19/112014 L’apoptose par l’activité physique Des souris pratiquant une activité physique ont un taux plus élevé de protéine p53, Bax et de la caspase 3 activée, toutes trois impliquées dans l’apoptose, qui pourrait expliquer le rôle anti-tumoral de l’activité physique. Plusieurs études épidémiologiques ont déjà démontré que la pratique régulière d’une activité physique diminue le risque de survenue de cancers (sein, colon, œsophage, pancréas etc.) chez les sujets sains et la mortalité par cancer chez les patients traités pour [...]
19/112014 Une mauvaise image liée à la mauvaise humeur en ORL Une association existe entre altération de l’image corporelle et symptômes dépressifs dans les cancers ORL dès la fin du traitement avec retour à la normale à 12 semaines de la fin des hostilités. Une étude longitudinale prospective a été réalisée par une équipe américaine de Nashville avec pour objectif d’évaluer la relation entre l’atteinte de l’image corporelle et les symptômes dépressifs chez les patients traités pour un cancer ORL. Cette relation [...]
19/112014 La prostatectomie fatigue La prostatectomie totale (PT) permet d’allonger la survie des patients atteints de cancer de prostate, mais est pourvoyeuse d’effets secondaires, 14% des patients ont rapporté une fatigue persistante évoluant vers de la fatigue chronique, après intervention. Une étude longitudinale menée par une équipe Allemande, s’est intéressée à l’évaluation de la prévalence de la fatigue auprès de 329 hommes atteints d’un cancer localisé de la prostate et traités par PT. L’objectif a été de décrire plusieurs [...]
13/112014 TUMEURS ENDOCRINES ENTEROPANCREATIQUES : Pas de fausse note pour CLARINET L’intérêt anti-prolifératif des analogues de la somatostatine avait été cliniquement démontré par l’étude PROMID chez des malades porteurs d’une TNE du midgut, non ou peu progressif, en grande majorité avec un faible envahissement métastatique. L’étude CLARINET récemment publiée dans le NEJM est une 2ème étude de phase III évaluant l’intérêt de l’analogue de la somatostatine (ici le Lanreotide LP 120 mg / 4 semaines) vs placebo chez les patients porteurs de TNE bien différenciées [...]
13/112014 CANCERS GASTRIQUES AVANCES : Quelles chimiothérapies en 1ère ligne ? Avantages du FOLFIRI Si l’irinotecan a largement fait sa place dans le traitement de 2ème ligne du cancer gastrique, sa place en 1ère ligne n’avait jamais été validée. La FFCD, la FNCLCC et le GERCOR se sont unis pour évaluer le FOLFIRI en 1ère ligne par rapport à la chimiothérapie standard internationale ECX (Epirubicine, Cisplatine, Xeloda). 416 malades ont été randomisés entre FOLFIRI (puis ECX en 2ème ligne) vs ECX (puis FOLFIRI en 2ème ligne). L’objectif primaire de l’étude était le temps jusqu’à échec thérapeutique en 1ère ligne (TTF1) comprenant, en plus des critères de [...]
13/112014 CANCERS GASTRIQUES AVANCES : Cancers gastriques avancés avec surexpression de c-MET ? Comment transformer leur pronostic désastreux ? Les seules biothérapies ayant démontré un intérêt dans les cancers gastriques avancés sont le trastuzumab (en cas de surexpression de HER2) et la ramucirumab dont la commercialisation est proche. Le rilotumumab, inhibiteur de la voie c-MET sera sans doute le 3ème larron de l’affaire et pourrait être souverain en cas de surexpression de cette voie. Il s’agit d’une étude de phase 1b-2 sur l’étude d’un anticorps (rilotumumab) dirigé contre la voie de l’Hepatocyte Growth Factor (HGF)/MET associé à la chimiothérapie ECX (epirubicin, cisplatin et capecitabin) dans le traitement du cancer gastrique non résécable ou métastatique. [...]
