Belle deuxième balle pour la désescalade dans les cancers du sein HER2/RH- en situation néoadjuvante
Cette étude ne permettra pas de trancher de façon définitive, mais les taux de pCR sont excellents pour l’association pertuzumab, trastuzumab et paclitaxel, et loin d’être nuls pour l’association sans chimiothérapie. Malgré la non-utilisation fréquente de chimitohérapie adjuvante en cas de pCR, les résultats à long terme de ces patientes sont bons. Certaines patientes HER2+ semblent donc candidates à la desescalade, reste à définir lesquelles, et comment désescalader.

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L’essai ADAPT HR-/HER2+ présenté par Harbeck et al. a randomisé 134 patientes avec cancer du sein HER2+ et négatifs pour les récepteurs aux hormones (RH-) entre un traitement néoadjuvant par pertuzumab-trastuzumab sans chimiothérapie (n=92) et le même traitement avec paclitaxel [...]


ECOG- ACRIN EA1131, essai de phase III comparant une chimiothérapie adjuvante à base de sels de platine vs la capécitabine pour les cancers du sein triple négatifs avec maladie résiduelle post-chimiothérapie néoadjuvante.
Pas de deuxième semaine pour le platine !

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La capécitabine adjuvante réduit le risque de rechute dans les cancers du sein TN en mauvaise réponse histologique après chimiothérapie néoadjuvante. L’hypothèse principale de l’essai EA1131 est la non-infériorité des sels de platine en comparaison à la capécitabine dans cette [...]

Peut-on prédire l’efficacité de l’hormonothérapie adjuvante après 5 de traitement ?
Résultats du Breast Cancer Index et du score Mammaprint sur la prédiction de l’efficacité des anti-aromatases au-delà de 5 ans

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Deux abstracts ont présenté les résultats d’études qui ont évalué les capacités prédictives des signatures Breast Cancer Index (BCI) et Mammaprint sur la prolongation de l’hormonothérapie au-delà de 5 chez les patientes RH+/HER2- en situation adjuvante à partir des données [...]

Les patientes à très bas risque génomique selon la signature Mammaprint sont-elles réellement à très bas risque de récidive ?
Résultats des patientes à très bas risque selon la signature Mammaprint dans l’essai MINDACT.

L’essai MINDACT avait initialement montré que les patientes ayant des caractéristiques clinico-biologiques à risque élevé de récidive mais dont la signature génomique indiquait un risque faible, avaient une survie sans métastase à distance (SSM) à 5 ans de 94,7 % [...]

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.