25/052016 Suppression ovarienne, sexualité et ménopause. Rapport des patientes. Les données des toxicités rapportées par les patientes (PRO: Patients-Reported Outcomes) amène à une évaluation plus pertinente sur le ressenti des effets secondaires d’un traitement et la possibilité d'objectiver l'impact dans la qualité de vie (QoL). Tamoxifène adjuvant plus suppression ovarienne versus tamoxifène seul chez des femmes non-menopausées dans les cancers du sein précoce : résultats fournis par les patientes dans l’essai SOFT. Environ 1 700 patientes (80% des inclusions) ont participé à la cohorte d’évaluation [...]
25/052016 Finalement ce n’est pas sûr que ce soit la solution idéale ! Avis des patientes après le choix d’une mastectomie controlatérale prophylactique Le taux de mastectomies controlatérales prophylactiques (CPM) continue d’augmenter bien que l’intérêt de ces interventions en termes de qualité de vie ne soit pas évident. Des volontaires recrutées parmi les militaires ont participé à une enquête par voie électronique à [...]
25/052016 Epithéliose infiltrante : ça ressemble à un infiltrant, ça en a les mutations, mais ça n’est pas un cancer…( ?) Non ce n’est pas un poisson d’avril, c’est une lésion très rare du sein, qui nous ferait (presque) perdre notre latin ! Ceux qui en ont déjà croisé une la reconnaîtront : derrière le nom provocateur d’épithéliose infiltrante se cache une lésion caractérisée par une hyperplasie épithéliale floride et infiltrante associée à une stroma réaction scléro-élastotique marquée, proche (mais néanmoins distincte) des lésions sclérosantes complexes (type cicatrice radiaire)... Je vous encourage à être curieux et regarder les belles photos ! Epithéliose infiltrante du sein : caractérisation histologique, phénotypique et génomique. Cette étude (morphologique, immunohistochimique et par NGS sur 254 gènes) de 8 cas (de part le monde, c’est dire si c’est rare) en délimite les contours : Lésion d’aspect tumoral, avec une [...]
25/052016 L’immunothérapie dans le cancer du sein triple négatif. Début d’une histoire ? Malgré l'avancement incontestable de l'immunothérapie dans l'oncologie, le retard est considérable dans le cancer du sein. Pembrolizumab pour patientes avec cancer du sein triple négatif avancé : Phase Ib Essai Keynote-012. Dans le JCO, nous avons eu la publication des résultats de toxicité et d’efficacité dans la cohorte triple négatif de Keynote 012, étude de [...]
23/052016 Une radio-hormonothérapie sinon rien ! Dans les cancers de prostate de haut risque, la radiothérapie associée à une hormonothérapie multiplie par deux la survie à 15 ans par rapport à une hormonothérapie exclusive. Le bénéfice sur la survie globale d’une hormonothérapie prolongée, associée à la radiothérapie, pour des tumeurs prostatiques localement avancées est clairement démontré depuis de nombreuses années par plusieurs études randomisées. Réciproquement, le bénéfice de la radiothérapie, en plus de l’hormonothérapie, [...]
23/052016 Dérivation androgénique continue ou intermittente et effets secondaires : même combat ? La déprivation androgénique intermittente ne permet pas de diminuer les effets secondaires liés à l’hormonothérapie. La déprivation androgénique par analogue de la GnRH ou par pulpectomie bilatérale est le standard de traitement des cancers de la prostate mais sont systématiquement associés à des effets secondaires multiples incluant notamment des troubles sexuels, osseux, cardiovasculaires, des complications [...]
23/052016 Radiothérapie hypofractionné : le nouveau standard ? Etude de phase III montrant la non-infériorité d’un schéma modérément hypofractionné (70 Gy à raison de 2,5 Gy/séance) au prix d’une toxicité digestive tardive augmentée, par rapport à un fractionnement standard, dans les cancers de prostate de bon pronostic Plusieurs études randomisées ont été très récemment publiées montrant la non-infériorité de schémas modérément hypofractionnés par rapport à un fractionnement standard dans les cancers de prostate de bas risque, conduisant à positionner ces schémas comme une option thérapeutique, à condition [...]