13/112014 CANCERS DU PANCREAS AVANCES : Quelle 2ème ligne après échec d’une 1ère ligne par gemcitabine ? Le Folfirinox constitue le schéma de 1ère ligne de référence dans la prise en charge des patients porteurs d’un cancer du pancréas métastatique, en bon état général et ne présentant pas de cholestase. Cependant chez des patients âgés ou dont l’état général est précaire, cette option thérapeutique ne peut être retenue et la gemcitabine en monothérapie reste alors indiquée. Mais lors de l’échappement, de quel recours dispose-t-on ? Dans une précédente étude de phase III, le groupe allemand CONKO avait montré la supériorité d’une chimiothérapie à base de 5FU + oxaliplatine (schéma OFF : acide folinique 200 mg/m2 puis 5FU 2000 mg/m2 sur 24h à J1, J8, J15 et [...]
13/112014 CANCER DU PANCREAS RESECABLE : Quel intérêt d’une chimiothérapie néoadjuvante par Gemox ? Dans cet essai de phase II monobras, les auteurs ont évalué l’intérêt d’une chimiothérapie néoadjuvante par Gemox chez 38 malades ayant un cancer du pancréas initialement résécable. Les malades ictériques devaient être drainés endoscopiquement avant inclusion et tous les malades éligibles avaient une coelioscopie afin d’éliminer une extension à distance avant inclusion. La chimiothérapie néoadjuvante consistait en 4 cycles de Gemox et était ensuite suivi d’une chirurgie [...]
13/112014 CARCINOSE PERITONEALE D’ORIGINE COLORECTALE : Réponse histologique complète à la chimiothérapie Une forte valeur pronostique dans le traitement curatif de la carcinose péritonéale d’origine colorectale La carcinose péritonéale d’origine colorectale peut être curable au prix d’une procédure thérapeutique rigoureuse comprenant une chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une cytoréduction chirurgicale avec ou sans chimiothérapie intrapéritonéale hyperthermique. Voici dans ce cadre une étude apportant des données nouvelles sur les [...]
13/112014 CANCERS COLORECTAUX : Rôle préventif de l’aspirine ? Oui mais seulement en cas de concentration plasmatique haute de MIC-1 MIC-1 (Macrophage Inhibitory Cytokine-1) correspond à un médiateur de l’inflammation. Il appartient à la superfamille du TGFβ. Son activité est pléiotropique et différentes données expérimentales plaident en faveur d’une interaction avec le processus de cancérogenèse. L’objectif du travail de Mehta et al. était d’évaluer l’impact de la concentration plasmique de MIC-1 sur le risque de cancer colorectal, à partir de l’étude de 618 patients avec cancer colorectal incident et de 950 témoins indemnes appariés inclus [...]
13/112014 CANCERS COLORECTAUX METASTATIQUES : Mieux vaut être ni trop vieux ni trop jeune ! L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact pronostique de l’âge dans le cancer colorectal métastatique (CCRm). Un total de 20 223 patients issus de 24 essais de 1ère ligne métastatique (1997 à 2010) et inclus dans la database de la fondation ARCAD ont été analysés. Sur les 20 223 patients, 3 051 (15%) étaient âgés de moins de 50 ans. L’âge était corrélé à la survie sans progression (p<0,001) et à la survie globale (p<0,001), avec un pronostic significativement moins bon chez les patients les [...]
13/112014 CANCERS DE L’ANUS : De nouvelles données de l’essai ACT II La prise en charge des cancers du canal anal repose sur la radiothérapie exclusive ou la radiochimiothérapie à base de 5FU et de cisplatine ou de mitomycine C. Voici des données actualisées récemment publiées (1) de l’essai britannique ACT II précisant notamment les taux de survie à long terme et les raisons du recours à une colostomie. Il s’agissait de comparer chez 884 patients atteints d’un carcinome épidermoïde de l’anus (canal anal pour 84% d’entre eux) deux modalités de radio-chimiothérapie concomitante (radiothérapie associée à la combinaison 5-FU+Mtitomycine C ou à la combinaison 5-FU+CDDP) et d’évaluer l’intérêt d’une [...]
