27/042017 Focus sur le mélanome compliquant un nævus congénital. Le risque de survenue de mélanome sur nævus congénital (NC) est faible (1 à 2%)1 et variable selon le phénotype clinique. Néanmoins la présence de NC est le facteur de risque principal de survenue de mélanome dans l’enfance et nous savons que ces mélanomes compliquant un NC sont particulièrement agressifs. De plus son diagnostic clinique et histologique est souvent difficile, nécessitant une bonne connaissance de cette pathologie. Cette revue de la littérature associée à l’expérience de 25 ans d’un institut de pédiatrie de Londres permet une meilleure connaissance de cette pathologie. Cet article rapporte qu’une mutation NRAS est retrouvée dans 80% des cas de NC multiples ou [...]
27/042017 Etude de phase 3, randomisée, ouverte et multicentrique du bimetinib contre la dacarbazine chez les patients atteints d’un mélanome avancé muté NRAS (NEMO) Les thérapies ciblées existantes s’adressent aux mélanomes mutés BRAF V600. Il n’existe pas à ce jour de thérapie ciblée pour les mélanomes mutés NRAS ou KIT. Les immunothérapies sont néanmoins indiquées dans ce type de mélanome. La présente étude a testé l’efficacité et la sécurité du bimetinib comparé à la dacarbazine, molécule de référence au moment de l’étude, chez les patients avec un mélanome muté NRAS. L’étude NEMO est en cours, incluant des patients avec un [...]
27/042017 Effet du vemurafenib sur les métastases cérébrales de mélanome. Les métastases cérébrales sont fréquentes en cas de mélanome métastatique, de mauvais pronostic et semblent moins sensibles aux différentes thérapeutiques (immunothérapies/thérapie ciblées) que les autres métastases viscérales. Le vemurafenib ayant montré un effet dans une étude antérieure en cas de métastases cérébrales symptomatiques, les auteurs ont décidé d’étudier le vemurafenib dans 2 groupes de patients avec métastases cérébrales de mélanome : métastases pré-traitées ou pas. L’objectif principal était [...]
27/042017 Ipilimulab seul ou en combinaison avec le nivolumab après progression sous anti-PD-1 dans le mélanome avancé. Les anti-PD-1 seuls (pembrolizumab P et nivolumab N) ou en association à l’ipilimumab (I) ont démontré leur efficacité en taux de réponse objective et en survie sans progression contre l’I. Les anti-PD-1 ont montré une efficacité aussi bien chez les patients naïfs que chez les patients pré-traités par I. Il existe peu de données de l’effet de I seul ou en combinaison avec le N après progression sous anti-PD-1. La présente étude multicentrique et rétrospective a étudié les patients traités par N (1 ou 3 mg/kg) et I (1 ou 3 mg/kg) ou I (3 mg/kg) seul après un échec sous traitement par anti-PD-1. Les patients, les caractéristiques tumorales [...]
27/042017 Évaluation de la photothérapie dynamique associée au laser ablatif fractionné pour le traitement du carcinome épidermoïde microinvasif Le pronostic du carcinome épidermoïde micro-invasif, infiltrant seulement le derme papillaire (Clark II) est différent du carcinome épidermoïde invasif mais le traitement de référence est chirurgical, parfois problématique. La photothérapie dynamique classique (MAL-PDT) a montré une efficacité pour le traitement de la maladie de Bowen et des kératoses actiniques mais son action reste superficielle; l’association avec le laser ablatif fractionné avant la PDT peut permettre une efficacité plus en profondeur sur des lésions micro-invasives. Effet de la photothérapie dynamique avec ou sans laser fractionné ablatif chez les patients présentant un carcinome épidermoïde micro-invasif. Essai clinique randomisé. Cette étude a pour but de comparer l’efficacité du laser ablatif fractionné associé à la photothérapie dynamique (AFL-PDT) [...]
27/042017 Un antécédent de carcinomes épidermoïdes et/ou de carcinomes baso-cellulaires expose à un sur-risque de mélanomes. L’association entre mélanomes (MM) et autres cancers cutanés (=CC, incluant les carcinomes épidermoïdes (CE) et les carcinomes baso-cellulaires(CBC)) n’est pas vraiment connu. Les auteurs de cette étude ont cherché à voir s’il y avait un lien entre ces 2 types de cancers cutanés par une grande analyse prospective regroupant 3 cohortes de patients aux Etats-Unis ayant répondu initialement à un questionnaire médical : [...]
