4/122015 « Ah Zut, Déjà…les résistances » Oui, zut, déjà : on vient à peine d’avoir l’ATU de l’AZD 9291 que déjà les publications sur les modes de résistance acquise à ce TKI apparaissent... La publication principale concernant l’efficacité de cette molécule date de cette année1 : en cas de résistance survenant sous TKI de EGFR de première ou deuxième génération est médiée par la T790M, le taux de réponse objective sous AZD est de [...]
4/122015 De la radiothérapie stéréotaxique chez les mutés EGFR métastatiques ? L’équipe de L. Sequist a analysé l’ensemble des progressions des patients porteurs d’un CBNPC avec mutation activatrice de l’EGFR (L858R, délétion exon 19) au stade métastatique traités par EGFR-TKI. L’objectif de cette analyse est de rechercher si sous EGFR-TKI la maladie tumorale résiduelle a été à un moment ou un autre techniquement accessible à une radiothérapie stéréotaxique (SBRT) de consolidation dont l’objectif est de prolonger la survie sans progression. Des scanners thoraco-abdomino-pelviens avec ou sans PET-scan ont été réalisés avant initiation de l’EGFR-TKI puis environ toutes les 8 semaines. Une imagerie cérébrale n’était pas imposée mais réalisée sur signes cliniques d’appels ou à la discrétion du clinicien. Les progressions [...]
4/122015 Une jolie revue sur les fameuses « biopsies liquides » ou la recherche de l’ADN tumoral circulant Voici une revue très complète et synthétique sur un sujet hautement d’actualité qu’est la recherche de l’ADN tumoral circulant chez les CBNPC notamment porteurs de voies d’addiction oncogénique tels que l’EGFR. Ah les fameuses biopsies liquides…qu’est ce ? Comment ? Pourquoi faire ? Après la lecture de cet article, vous saurez tout (ou presque !). On doit la découverte de l’ADN circulant par Mandel en 1945, suivi des équipes de Bendich en 1965 et Léon en 1978 qui individualisent l’ADN tumoral circulant. De nombreuses hypothèses expliquent la présence d’ADN d’origine tumorale circulant chez les patients [...]
4/122015 Pour le CPC, l’âge ne change rien à l’affaire, quand la radio-chimiothérapie marche, elle marche. Cette étude rétrospective à partir de la National Cancer Data Base a permis l’extraction de 8637 patients de plus de 70 ans suivis entre 2003 et 2011 pour CPC localisés (stade I à III) traités par chimiothérapie (43,7%) ou radiochimiothérapie (56,3%). En analyse multivariée, l’accès à la radiothérapie diminue avec l’âge, le stade avancé (III), le sexe féminin et les comorbités. Plus étonnant, il diminue également en analyse univariée avec un revenu élevé et un lieu de résidence en zone urbaine [...]
4/122015 « One shot ? » : Prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules de stade I inopérables : une seule séance de radiothérapie en condition stéréotaxique SBRT ? Si l’utilisation de la SRBT est un standard pour la prise en charge des cancers bronchiques périphériques stades I inopérables, reste à définir les meilleures modalités en terme de toxicité/efficacité Une étude de phase II randomisée a comparé deux schémas de traitement par SBRT pour des tumeurs bronchiques périphériques T1 ou T2N0M0 inopérables : un schéma en dose unique délivrant 34 Gy en une fraction (bras 1) et un schéma délivrant [...]
3/122015 CANCER RECTAL Préservation d’organe : un objectif en vue mais sous strictes conditions ! Le traitement carcinologique conservateur du cancer du rectum ou la procédure « Wait and See » est une approche thérapeutique innovante (Ann surg 2004, 240 :711-7) non encore validée et actuellement testée en France au sein du groupe de recherche GRECCAR. Dans ce [...]
3/122015 CHIRURGIE DU CANCER RECTAL Exérèse totale du mésorectum (ETM) de bas en haut par voie trans-anale ou de haut en bas par cœlioscopie Les auteurs ont comparé rétrospectivement les résultats opératoires de 37 patients opérés par voie trans-anale de bas en haut à ceux de 37 patients opérés avec ETM cœlioscopique de haut en bas. Les 2 groupes étaient comparables sauf pour la [...]
3/122015 TRAITEMENT ADJUVANT DES CANCERS COLIQUES MOSAIC : bénéfice du FOLFOX confirmé à long terme, y compris chez les MSI et les BRAF muté ! Ce nouvel article rapporte les résultats à 10 ans et selon le statut MSI et le statut mutationnel de BRAF de l’essai MOSAIC qui avait permis de démontrer la supériorité du FOLFOX sur le LV5FU2 en adjuvant des cancers coliques [...]
3/122015 CANCERS COLIQUES DE STADE III Quel est l’impact de la race sur le statut mutationnel BRAF/KRAS et la survie ? L’impact du groupe ethnique sur le statut mutationnel BRAF/KRAS et sur la survie des patients atteints de cancers coliques de stade III a été évalué à partir des patients atteints de cancers coliques de stade III inclus dans l’essai de [...]
3/122015 MÉTASTASES HÉPATIQUES D’ORIGINE COLORECTALE La Chimiothérapie intra-artérielle peut être intensifiée en cas de métastases hépatiques non résécables : résultats de l’étude OPTILIV L’étude OPTILIV est une phase II monobras dont l’objectif était d’évaluer, sur une population de patients prétraités pour un cancer colorectal métastatique non résécable et KRAS non muté, une chimiothérapie intra-artérielle basée sur une trithérapie (irinotecan, oxaliplatine et 5FU) associée [...]
