3/122015 CANCER RECTAL Préservation d’organe : un objectif en vue mais sous strictes conditions ! Le traitement carcinologique conservateur du cancer du rectum ou la procédure « Wait and See » est une approche thérapeutique innovante (Ann surg 2004, 240 :711-7) non encore validée et actuellement testée en France au sein du groupe de recherche GRECCAR. Dans ce [...]
3/122015 CHIRURGIE DU CANCER RECTAL Exérèse totale du mésorectum (ETM) de bas en haut par voie trans-anale ou de haut en bas par cœlioscopie Les auteurs ont comparé rétrospectivement les résultats opératoires de 37 patients opérés par voie trans-anale de bas en haut à ceux de 37 patients opérés avec ETM cœlioscopique de haut en bas. Les 2 groupes étaient comparables sauf pour la [...]
3/122015 TRAITEMENT ADJUVANT DES CANCERS COLIQUES MOSAIC : bénéfice du FOLFOX confirmé à long terme, y compris chez les MSI et les BRAF muté ! Ce nouvel article rapporte les résultats à 10 ans et selon le statut MSI et le statut mutationnel de BRAF de l’essai MOSAIC qui avait permis de démontrer la supériorité du FOLFOX sur le LV5FU2 en adjuvant des cancers coliques [...]
3/122015 CANCERS COLIQUES DE STADE III Quel est l’impact de la race sur le statut mutationnel BRAF/KRAS et la survie ? L’impact du groupe ethnique sur le statut mutationnel BRAF/KRAS et sur la survie des patients atteints de cancers coliques de stade III a été évalué à partir des patients atteints de cancers coliques de stade III inclus dans l’essai de [...]
3/122015 MÉTASTASES HÉPATIQUES D’ORIGINE COLORECTALE La Chimiothérapie intra-artérielle peut être intensifiée en cas de métastases hépatiques non résécables : résultats de l’étude OPTILIV L’étude OPTILIV est une phase II monobras dont l’objectif était d’évaluer, sur une population de patients prétraités pour un cancer colorectal métastatique non résécable et KRAS non muté, une chimiothérapie intra-artérielle basée sur une trithérapie (irinotecan, oxaliplatine et 5FU) associée [...]
3/122015 CANCERS COLORECTAUX MÉTASTATIQUES AVEC MUTATION DE BRAF L’inhibition seule de BRAF ne suffit pas La mutation V600E de BRAF, présente dans 5 à 8% des cancers colorectaux métastatiques (CCRm), est associée à un mauvais pronostic. Le vemurafenib, inhibiteur oral de BRAF V600E muté, s’est montré très efficace dans les mélanomes métastatiques porteurs de cette [...]
3/122015 DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL Quel est le rythme optimal de surveillance en cas de risque familial ? En cas d’antécédent familial de CCR, on recommande un dépistage par coloscopie. Cependant, sur le plan international les recommandations concernant le rythme de coloscopie varient (3, 5 ou 6 ans). Une étude néerlandaise (FACTS trial) a évalué de façon multicentrique, [...]
3/122015 CANCERS GASTRIQUES HÉRÉDITAIRES La mutation de CDH1 principalement en cause La prise en charge des individus avec mutation constitutionnelle du gène CDH1 est complexe et l’indication de gastrectomie totale prophylactique à un jeune âge repose en particulier sur la mise en évidence quasi-constante de petits foyers d’adénocarcinomes in situ sur [...]
3/122015 CANCER GASTRIQUE HÉRÉDITAIRE Les critères de recherche internationaux sont très pertinents Un syndrome de prédisposition héréditaire au cancer gastrique de type diffus (CGD) lié à une mutation du gène CDH1 doit être recherché en présence des critères d’International Gastric Cancer Linkage Consortium (1) : 1 cas de CGD < 40 ans [...]
3/122015 CHIRURGIE DU CANCER DU PANCRÉAS Duodénopancréatectomie céphalique (DPC) : la voie ouverte reste préférable A partir de la base nationale administrative américaine dédiée au cancer, 983 patients opérés d’une DPC cœlioscopique entre 2010-2011 ont été comparés à 6 078 patients opérés par voie ouverte sur la même période. L’approche coelioscopique était réalisée dans 92% [...]
3/122015 Meilleure compréhension des altérations génétiques dans les lésions mélanocytaires. Des marqueurs diagnostiques et pronostiques à la clé ? Et de potentielles nouvelles cibles thérapeutiques à terme ? Les mutations mises en évidences dans les lésions mélanocytaires commencent à être bien caractérisées. Cet article analyse l’évolution de ces mutations en fonction du sous type de lésion. Le mélanome est une des tumeurs qui présente le plus de mutations. Cependant, le délai et l’ordre d’apparition de ces mutations entre un nævus bénin, un nævus dysplasique/intermédiaire, un mélanome in situ et un mélanome invasif ne sont pas connus. [...]
3/122015 La transcription alternative induit l’expression d’ALK. Implications en cancérologie Un nouveau processus impliqué dans l'oncogénèse : la transcription alternative d'ALK. Ou comment induire l'expression anormale d'une protéine sans mutation de l'ADN Cet article décrit la découverte, après une étude de l’expression différentielle des exons dans 2 mélanomes et un carcinome thyroïdien métastatique, d’une nouvelle isoforme d’ALK. Par la suite un large screening des bases génomiques tumorales (TCGA) retrouve cette anomalie dans [...]
