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  • Romain CORIAT

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Carcinose péritonéale d’origine gastrique : la CHIP ne franchit pas le plafond de verre.

Les patients atteints d’un adénocarcinome gastrique avec carcinose péritonéale relève de chimiothérapie. La chimiothérapie hyperthermique intra péritonéale (CHIP) n’a pas encore trouvé sa place dans la prise en charge des carninoses péritonéales d’origine gastrique. Et même la cytoréduction chirurgicale n’a jamais démontré formellement son intérêt dans cette situation et ne constitue pas un standard dans notre pays.

Aujourd’hui a été présenté un essai allemand multicentrique contrôlé et randomisé évaluant l’intérêt de la CHIP après cytoréduction chirurgicale chez des patients pris en charge pour un adénocarcinome gastrique avec carcinose péritonéale exclusive (confirmé par une cœlioscopie exploratrice). Une stratification […]

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2 résponses à “Carcinose péritonéale d’origine gastrique : la CHIP ne franchit pas le plafond de verre.”

  1. Marc POCARD

    50% d’échec de la chimiothérapie avec progression rendant la stratégie prévue impossible
    50% de chirurgie de cytoréduction que nous n’aurions pas fait en France car PCI >7 donc chirurgie inutile
    et à la fin quelques survivant qui ont eu la chimio IV + la Cytoréduction et la CHIP
    La série française publiée dans JCO apporte 100 X plus de réponses

    tot
    • Romain Coriat

      Nous remercions le Pr Pocard pour son commentaire concernant l’étude GASTRIPEC I.

      Cette étude a évalué deux stratégies actuellement non validées en pratique courante (Chirurgie de cytoréduction péritonéale et Chirurgie de cytoréduction péritonéale + CHIP) lors d’une phase III randomisée. 282 patients ont été évalués pour une inclusion dans cette étude. Seulement 105 ont été randomisés et 50 ont eu le traitement (22 dans un bras et 28 dans l’autre). Cette perte d’effectif confirme les difficultés d’inclusion dans ce type d’essai. Cela pourrait expliquer la typologie des patients inclus avec un score PCI très élevé. La population analysée est donc biaisée dans cette étude.
      Les données de l’étude française Cyto-CHIP (Bonnot et al., JCO, 2019) retrouvent quant à elle, sur une étude observationnelle, un gain en survie de la CHIP par rapport à la cytoréduction chirurgicale seule dans cette situation ( groupe Cytoréduction + CHIP : 18.8 mois de survie globale vs 12.1 mois dans le groupe Cytoréduction, p=0.05)

      tot

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Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.