3/122015 CANCERS COLORECTAUX MÉTASTATIQUES AVEC MUTATION DE BRAF L’inhibition seule de BRAF ne suffit pas La mutation V600E de BRAF, présente dans 5 à 8% des cancers colorectaux métastatiques (CCRm), est associée à un mauvais pronostic. Le vemurafenib, inhibiteur oral de BRAF V600E muté, s’est montré très efficace dans les mélanomes métastatiques porteurs de cette [...]
3/122015 DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL Quel est le rythme optimal de surveillance en cas de risque familial ? En cas d’antécédent familial de CCR, on recommande un dépistage par coloscopie. Cependant, sur le plan international les recommandations concernant le rythme de coloscopie varient (3, 5 ou 6 ans). Une étude néerlandaise (FACTS trial) a évalué de façon multicentrique, [...]
3/122015 CANCERS GASTRIQUES HÉRÉDITAIRES La mutation de CDH1 principalement en cause La prise en charge des individus avec mutation constitutionnelle du gène CDH1 est complexe et l’indication de gastrectomie totale prophylactique à un jeune âge repose en particulier sur la mise en évidence quasi-constante de petits foyers d’adénocarcinomes in situ sur [...]
3/122015 CANCER GASTRIQUE HÉRÉDITAIRE Les critères de recherche internationaux sont très pertinents Un syndrome de prédisposition héréditaire au cancer gastrique de type diffus (CGD) lié à une mutation du gène CDH1 doit être recherché en présence des critères d’International Gastric Cancer Linkage Consortium (1) : 1 cas de CGD < 40 ans [...]
3/122015 CHIRURGIE DU CANCER DU PANCRÉAS Duodénopancréatectomie céphalique (DPC) : la voie ouverte reste préférable A partir de la base nationale administrative américaine dédiée au cancer, 983 patients opérés d’une DPC cœlioscopique entre 2010-2011 ont été comparés à 6 078 patients opérés par voie ouverte sur la même période. L’approche coelioscopique était réalisée dans 92% [...]
3/122015 Meilleure compréhension des altérations génétiques dans les lésions mélanocytaires. Des marqueurs diagnostiques et pronostiques à la clé ? Et de potentielles nouvelles cibles thérapeutiques à terme ? Les mutations mises en évidences dans les lésions mélanocytaires commencent à être bien caractérisées. Cet article analyse l’évolution de ces mutations en fonction du sous type de lésion. Le mélanome est une des tumeurs qui présente le plus de mutations. Cependant, le délai et l’ordre d’apparition de ces mutations entre un nævus bénin, un nævus dysplasique/intermédiaire, un mélanome in situ et un mélanome invasif ne sont pas connus. [...]
3/122015 La transcription alternative induit l’expression d’ALK. Implications en cancérologie Un nouveau processus impliqué dans l'oncogénèse : la transcription alternative d'ALK. Ou comment induire l'expression anormale d'une protéine sans mutation de l'ADN Cet article décrit la découverte, après une étude de l’expression différentielle des exons dans 2 mélanomes et un carcinome thyroïdien métastatique, d’une nouvelle isoforme d’ALK. Par la suite un large screening des bases génomiques tumorales (TCGA) retrouve cette anomalie dans [...]
3/122015 Ipilimumab : perfusion plus rapide, tolérance inchangée L’ipilimumab est classiquement administré lors d’une perfusion de 90 minutes. Afin d’optimiser le fonctionnement de nos structures hospitalières et d’améliorer la qualité de vie des malades une évaluation de la tolérance d’une perfusion sur une durée de 30 minutes a été faite dans ce travail. Cette étude a testé une durée de perfusion de l’ipilimumab de 30 minutes sur 595 patients incluant 2 507 perfusions. La durée de perfusion dans l’AMM est de 90 min à 3 mg / kg, et de même à la [...]
3/122015 La survenue d’un vitiligo semble associée à la réponse tumorale chez les patients traités par pembrolizumab Le risque de développer un vitiligo est estimé à 10 fois celui de la population générale chez les patients atteints d’un mélanome(1). L’association entre la survenue d’un vitiligo et une meilleure réponse aux immunothérapies (interferon et anti-CTLA4) a été suggérée (2) mais aucune donnée n’a été publiée en ce qui concerne les anti-PD1. L’objectif des auteurs était d’évaluer la fréquence de survenue d’un vitiligo au sein d’une cohorte prospective de 67 patients atteints de mélanome métastatique (pour majorité de stade 4) traités par pembrolizumab au cours d’un essai de phase 1 et de [...]
3/122015 Effets des inhibiteurs de mTOR sur les angiofibromes et les plaques peau de chagrin dans la sclérose tubéreuse de Bourneville Les inhibiteurs de mTor (sirolimus et everolimus) sont connus pour avoir une action anti-tumorale dans la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Dans cet article, les auteurs ont cherché à mettre en évidence l’effet des inhibiteurs de mTOR (prescrits pour lymphangiomyomatose pulmonaire) sur les manifestations cutanées (angiofibromes, plaques peau de chagrin et fibromes péri-unguéaux) de la STB chez 14 patients de manière [...]