8/112018 CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE RAS SAUVAGE _ FOLFOX –Cetuximax en première ligne , enfin validé par une phase III. Alors que l’association FOLFOX + Cetuximab en 1ère ligne de traitement des CCR Métastatique avec RAS sauvage est un standard seule une étude de phase II, l ‘étude OPUS, avait évalué cette association vs le FOLFOX seul. L’étude chinoise TAILOR est la 1ère étude de phase III ayant évalué FOLFOX + cetuximab vs FOLFOX dans cette population en première ligne. 393 patients ont été randomisés. La survie sans progression, objectif principal de l’étude, a été significativement améliorée dans le bras FOLFOX-Cetuximab (médiane : 9.2 vs 7,4 mois, HR : 0.69; 95% CI, 0.54 to 0.89; p = 0,004). De même [...]
18/102018 CARCINOMES ÉPIDERMOIDES DU CANAL ANAL AVANCÉS _ Le DCF modifié, un nouveau standard de première ligne ? Voici enfin publiés les résultats de l'étude française multicentrique Epitopes HPV02 évaluant l'association DCF (Docetaxel, Cisplatine, 5-FU) dans les cancers de l'anus avancés, tumeurs relativement orphelines où le "vieux" standard était depuis de nombreuses années l'association 5-FU + cisplatine. Cet essai de phase 2 a inclus 69 patients ayant un carcinome épidermoïde anal métastatique ou en récidive locorégionale non résécable pour recevoir en 1ère ligne thérapeutique 6 cycles de DCF standard (D 75 mg/m2 et C 75 mg/m2 [...]
18/102018 CANCERS COLORECTAUX MÉTASTATIQUES _ Réarrangements d’ALK, ROS et NTRK : une nouvelle entité démembrée avec des altérations ciblables Les réarrangements d’ALK, ROS et NTRK surviennent dans 0.2% à 2.4% des cancers colorectaux (CRC). Ces anomalies moléculaires peuvent faire l’objet d’un ciblage thérapeutique. Jusqu’à présent le paysage clinique et moléculaire dans lequel elles s’inscrivent n’avait pas été déterminé. Dans ce cadre, à l’aide de technique de séquençage de nouvelle génération, les auteurs ont comparé les caractéristiques de CRC métastatiques (m) comportant des réarrangements d’ALK, ROS et NTRK à celles de CRC indemnes de ces anomalies. Sur le plan [...]
18/102018 CANCER DU RECTUM_ Le statut MSI a-t-il une influence sur la radiochimiosensibilité du cancer du rectum ? L’impact du statut MSI sur la chimiosensibilité et le pronostic des cancers colorectaux a été largement étudié. En revanche, l’impact du statut MSI sur la radiosensibilité des cancers du rectum est totalement méconnu. A partir des données du registre américain des cancers, les auteurs ont évalué rétrospectivement l’impact du statut MSI sur la survenue d’une réponse histologique complète (pCR) chez 5086 patients ayant eu, entre 2010 et 2015, une proctectomie pour cancer après [...]
18/102018 CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Impact de la localisation tumorale colique sur l’efficacité de la tri-chimiothérapie par FOLFOXIRI associée au bévacizumab : les données de l’analyse post hoc de l’essai italien TRIBE L’essai multicentrique italien TRIBE du groupe GONO a démontré la supériorité de la tri-chimiothérapie par FOLFOXIRI associée au bévacizumab par rapport à l’association FOLFIRI + bévacizumab (en termes à la fois de survie globale et de survie sans progression) pour le traitement de 1ère ligne des cancers colorectaux métastatiques (1). L’étude post hoc que nous rapportons (2) avait pour objectif d’évaluer l’impact de la localisation tumorale colique primitive (droite, ie en amont de la courbure splénique, versus gauche, ie en aval de celle-ci) sur le bénéfice de la tri-chimiothérapie. [...]
18/102018 IMMUNOTHÉRAPIE DES CANCERS OESOGASTRIQUES _ Nivolumab +/- Ipilimumab, une efficacité confirmée en population occidentale. L’intérêt de l’immunothérapie dans les cancers gastriques a déjà été souligné par des études de phase I/II. Le nivolumab, Ac anti-PD-1, a démontré une efficacité en phase III (1) versus placebo en 3ème ligne ou plus chez les patients asiatiques. Dans cette étude de phase II le nivolumab a été évalué seul ou en association avec l’ipilimumab (Ac anti-CTLA4) en population occidentale. 160 patients occidentaux atteints de cancer gastrique ou du cardia, en 2ème ligne ou plus, ont été randomisés entre un bras nivolumab seul et 2 bras (de posologies différentes) nivolumab + Ipilimumab (4 cures de Nivo + Ipi, suivies de [...]