25/042017 Deux questions pour les lymphomes de Hodgkin localisés : doit-on faire une TEP après 2 cures ? Doit-on garder la radiothérapie ? Avec l’association chimiothérapie/radiothérapie (RT), le devenir des lymphomes de Hodgkin (LH) localisés est excellent. La TEP à 2 cures d’ABVD est-elle utile ? Mais surtout, quel est le schéma thérapeutique minimal efficace ? Contexte : Cette étude prend 2 schémas thérapeutiques pour référence : LH localisés favorables, 3 ABVD + RT ; LH localisés défavorables, 4 ABVD + RT. Patients et méthodes : Etude multicentrique randomisée ayant inclus 1950 patients avec un follow-up médian de 4,5 années. [...]
25/042017 Nivolumab post-allogreffe : efficace mais attention… Cette article décrit l’impact du nivolumab dans le lymphome de Hodgkin (LH) après allogreffe, contexte au sein duquel il est licite de craindre une poussée de GVH secondaire à la levée de l’inhibition immunologique par l’anticorps… Introduction : Les LH en rechute post allogreffe de moelle sont réputés de mauvais pronostic, avec peu d’options thérapeutiques. Le nivolumab, anticorps anti-PD-1 approuvé par la FDA pour les LH en rechute ou réfractaire, a montré une efficacité et une tolérance [...]
25/042017 Brentux : pas toujours efficace même si CD30+ Dans cette lettre à Blood, le groupe italien rapporte l’expérience du Brentuximab Vedotin (BV) dans une cohorte de lymphome primitif du médiastin (PMBL) en rechute. Introduction : Les PMBL, sous entité rare de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), se distinguent par des caractéristiques communes aux lymphomes de Hodgkin, notamment l’expression du CD30. Un patient sur 5 rechute dans les 18 mois, avec un pronostic [...]
25/042017 Randomisation entre la main du chirurgien et la sonde du dopplériste. Dans cette étude randomisée, la biopsie ganglionnaire à l’aiguille réalisée par la radiologue à l’aide d’une imagerie doppler offre une sensibilité supérieure à la biopsie chirurgicale, en moins cher, plus rapide et avec moins d’effets secondaires. Contexte : Les progrès récents de l’imagerie doppler par ultrason (power doppler ultrasonography, PDUS) pourraient permettre de guider les biopsies d’adénopathies à l’aiguille (BA) et remplacer la chirurgie. Méthode : Pour répondre à la question, les auteurs ont conduit un essai monocentrique [...]
25/042017 Hodgkin : Comment identifier les non-rattrapables ? Vous allez dire un score pronostique, encore un ! Mais à l’ère des nouveaux agents dans le lymphome de hodgkin, cette étude rétrospective internationale, incluant un grand nombre de patient, propose un score pronostique simple pour isoler les patients en rechute ou réfractaire qui ne bénéficieront pas de l’autogreffe. Contexte : le traitement standard des lymphomes de Hodgkin en rechute comporte une intensification thérapeutique suivie d’une autogreffe. Mais à l’heure des nouveaux agents, les auteurs ont cherché à développer un score permettant d’isoler les patients qui pourront bénéficier d’avantage de [...]
25/042017 «Chemo free »… mais PAS « toxicity-free » ! A l’instar du myélome où pullulent les essais testant des triplets thérapeutiques (intégrant le lenalidomide notamment), plusieurs essais testent cette stratégie dans la prise en charge des lymphomes non Hodgkiniens. Le succès se fait attendre, pour l’instant… Background : Le lymphome à cellules du manteau (LCM) et le lymphome folliculaire (LF) sont deux lymphomes pour lesquels le lenalidomide (Len) et l’idelalisib (inhibiteur de la PI3Kδ) ont montré des signaux d’efficacité intéressants en association l’un et l’autre au rituximab [...]
25/042017 Ibrutinib et vénétoclax : les deux font la paire ? Cette étude démontre un rationnel biologique en faveur de l’association de l’ibrutinib et du vénétoclax qui permet d’augmenter la mort cellulaire par apoptose. Contexte : Le développement rapide des nouvelles thérapies offre de nouvelles perspectives thérapeutiques, mais pose également de nouveaux défis pour trouver la meilleure combinaison possible en termes de tolérance et d’efficacité. On ne dispose pas, le plus souvent, d’un rationnel biologique [...]