3/122015 Ipilimumab : perfusion plus rapide, tolérance inchangée L’ipilimumab est classiquement administré lors d’une perfusion de 90 minutes. Afin d’optimiser le fonctionnement de nos structures hospitalières et d’améliorer la qualité de vie des malades une évaluation de la tolérance d’une perfusion sur une durée de 30 minutes a été faite dans ce travail. Cette étude a testé une durée de perfusion de l’ipilimumab de 30 minutes sur 595 patients incluant 2 507 perfusions. La durée de perfusion dans l’AMM est de 90 min à 3 mg / kg, et de même à la [...]
3/122015 La survenue d’un vitiligo semble associée à la réponse tumorale chez les patients traités par pembrolizumab Le risque de développer un vitiligo est estimé à 10 fois celui de la population générale chez les patients atteints d’un mélanome(1). L’association entre la survenue d’un vitiligo et une meilleure réponse aux immunothérapies (interferon et anti-CTLA4) a été suggérée (2) mais aucune donnée n’a été publiée en ce qui concerne les anti-PD1. L’objectif des auteurs était d’évaluer la fréquence de survenue d’un vitiligo au sein d’une cohorte prospective de 67 patients atteints de mélanome métastatique (pour majorité de stade 4) traités par pembrolizumab au cours d’un essai de phase 1 et de [...]
3/122015 Effets des inhibiteurs de mTOR sur les angiofibromes et les plaques peau de chagrin dans la sclérose tubéreuse de Bourneville Les inhibiteurs de mTor (sirolimus et everolimus) sont connus pour avoir une action anti-tumorale dans la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Dans cet article, les auteurs ont cherché à mettre en évidence l’effet des inhibiteurs de mTOR (prescrits pour lymphangiomyomatose pulmonaire) sur les manifestations cutanées (angiofibromes, plaques peau de chagrin et fibromes péri-unguéaux) de la STB chez 14 patients de manière [...]
3/122015 Mycosis fungoïdes avancés et syndrome de Sézary : identification de groupes pronostiques Le mycosis fungoïdes avancés et syndrome de Sézary sont 2 pathologies très hétérogènes en termes de pronostic. Afin de définir des groupes pronostics, des facteurs prédictifs de survie ont pu être identifiés à l’aide de ce travail… Ce groupe collaboratif a étudié le pronostic et les facteurs pronostiques dans les mycosis fongoïdes avancés et les syndromes de Sézary. En effet, la majorité des études sur ce sujet sont monocentriques avec de faibles effectifs en raison de la [...]
3/122015 La présence d’une maladie moléculaire résiduelle n’a pas de valeur pronostique dans le MF Il n'existe pas à ce jour de facteur pronostic permettant d'évaluer le risque de récidive d'un mycosis fongoïde après obtention d’une rémission complète. Cette étude a pour objectif d'évaluer l'impact de la maladie moléculaire résiduelle (MMR) sur ce risque de récidive. Un réarrangement monoclonal du TCR est détecté au diagnostic dans 57 à 75% des stades précoces de mycosis fungoïdes (MF) (1). Une étude pilote a montré qu’une une maladie moléculaire résiduelle (MMR) était détectable en peau préalablement traitée chez 31% [...]
2/122015 Informer les généralistes pour diminuer les urgences Les médecins généralistes sont de plus en plus impliqués dans le traitement des patients atteints de cancer, avec un rôle important de coordination et de premier recours, mais se sentent assez peu informés sur les traitements anticancéreux et les effets secondaires associés. Une meilleure communication avec les centres de traitement est nécessaire, pour une prise en charge globale et rapprochée. Cette étude prospective, multicentrique, et interventionniste visait à évaluer la mise en œuvre de fiches d’aide à la prise en charge décrivant les effets secondaires des médicaments anticancéreux utilisés pour les traitements des cancers digestifs et gynécologiques. Des entrevues téléphoniques [...]
2/122015 Aborder le pronostic : plus réaliste et sans stress Aborder le pronostic et l’espérance de vie d’un patient atteint d’un cancer métastatique est toujours un exercice difficile pour les oncologues mais néanmoins important dans la prise en charge des patients. Une précédente évaluation conduite chez plus de 1100 patients avait rapporté que 74% des patients suivis pour un cancer colorectal ou bronchique métastatique n’avaient pas compris que la chimiothérapie ne serait pas curative, soulevant le problème de compréhension par les [...]
2/122015 Faut-il compter avec la Médecine Traditionnelle Chinoise ? La médecine traditionnelle chinoise pourrait apporter des solutions supplémentaires dans le traitement du cancer, comme elle vient d’en apporter dans le paludisme. Le NCI américain a lancé un vaste programme de recherche afin d’explorer ces « nouvelles » voies thérapeutiques. Rigueur et ouverture culturelle sont de mise. Avec la nomination du chinois Tu Youyou au Nobel de Physiologie Médicale et une majoration de 35% des ventes d’herbes (pour un marché annuel de 2,7 milliards de dollars), on peut dire que la médecine traditionnelle chinoise est à la [...]