23/052016 Bientôt un test immunohistochimique fiable pour identifier l’expression du variant d’épissage AR-V7 Le variant d’épissage 7 du récepteur aux androgènes (AR-V7) a été récemment identifié comme impliqué dans la résistance aux nouvelles hormonothérapies, abiraterone et enzalutamide, dans le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Si sa détection n’est pas encore réalisée de façon régulière en pratique clinique, il pourrait s’avérer intéressant de le rechercher de manière individuelle pour adapter la stratégie de prise en charge dans certains cas. Le problème actuel est celui de la validation d’un test immunohistochimique de détection fiable et reproductible, qui puisse être utilisé en pratique courante. Détection du variant d’épissage AR-V7 dans le cancer de la prostate résistant à la castration. Dans une récente publication, Welti et al. ont analysé en immunohistochimie l’expression protéique au niveau nucléaire du variant 7 dans des échantillons tumoraux de [...]
23/052016 Meilleur pronostic des métastases pancréatiques dans le cancer du rein Les métastases glandulaires des cancers du rein semblent avoir une histoire naturelle particulière avec une apparition parfois tardive, une évolution lente et la possibilité d’un traitement chirurgical par métastasectomie qui peut influencer le pronostic. Dans une récente étude, Kalra et al. ont analysé l’impact des métastases pancréatiques sur la survie des patients suivis pour un carcinome rénal métastatique. Il s’agit d’une étude rétrospective menée à partir de 228 patients pris en charge pour un [...]
23/052016 La pulpectomie fait de la résistance Comparaison des effets secondaires de la déprivation androgénique par analogues de la LHRH versus pulpectomie. Le traitement hormonal par déprivation androgénique fait partie de l’arsenal thérapeutique du cancer de la prostate à un stade métastatique depuis plus d’un demi siècle [1]. Il a également fait ses preuves dans des situations plus précoces, en néoadjuvant ou [...]
23/052016 Pas mieux que l’everolimus quand on veut cibler la voie PI3K/mTOR Essai de phase II randomisé en ouvert de comparaison de l’Apitolisib (GDC-0980), un nouvel inihibiteur de PI3K/mTOR à l’everolimus chez les patients atteints de cancer du rein métastatiques.(1) L’étude PIM4973 (ROVER) rapportée par T. Powles et al. est une phase II randomisée qui s’est intéressée à la population des carcinomes du rein en échappement après un ou plusieurs anti-angiogénique(s). L’everolimus (inhibition de mTORC1) a été comparé à un [...]
20/052016 C’est également ça la France ! L’étude Biomarqueurs France a repris de façon rétrospective les données des caractéristiques cliniques, du profil moléculaire et du devenir des patients ayant eu une recherche en routine de mutations EGFR, de réarrangements ALK et de mutations HER 2, KRAS, BRAF et PIK3CA conformément aux recommandations de l’INCa. Entre avril 2012 et avril 2013, 18 679 altérations moléculaires ont été recherchées chez 17 664 patients par les 28 plateformes de génétique moléculaire françaises. Il s’agissait dans 65% des cas d’hommes, dans 19% des cas de non-fumeurs (42% d’anciens [...]
20/052016 Immunothérapie : l’heure des combinaisons Les anti-PD1/PDL1 et anti-CTLA-4 sont des immuno-modulateurs de la réponse lymphocytaire anti-tumorale caractérisés par des niveaux d’action différents. Leur combinaison devrait permettre, de façon théorique, d’améliorer leur activité anti-tumorale. Encore faut-il que cela ne s’accompagne pas d’une surtoxicité limitante. L’article de ce jour rapporte les données de tolérance de l’association du durvalumab (anti-PDL1) au tremelimumab (anti-CTLA4) dans une étude de phase 1b d’escalade de dose. Cet essai a été mené dans 5 centres aux US sur des patients atteints [...]
