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  Article
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  Lucie MONCEAU-BAROUX
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  Publié le
  4/06/2018
• 
  Pharma

Pas d’intérêt à l’ajout de la nutrition parentérale chez les patients porteurs de cancers avancés. On attendait une étude randomisée, elle est française !

Les recommandations encadrant la prescription de nutrition artificielle dans le cadre oncologique (ASPEN, ESPEN, SFNEP) sont de toujours favoriser la nutrition entérale par rapport à la parentérale lorsque la fonction du tube digestif est intacte et de s’abstenir si l’espérance de vie estimée est inférieure à 3 mois. Le niveau de preuve de ces recommandations est faible en raison d’un manque d’essais de phase III randomisés et les données de la littérature rapportent que la pratique quotidienne des oncologues est toute autre.

  Cette étude française était prospective, multicentrique, randomisée et de phase IV. Elle avait pour but d’évaluer l’influence de la prescription de nutrition parentérale (NP) sur la durée avant la détérioration de la qualité de vie par rapport à l’alimentation […]

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Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.