Phase 3, avec design factoriel 2*2 de l’Acétate d’abiratérone plus prednisolone et/ou radiothérapie locale, chez les hommes avec cancer de prostate de novo métastatique hormonosensible (CPHSm) : Premiers résultats de PEACE-1
L’adjonction de l’abiratérone dans les DE NOVO CPHSm majore de manière significative la SSPr que le patient ait reçu ou non du Docetaxel, qu’il ait bénéficié d’une radiothérapie ou non. Les données sur la radiothérapie et sur la SG ne sont pas encore mâtures. La triplette (ADT+RT+Abiratérone) allonge de manière significative la SSPr.

fizazi _ uro 8 juin
  Le cancer de la prostate métastatique d’emblée, hormonosensible a profité des résultats de l’étude CHAARTED (NEJM, 2015), pour compléter la déprivation androgénique par du Docetaxel chez les patients de haut volume tumoral, puis avec LATITUDE (NEJM, 2017), renforçant le [...]

L’ajout d’un traitement anti-résorptif osseux au Radium 223 +/- Enzalutamide a permis de diminuer drastiquement l’incidence du taux de fracture osseuse dans l’essai PEACE III
Suite aux données inquiétantes et inattendues du taux de fractures particulièrement élevé de l’essai ERA223, un amendement a modifié le traitement de l’étude PEACE III en ajoutant dans les 2 bras de l’étude un traitement anti-résorptif osseux. Environ 50% des patients ont été inclus après cet amendement et ont bénéficié du traitement protecteur osseux. Le risque de fracture osseuse est ainsi passé de 37% après 12 mois de traitement à 2,7% dans le bras Enzalutamide + Radium 223 vs 15% à 2,6% dans le bras Enzalutamide seul. Voici donc des données rassurantes de cet essai dont les données d’efficacité et de survie sont toujours en attente.

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L’étude PEACE III a comparé l’Enzalutamide à une association d’Enzalutamide et de Radium223 chez des patients avec un cancer de prostate métastatique résistant à la castration qui avaient au moins 2 lésions osseuses, et aucune lésion cérébrale ou viscérale. Les [...]

Rechute tardive d’une tumeur germinale : aperçu d’une situation singulière.
La rechute tardive d’une tumeur germinale est déterminée classiquement par une récidive à plus de deux ans des traitements initiaux. Mieux connaître le type de rechute et leur chimiosensibilité peut permettre de mieux surveiller et traiter les patients dans ces situations rares.

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Dans cette cohorte de 2712 patients de l’université d’Indiana, 90 ont été diagnostiqués d’une rechute tardive, 61% atteints d’une tumeur non séminomateuse (TGNS), 29% d’une tumeur séminomateuse (TS). Ces rechutes étaient diagnostiquées indifféremment sur l’imagerie ou l’élévation des marqueurs tumoraux. [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.