Et encore un article sur les hyperprogresssions sous immunothérapie : l’expérience en cancérologie cervico-faciale
Passé l’engouement initial et parfois un peu aveugle, ou trop optimiste, pour les inhibiteurs de checkpoint, apparaissent aujourd’hui leurs limites, à force d’utilisation. Les taux de répondeurs parfois très bas, et les hyperprogressions sous traitement font la "Une" très régulièrement depuis quelques mois. Cette étude rapporte, dans les cancers ORL cette fois, des cas d’hyperprogression. Il est urgent de déterminer les facteurs de réponse ou de non-réponse, et également ceux qui permettraient d’identifier les patients à risque d’hyperprogression, effet indésirable ou complication, grave. VLV
Nous avons déjà discuté à deux reprises d’une probable forme particulière de progression chez des patients traités par immunothérapie ( en particulier les inhibiteurs de PD-1 ou PD-L1). Il semble que 10 à 15% des patients présentent une accélération de [...]
Cancer pancréatique : un parcours de soins retardé.
Le cancer du pancréas fait partie de ces cancers pour lesquels le dépistage précoce est difficile du fait de la typologie de la maladie et de la non-spécificité des symptômes. Les réflexions sur les améliorations possibles du dépistage, puis et surtout du parcours du patient, doivent intégrer le pharmacien d’officine qui, aux côtés du médecin traitant, est en première ligne, premier acteur, et au contact du patient, fréquemment.-VLV
Entre 2005 et 2012, l’incidence du cancer pancréatique a augmenté de 60 %, contrairement à la survie à 5 ans, qui stagne à 7 % pour les patients atteints de cancer non résécable et 25 % pour ceux ayant été [...]
Le côté obscur de l’immunothérapie (Episode 2) : une autre étude sur les hyper progression sous immunothérapie.
Les nouvelles immunothérapies sont devenues sans aucun doute le nouveau paradigme de traitement des patients atteint d'un cancer avancé : plusieurs AMM en cours, plusieurs AMM à venir et les congrès de biologie du cancer comme l’AACR® ou le TAT® ont fait une place importante aux présentations liées aux nouvelles modalités de l’immunothérapie et à la recherche de facteurs de sensibilité ou de résistance. La question n’est pas de savoir si les patients doivent avoir de l’immunothérapie, mais quel type d’immunothérapie sera efficace. Dans ce contexte porteur d’espoir réel, il a été pourtant décrit un certain nombre de limitations : patients non répondeurs, toxicités sévères parfois et, plus problématique, la description d’une modalité de progression appelée « hyper progression ».
L’immunothérapie est certes porteuse de grands espoirs, dans de nombreux cancers. Leur risque probablement le plus limitant, et impressionnant, reste leur effet paradoxal, en quelque sorte, parfois observé avec des tumeurs qui « flambent ». Les cas commencent à être colligés. Reste [...]