Interview du Dr Guilhem ROUBAUD – Qualité de vie, douleur et sécurité rapportées dans l’étude de phase 3 VISION du 177Lu-PSMA-617 dans les cancers de prostate résistants à la castration métastatique.
Depuis l’ASCO® 2021 nous avons eu les résultats du 177Lu-PSMA-617, dans les CPRCm pré traités avec un gain en SSPr et en SG, en faisant une option très intéressante pour nos patients. Nous rapportons ici le gain en qualité de vie et la prévention des événements osseux largement significatif avec une réduction de 50%. Les toxicités sont facilement gérables avec comme toujours pour cette voie thérapeutique une vigilance sur la toxicité hématologique. Ces résultats ne font que renforcer l’intérêt de cette voie thérapeutique.

GR_itx_uro_dimanche L’étude VISION a été présentée lors de l’ASCO 2021 (K.Fizazi) mettant en évidence le bénéfice en termes de SSPr de 8,7 vs 3,4 mois (HR, 0.40; 99.2% IC: 0.29, 0.57), SG 15,3 vs 11,3 mois (HR, 0.62; 95% IC: 0.52-0.74) [...]

Nivolumab en association à l’ipilimumab avec un schéma alternatif d’administration, en première ligne avancée des carcinomes rénaux à cellule claire : Etude de phase 2 randomisée (PRISM)
La bi-immunothérapie (Nivolumab/Ipilimumab) est l’un des standards de traitement pour les pronostics intermédiaire/mauvais. La toxicité immunomédiée durant la phase d’induction peut être rédhibitoire. Cette étude de phase 2, évalue un schéma Ipilimumab alternatif toutes les 12 semaines, retrouvant des données d’efficacité similaire, avec une réduction significative des toxicités de G3/4 : 32,8% vs 53,1%.

Diapositive3 La combinaison d’immunothérapie par Nivolumab et Ipilimumab est l’un des standards dans les carcinomes rénaux à cellules claires (CRCC) avancés ou métastatiques de pronostic intermédiaire ou mauvais. Les effets indésirables de grade 3/4 sont fréquents dans la phase initiale d’induction [...]

Interview du Pr Karim Fizazi – Phase 3 avec un design factoriel 2*2 chez des hommes avec cancer de prostate de novo métastatique hormonosensible : Survie globale avec Abiratérone plus prednisone de PEACE-1
Le traitement des CPHSm de novo ne cesse de s’incrémenter sur les dernières années avec une amélioration constante du pronostic. Actuellement 3 options sont possibles ADT+ hormonothérapie de nouvelle génération, ou ADT+Docetaxel, ou bien ADT+RTE (faible volume). PEACE-1 répond à la question de la triplette ADT+Docetaxe+Abiratérone, retrouvant un gain en SG, en faisant de facto le nouveau standard de traitement pour ces patients.

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  Depuis 2015, les combinaisons ADT avec soit le Docetaxel, soit une hormonothérapie de nouvelle génération ou la radiothérapie de la tumeur primitive (pour faible volume tumoraux), ont montré un gain de survie globale et sont devenues les nouveaux standards [...]

Nouvelle analyse d’une cohorte de STAMPEDE : l’ajout de l’ABIRATERONE +/- ENZALUTAMIDE pour les cancers de prostate localisés à haut risque a-t-il un intérêt ?
Le standard pour les cancers de prostate localisés à haut risque est actuellement la radiothérapie associée à une hormonothérapie longue (3 ans). Cette cohorte de la grande étude britannique STAMPEDE posait la question de l’impact de l’ajout d’une hormonothérapie de nouvelle génération par ABIRATERONE +/- ENZALUTAMIDE (deux molécules validées dans le cancer de prostate à différents stades de la maladie, CPRC M0 pour ENZALUTAMIDE, cancer de prostate métastatique hormonosensible et CPRC métastatique pour les deux) à ce stade de la maladie, situation dans laquelle le DOCETAXEL n’a pas montré de bénéfice (STAMPEDE et GETUG 12).

La population de cancer de prostate localisé à haut risque était définie dans cette étude pour les nouvellement diagnostiqués comme les patients ayant soit une atteinte ganglionnaire, soit au moins deux critères parmi les 3 suivants : stade T3/T4, PSA ≥ [...]

Pas de signal de mauvaise tolérance du Pembro en adjuvant après néphrectomie pour le carcinome rénal à cellules claires : résultats de qualité de vie de l’étude KEYNOTE-564
Nous avions eu à l’ASCO 2021 les résultats positifs de survie sans progression de l’étude KEYNOTE-564 évaluant 1 an de traitement par Pembrolizumab en adjuvant après néphrectomie pour les carcinomes rénaux à cellules claires. Aujourd’hui ont été présentés les résultats de qualité de vie, sans mauvaise surprise avec une qualité de vie conservée pour les patients traités par Pembrolizumab.

  Les premiers résultats de survie sans progression de l’étude Keynote-564 du Pembrolizumab en situation adjuvante après néphrectomie dans les carcinomes rénaux à cellules claires avaient fait grand bruit à l’ASCO 2021, avec enfin une étude positive dans cette indication. [...]