20/052016 Radio-chimiothérapie et cetuximab : stop ou encore ? Un essai randomisé multicentrique de phase II a posé la question de l’intérêt du cetuximab en complément d’une chimiothérapie (CT) par cisplatine combinée à une irradiation (RT) hypofractionnée à forte dose, pour des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) localement avancés. Cet essai « Raditux » a été mené de février 2009 à Mai 2011 et a comparé, chez 102 patients présentant un CBNPC de stades II ou III inopérables, deux schémas thérapeutiques. Les deux schémas comportaient une irradiation dite à « haute dose » [...]
20/052016 C’est le printemps : faites du sport…cela protège du risque de cancer du poumon ! Voici une méta-analyse qui va vous pousser à inciter vos patients (de surcroît fumeurs) à enfiler leurs baskets. Des publications antérieures avaient déjà souligné l’effet protecteur de l’activité physique régulière sur l’incidence du cancer bronchique (jusqu’à une réduction de 20-50% du risque). Les auteurs s’intéressent plus particulièrement au statut tabagique et au type histologique du cancer bronchique. Vingt sept études (essentiellement des études de cohorte) ont été retenues dans cette méta-analyse qui met en évidence un effet protecteur de l’activité physique sportive de loisirs sur la survenue du cancer bronchique quelque soit le type histologique (RR 0.75, [...]
20/052016 CPC localisés opérés : impact des traitements adjuvants L’intérêt d’une chimiothérapie adjuvante pour les Carcinomes bronchiques à Petites Cellules (CPC) opérés a été ici évalué de manière rétrospective à partir des données de la National Cancer Database (NCDB). Entre 2003 et 2011, on y retrouve 1 574 CPC classés pT1-2 N0 M0. L’analyse portera sur 954 patients, les autres étant exclus principalement pour autre cancer associé, résection incomplète, décès dans les 30 jours post-opératoire, réalisation d’un traitement pré-opératoire [...]
17/052016 Lenalidomide- Dexamethasone – Ixazomib : efficacité d’une association « tout oral » en rechute. Nouvelle association triple "tout oral" en rechute. Les résultats de l’essai de phase 3 randomisé en double aveugle Tourmaline MM1 : Lenalidomide – Dexamethasone (Rd) +/- Ixazomib (I), viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue New England Journal of Medecine. 1 Dans cet essai, l’Ixazomib, un inhibiteur [...]
17/052016 Évolution clonale et chimiorésistance : des données obtenues dès l’analyse de la maladie résiduelle. Avec quatre publications en premier auteur dans Blood en un mois, Bruno Paiva, du groupe espagnol PETHEMA, a probablement battu un record ! Parmi ces travaux, une étude importante s’est intéressée aux caractéristiques phénotypiques et moléculaires du clone tumoral résiduel détecté en fin de traitement.1 L’existence d’une maladie résiduelle en fin de traitement (qu’elle soit évaluée en cytométrie ou en biologie moléculaire) est associée à un risque de rechute plus précoce et à une survie défavorable.2,3 Ainsi, la caractérisation de cette population tumorale résiduelle, ayant [...]
17/052016 PCD (Pomalidomide – Endoxan – Dexamethasone) : des résultats très prometteurs chez les patients atteints de myélome très avancé. Les résultats de l’essai de phase 3 randomisé MM-003 ont imposé la combinaison Pomalidomide – Dexamethasone (Pom–Dex) comme traitement standard chez les patients atteints de myélome en rechute réfractaire, en échec du Bortezomib et du Lenalidomide Chez ces patients certes très avancés dans leur maladie, le bénéfice de Pom-Dex reste modeste avec un taux de réponse de 30% et une survie sans progression (SSP) de 5 mois. Un essai de phase 2 randomisé vient d’être publié [...]
17/052016 Pomalidomide et insuffisance rénale : le rein n’y fait rien… Une sous-analyse de l’étude MM-003 montre que le traitement par Pomalidomide-Dexamethasone, en rechute avancée de Myélome, est également efficace chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée En pratique courante, la question de l’utilisation du Pomalidomide dans les situations d’insuffisance rénale (IR) est fréquemment posée, d’autant plus qu’en phase avancée de la maladie, nombreux sont les patients ayant une fonction rénale altérée. Alors que son prédécesseur dans [...]