18/102018 CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE _ Comparaison du risque de carcinome hépatocellulaire chez les patients traités par Entécavir ou par Ténofovir pour hépatite virale chronique B en Corée. L’objectif de l’étude coréenne de Choi et al.récemment publiée dans la revue JAMA Oncology était d’évaluer l’impact du traitement de l’hépatite virale chronique B par Entécavir ou par Ténofovir sur le risque de carcinome hépatocellulaire (CHC) (1). Il s’agit d’une étude de cohortes rétrospectives nationales portant sur 24156 patients naïfs de tout traitement (62,6% d’hommes ; âge moyen : 48,9 ans) traités soit par Entécavir (n=11464), soit par Ténofovir (n=12692), identifiés à partir de la base de données du [...]
18/102018 SYNDROME DE LYNCH _ Un sur-risque de cancers moindre en cas de mutation PMS2 Le syndrome de Lynch est lié à une mutation constitutionnelle hétérozygote délétère d’un gène MMR (MLH1, MSH2 / EPCAM, MSH6 ou PMS2) et confère un sur-risque de cancer colorectal et de l’endomètre, voire d’autres sites. Les cas liés à une mutation du gène PMS2 sont minoritaires et leurs caractéristiques sont moins bien connues. Dans cette étude une analyse de ségrégation a été réalisée chez les 4878 sujets, porteurs (n = 513) ou non d’une mutation germinale PMS2, au sein de 284 familles. Le risque cumulé de cancer au cours de la vie [...]
18/102018 ONCOGÉRIATRIE _ Un score simple pour prédire le risque de décès précoce chez les sujets âgés atteints de cancer! Prédire le décès précoce après une évaluation gériatrique approfondie est très difficile en pratique clinique. ‘objectif de cette étude prospective multicentrique française était de développer un score capable de prédire le risque de décès à 100 jours afin d’aider au mieux les cliniciens dans la décision thérapeutique. Elle a inclus entre avril 2012 et décembre [...]
27/092018 CANCER DU RECTUM _ La qualité de l’exérèse du mésorectum reste-elle encore un facteur pronostique majeur après radio-chimiothérapie pré-opératoire ? L’impact pronostique de la qualité de l’exérèse du mésorectum (ETM) a uniquement été démontré dans des études rétrospectives ou chez des patients ayant reçu une radiothérapie courte de 5x5 rays. Actuellement, la majorité des patients, avec un cancer du rectum, reçoit une radio-chimiothérapie hypofractionnée si bien que l’impact de la qualité de l’ETM n’est pas certain dans ces conditions nouvelles. Les auteurs ont évalué l’impact de la qualité de l’ETM chez 1152 patients qui avaient été inclus dans l’essai allemand CAO/ARO/AIO-04 1 qui comparait une radio-chimiothérapie préopératoire et une chimiothérapie adjuvante par 5FU seul ou par FOLFOX. La qualité de [...]
27/092018 CANCER DE L’ŒSOPHAGE _ Après radio-chimiothérapie, l’évaluation de la réponse doit être répétée et très complète par FOGD avec biopsies profondes et pet scan. Après radio-chimiothérapie (RCT) néo-adjuvante, environ la moitié des adénocarcinomes (ADK) et un quart des carcinomes épidermoïdes (CE) de l'œsophage sont en réponse histologique complète sur la pièce d'œsophagectomie, ce qui pose la question de l'intérêt d'un traitement conservateur dans ces cas. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la fiabilité de la détection de la maladie résiduelle après RCT néo-adjuvante selon différentes approches diagnostiques. Il s’agit d’une étude prospective multicentrique néerlandaise, ayant inclus des patients ayant un ADK ou CE de l’œsophage [...]
27/092018 CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE _ Le cabozantinib, efficace après échec du Sorafenib, se place en concurrent du Regorafenib. Le cabozantinib est un inhibiteur de tyrosine kinase agissant sur les récepteurs de VEGF, MET, RET et AXL. Cette étude internationale de phase 3 (essai CELESTIAL) a comparé en double aveugle le Cabozantinib à un placebo (randomisation 2 :1) chez les patients avec CHC sur cirrhose Child-Pugh A, pré-traités par Sorafenib et ayant reçu un maximum de 2 lignes [...]
27/092018 CHIMIOTHÉRAPIE ADJUVANTE DES CANCERS COLIQUES _ Plafonner la dose de chimiothérapie à une surface corporelle de 2 m2 est délétère chez les obèses. Chez les obèses atteints de cancer, une réduction de la dose de la chimiothérapie plafonnée à une surface corporelle (SC) de 2 m2 a été la règle pendant longtemps, mais des guidelines internationales ont récemment recommandé un dosage adapté à la totalité de la SC totale sans plafond, en particulier en cas de traitement à visée curative (1).. Ces recommandations sont basées sur les résultats d’essais de chimiothérapie (néo)-adjuvante menés dans le cancer du sein indiquant qu’une réduction de dose chez les obèses était associée à une survie inférieure, alors même que la toxicité de la chimiothérapie n’est [...]