25/042017 Un essai prospectif et multicentrique dans les lymphomes cérébraux primitifs du sujet âgé ? C’est possible ! Cette étude a le mérite d’évaluer une stratégie thérapeutique dans une population de patients difficiles et de mettre en avant certaines problématiques spécifiques aux LCP du sujet âgé. Contexte : Il n’y a pas de consensus sur le traitement de 1ère ligne des lymphomes cérébraux primitifs (LCP), en particulier chez les sujets âgés. Les obstacles rencontrés dans cette population sont l’état général souvent altéré et la toxicité des [...]
25/042017 Le profil d’expression génique est-il réalisable sur un échantillon fixé de lymphome à cellules du manteau ? Il n’est classiquement pas possible de faire de la biologie moléculaire de bonne qualité sur un échantillon fixé en paraffine. Cette étude se propose de prouver le contraire sur des échantillons de lymphome à cellules du manteau. Contexte : Les techniques d’analyse d’expression génique (gene expression profiling) semblent très prometteuses pour mieux connaître le pronostic des lymphomes et donc mieux adapter les traitements. Mais ces techniques nécessitent du matériel de bonne qualité et en quantité suffisante, ce qui [...]
25/042017 Le Rituximab n’est pas la panacée universelle ! Améliorer la survie des patients présentant un lymphome de Hodgkin (LH) avec une TEP positive après 2 cycles (TEP2) de BEACOPPesc est un des enjeux importants dans ce lymphome. Dans cet article, l’adjonction de rituximab a été testée dans cet objectif mais n’apporte aucune amélioration. Néanmoins, les auteurs montrent des résultats assez singuliers en particulier l’absence de valeur pronostique de la TEP2 ce qui est contraire à tout ce qui rapporté depuis 10 ans (1) dans le LH avancé… Background : L’essai HD18 posait deux questions chez les patients présentant un LH et traités initialement par 2 BEACOPPesc ; à savoir la désescalade thérapeutique pour les patients présentant une TEP2 négative et l’adjonction de rituximab pour ceux avec une TEP2 positive. [...]
24/042017 Chirurgie versus radiothérapie versus surveillance active : quels effets secondaires rapportés par les patients ? Comparaison prospective en termes de symptomatologie entre prostatectomie, irradiation externe et surveillance active permettant de mieux informer les patients Cette étude prospective a analysé 2550 patients atteints d’un cancer de prostate localisé (T1-T2, PSA<50 ng/ml) sur les critères fonctionnels du score « Expanded Prostate Cancer Index Composite » (EPIC) jusqu’à 36 mois après la prise en charge, soit par prostatectomie (PR) [...]
24/042017 Le pembrolizumab : un nouveau standard en deuxième ligne des carcinomes urothéliaux métastatiques ! Le pembrolizumab en deuxième ligne des carcinomes urothéliaux métastatiques. L’étude KEYNOTE 045, est une étude pivotale internationale multicentrique randomisée de phase III, qui s’est intéressée à la population des patients avec un carcinome urothélial métastatique en échec d’au moins une première ligne de chimiothérapie à base de sels de [...]
24/042017 Données d’efficacité de la chimiothérapie adjuvante dans les Tumeurs des voies excrétrices supérieures . Les tumeurs urothéliales des voies excrétrices supérieures (TVES) représentent 5 à 10% des cancers urothéliaux et sont pour la majorité d’entre elles traitées par néphro-urétérectomie radicale (NUT). S’il existe un rationnel pour administrer une chimiothérapie néo-adjuvante [1], notamment chez les patients à haut risque avec une fonction rénale adéquate, il n’existe en revanche que très peu de preuves pour recommander une chimiothérapie adjuvante (CA). Une méta-analyse récente n’a en effet mis en évidence qu’un bénéfice modeste en survie globale en faveur de la CA [2]. L’absence de robustesse de ces résultats est probablement inhérente aux biais de sélection liés à la qualité des études [...]
24/042017 L’hypofractionnée enfonce le clou. Nouvelle étude de phase III canadienne confirmant la possibilité d’une irradiation modérément hypofractionnée dans les cancers de prostate. Cette étude de phase III de non-infériorité a inclus 1437 patients ayant un cancer de prostate de risque intermédiaire, randomisés entre une irradiation modérément hypofractionnée (60 Gy en 20 séances et 4 semaines) et une irradiation standard (78 Gy en [...]