Un nouveau pas vers la désescalade thérapeutique pour les séminomes métastatiques stade IIA/B ?
Le traitement du séminome métastatique de stade IIA ou IIB repose sur une chimiothérapie par 3 cures de BEP ou 4 cures d’EP, ou plus rarement sur une radiothérapie lomboaortique et pelvienne. Toutes ces options thérapeutiques sont pourvoyeuses d’effets secondaires à long terme, et depuis quelques années des efforts sont faits avec des tentative de désescalade thérapeutique. Dans cette étude les patients étaient traités par une combinaison d’un cycle de Carboplatine AUC 7 suivi d’une radiothérapie limitée aux ganglions pathologiques de 30 à 36 grays. La survie à 3 ans semble assez identique à celle des cohortes historiques et les effets secondaires sont pour le moment relativement faibles.

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  Les options thérapeutiques des séminomes métastatiques de stade IIA/IIB sont soit une chimiothérapie avec 3 BEP ou 4 EP, soit une radiothérapie des aires ganglionnaires lombo-aortiques et pelviennes (« Dog-leg »), avec un taux de survie sans progression > 90%. Le [...]

Etude STAR. Le « Stop-and-go » : une stratégie acceptable pour les anti-angiogéniques en première ligne dans le cancer du rein localement avancé ou métastatique ?
Le traitement par antiangiogéniques (Sunitinib ou Pazopanib) a longtemps été le standard en première ligne dans le cancer du rein métastatique, tous groupes IMDC confondus, et reste maintenant une alternative en monothérapie en première ligne ou pour les lignes ultérieures. Cependant, ce traitement est associé à bon nombre d’effets indésirables, souvent responsables d’une altération de la qualité de vie. Cette étude de phase II/III a évalué une stratégie de « Stop-and-go », avec pauses thérapeutiques et reprise du traitement à progression.

Cette étude de phase II/III randomisée a inclus, au Royaume Uni entre 2012 et 2017, un total de 920 patients. Les patients étaient randomisés selon un schéma 1 pour 1 après une phase initiale de 24 semaines de traitement continu [...]

VERU-111. Y’a-t-il une place pour le Sabizabulin, perturbateur du cytosquelette, dans le cancer de prostate résistant à la castration (CPRC) métastatique ?
VERU-111 est une étude de phase Ib/II, dont les premiers résultats prometteurs de phase Ib avaient été présentés à l’ESMO 2020, qui évalue le Sabizabulin, un perturbateur du cytosquelette, après 1 traitement ciblant le récepteur aux androgènes plus ou moins un taxane pour la phase Ib et après 1 traitement ciblant le récepteur aux androgènes mais avant taxanes pour la phase II, dans le CPRC métastatique. Le Sabizabulin a un effet indépendant du récepteur aux androgènes (RA) sur l’assemblage des microtubules (cette molécule a même été testée dans le traitement de la COVID-19 !) mais aussi un effet dirigé sur le RA en empêchant son transport cytoplasmique jusqu’au noyau et donc son activité de facteur de transcription, d’où son développement dans le cancer de prostate.

Cette étude a été menée aux Etats-Unis, avec 39 patients inclus dans la phase IB et 44 dans la phase II. La dose recommandée pour la phase II était de 63 mg par jour. La tolérance lors de la phase [...]

Association immuno + inhibiteur de PARP dans le cancer de prostate métastatique hormonosensible chimio-naïf ? Pourquoi pas, mais seulement chez les HRD+
Voici un nouveau résultat de l’essai multicohortes Checkmate 9KD avec la présentation du bras Nivolumab + Rucaparib dans le cancer de prostate hormonorésistant chimio naïf, dans une population de patients non sélectionnés mais chez qui le statut HRD était déterminé au début de l’étude. Il existe un signal d’efficacité mais seulement chez les patients avec des anomalies des gènes de réparation de l’ADN (HRD+) sans signal de toxicité majeur. Nous attendons des compléments d’information pour connaître les mutations et les anomalies les plus prometteuses.

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L’étude Checkmate 9KD est une étude multi cohortes d’association du Nivolumab avec différents agents (Rucaparib, Docetaxel ou Enzalutamide) dans le cancer de prostate métastatique résistant à la castration. Aujourd’hui nous ont été présentés les résultats de la cohorte A2 évaluant [...]

Preuve de concept de la faisabilité d’une maintenance par Darolutamide après une chimiothérapie par taxane dans le cancer de prostate métastatique résistant à la castration
Le Darolutamide donné en maintenance après une chimiothérapie par Taxane pour les patients porteurs de cancer de prostate métastatique résistant à la castration en 2ème ligne améliore la survie sans progression radiographique à 12 semaines, avec un profil de tolérance satisfaisant. Une stratégie potentiellement intéressante mais comment pourra-t-elle s’intégrer dans le nouveau paysage thérapeutique ?

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L’hypothèse faite par les auteurs de cette étude est qu’un traitement de maintenance par une hormonothérapie de nouvelle génération, en l’occurrence le Darolutamide, pourrait permettre de conserver la réponse obtenue par une chimiothérapie par Taxane, chez les patients avec un [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.