27/092018 CANCER DU RECTUM _ Déploiement du concept de chimiothérapie d’induction avant radiothérapie et chirurgie. La radiochimiothérapie (RCT) CAP50, associant la capecitabine et à la radiothérapie (RT) de 50 Gy en fractions étalées sur 5 semaines, suivie de la chirurgie est le traitement de référence des cancers T3-T4 du moyen et bas rectum ainsi que pour les tumeurs à moins de 1 mm du fascia recti quel qu’en soit le stade et la taille (TNCD) . Dans ce contexte, l’objectif de l’étude de phase II monobras multicentrique ici rapportée, était d’évaluer la faisabilité d’une chimiothérapie (CT) néoadjuvante à une RT courte puis a la chirurgie chez des patients présentant une tumeur T3-T4 avec un pôle inférieur [...]
27/092018 TRAITEMENT NÉO-ADJ/ ADJUVANT DES CANCERS DU RECTUM _ Bénéfice de l’oxaliplatine, avant 60 ans peut-être ! Les résultats de l’essai intergroupe allemand CAO/ARO/AIO-04 ont été publiés en 2015 (1). Il s’agissait de comparer 2 modalités de traitement péri-opératoire chez des patients atteints d’adénocarcinomes du rectum classés c T3T4 et/ou N1-2 : radio-chimiothérapie avec infusion de 5-FU concomitante de la 1ère et de la 5ème semaine de la radiothérapie et chimiothérapie [...]
27/092018 TOXICITÉ DE L’OXALIPLATINE _ Un effet protecteur du bévacizumab vis-à-vis du syndrome d’obstruction sinusoïdal. Le syndrome d’obstruction sinusoïdal (SOS) est une toxicité cumulative classique de l’oxaliplatine ciblant initialement les cellules endothéliales des capillaires sinusoïdes hépatiques. Elle peut se compliquer d’une hypertension portale responsable d’une splénomégalie et d’une thrombopénie par séquestration des plaquettes. L’objectif du travail que nous rapportons (1) était d’évaluer l’impact du bévacizumab sur l’incidence du syndrome d’obstruction sinusioidal afin de tester l’hypothèse d’un effet protecteur rapporté antérieurement. En pratique, l’augmentation de volume de la rate (évalué au moyen du logiciel [...]
27/092018 CARCINOME HÉPATOCÉLLULAIRE _ La déplétion en arginine, séduisante en théorie, ne fait pas ses preuves en phase III. Les cellules tumorales du CHC sont souvent déficientes en argininosuccinate synthase (ASS) et utilisent ainsi préférentiellement l’arginine provenant du sang pour leur croissance et leur survie. La déplétion en arginine pourrait donc constituer une cible thérapeutique intéressante dans les CHC. L’ADI-PEG 20 (arginine deiminase combinée à du PEG) est une enzyme de dégradation de l’Arginine. Dans cet essai international de phase III, 635 patients avec un CHC avancé, progressant ou intolérants après une 1ère ligne, ont été randomisés entre l’ADI-PEG20 18 mg/m2 hebdo par voie IM vs placebo. L’âge médian était de 62 ans, la [...]
27/092018 CANCER DU PANCRÉAS AVANCÉ _ L’association Gemcitabine Nab-paclitaxel ne semble pas entrainer de surtoxicité chez les patients cholestatiques. L'ictère cholestatique est fréquent à la phase initiale de la maladie chez les patients atteints de cancer du pancréas et ces patients sont exclus des essais thérapeutiques. Dans cette étude rétrospective unicentrique berlinoise, l’efficacité et la tolérance de la combinaison Gemcitabine + Nab-Paclitaxel (GemNab) a été évaluée chez tous les patients ayant une hyperbilirubinémie ≥1,2 mg/L (soit ≥20,4μmol/l). Les patients étaient répartis en 3 groupes selon leur [...]
27/092018 CARCINOSE PÉRITONÉALE D’ORIGINE GASTRIQUE _ Échec (provisoire) du catumaxomab. Le Catumaxomab est un Ac bi-spécifique dirigé contre EPCAM (présent sur les cellules tumorales) et CD3 (lymphocytes T) dont l’administration intra-péritonéale avait déjà démontré un impact sur le traitement symptomatique de l’ascite carcinomateuse d’origine épithéliale. Son efficacité thérapeutique a été évaluée dans une étude allemande de phase II en association avec la chimiothérapie (Catumaxomab 4 injections intra-péritonéales tous les 4 jours puis 7 jours après chimio IV par FLOT x 6 cycles) vs la chimiothérapie seule [...]
27/092018 DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL _ FIT au-delà du dépistage, quel intérêt chez les patients symptomatiques ? Dans un contexte où le test immunologique (FIT) est utilisé pour le dépistage du cancer colorectal (CCR) au sein de la population générale asymptomatique, l’objectif de l’étude était d’évaluer son impact en première intention chez des patients présentant des symptômes non spécifiques. Il s’agit d’une étude sur une cohorte prospective avec un effectif recruté auprès de la patientèle d’environ 850 médecins généralistes Danois sollicités par des sujets de plus de 30 ans, dont 24% entre 30 et 49 ans, pour des symptômes [...]