12/112014 Arthralgies et anti-aromatases : on saurait pourquoi. Longtemps ignoré, le mécanisme pharmaco-physiopathologique des arthralgies des femmes ménopausées traitées par anti-aromatases pour leur cancer du sein serait identifié … Du moins, il y a une piste à suivre. Il y a peu, au Palliative Care Symposium organisé par la société américaine de cancérologie, un orateur présentait des recommandations de prise en charge des douleurs articulaires provoquées par les anti-aromatases chez les femmes ménopausées avec un cancer du [...]
12/112014 PFS : utile ou futile ? Depuis maintenant plusieurs années le débat fait rage autour du cetuximab et du bevacizumab sans que personne ne puisse réellement trancher. Des protagonistes de l’histoire font un point sur l’utilité de la survie sans progression dans l’éditorial du dernier numéro de JCO. L’auteur principal (Alan Venook) et le « discussant » (Josep Tabernero) de la fameuse étude CALGB/SWOG 80405 présentée au congrès américain de cancérologie en juin 2014 [Venook A et al. ASCO®2014, Abs LBA3], se sont associés dans un éditorial pour discuter [...]
12/112014 Vandetanib et cancer bronchique non à petites cellules ? Autour d’un cas patient, les auteurs discutent de l’utilité du vandetanib chez des patients avec un cancer bronchique présentant des mutations RET. Je me méfie toujours des « case reports » … Autour d’un seul cas patient, sans autre forme d’étude et de rationnel scientifique, il arrive parfois que des « appentis sorciers » se mettent à tester des stratégies thérapeutiques désespérées chez des patients [...]
12/112014 Tamoxifène et antidépresseurs : il faut switcher ! Au congrès de la société européenne de cancérologie, des auteurs ont proposé des stratégies thérapeutiques antidépressives chez les femmes traitées par tamoxifène. Binkhorst et al. ont évalué la faisabilité de la substitution du traitement antidépresseur chez des femmes avec un cancer du sein, traité par tamoxifène et recevant un antidépresseur [ESMO®2014, Abs. 322P]. La question de la faisabilité ne devrait même [...]
7/112014 Le crizotinib : efficace aussi chez les CBNPC avec réarrangement ROS-1. ROS 1 et crizotinib, pensez à ACSE ! Alice Shaw et son équipe rapportent dans cet article incontournable les résultats du sous groupe de CBNPC porteurs d’un réarrangement ROS-1 traités par crizotinib dans l’essai de phase 1 ayant inclus les patients ALK transloqués (1). En 2009 un [...]
7/112014 Sous crizotinib, pensez à surveiller la fonction rénale ! Une baisse le plus souvent réversible du débit de filtration glomérulaire peut être observée sous crizotinib, différents mécanismes physiopathologiques peuvent en être la cause. Le crizotinib est une petite molécule, ATP compétitive, inhibitrice d’ALK, ROS1 et MET. Les effets indésirables les plus connus sont des troubles gastro-intestinaux, une élévation des transaminases, une diminution rapide du taux de testostérone libre chez les hommes et [...]
7/112014 “Les reco de l’ESMO® (chapitre 2)” L’article du jour est une conférence de consensus de l’ESMO® qui traite du diagnostic histologique et biomoléculaire des cancers broncho-pulmonaires (CBP). Les recommandations publiées sont exhaustives et méritent une lecture vu la place importante de l’anatomopathologie dans notre pratique. Les premières recommandations concernent la gestion des prélèvements. Au sein de celles-ci, se confirme la faisabilité des testings biomoléculaires pour EGFR et ALK sur les prélèvements cytologiques. La réalisation d’un cytobloc est la technique à privilégier. Les prélèvements obtenus [...]
7/112014 Stade I à risque : résection infra lobaire ou irradiation stéréotaxique ? CBNPC de stade I à risque opératoire, résection chirurgicale infralobaire ou irradiation stéotaxique. Cette étude monocentrique japonaise rétrospective comprend 115 patients irradiés et 65 patients opérés, entre 2003 et 2009. Les résections infralobaires ont été réalisées sous vidéo-thoracoscopie : 39 wedge-resection et 26 segmentectomies. Aucune chimiothérapie adjuvante n’a été administrée. Les irradiations stéréotaxiques [...]