31/052017 Quels sont les facteurs prédicitifs du clostridium ? Un traitement par chimiothérapie, chirurgie digestive, IPP ainsi que la durée du traitement antibiotique antérieur sont des facteurs de risque de développer une diarrhée à clostridium difficile. L’infection par Clostridium difficile (CDI) est la principale cause de diarrhées iatrogènes chez les patients hospitalisés, notamment chez les patients atteints de cancer à risque plus élevé d’infection : neutropénie, constipation, diarrhées. Cette étude cas témoin australienne avait pour objectif d’identifier [...]
29/052017 Toujours pas de synergie avec le docetaxel dans le cancer de prostate en phase de résistance à la castration ! Le Custirsen en association au docetaxel et à la prednisone pour les patients atteints de cancer de prostate en phase de résistance à la castration (étude SYNERGY) : essai de phase 3 randomisé, multicentrique en ouvert. La clusterine est une protéine chaperonne qui a été associée aux mécanismes de résistance aux chimiothérapies et qui est augmentée lors du stress apoptotique. Le Custirsen est un oligo-nucléotide anti-sens qui inhibe la production de clusterine. L’étude SYNERGY, est une [...]
29/052017 Hormonothérapie et risque cardio-vasculaire : pas de différence entre agonistes et antagonistes. Le risque cardio-vasculaire lié à l’instauration d’une hormonothérapie est largement débattu. Des données préliminaires suggéraient qu’il y avait un risque plus important avec les analogues de la LHRH qu’avec les antagonistes. Dans cette récente analyse portant sur 35 118 patients nouvellement traités par hormonothérapie pour un cancer de la prostate, dont les données ont été extraites à partir des bases de l’assurance maladie, l’impact sur le risque cardio-vasculaire des différentes stratégies [...]
29/052017 Radiothérapie hypofractionnée et résultats à long terme dans le cancer de la prostate à haut risque Résultats à long terme à 9 ans d’une étude de phase III testant le bénéfice d’une irradiation modérément hypofractionnée dans les cancers de prostate Cette étude monocentrique de phase III visait à démontrer qu’une irradiation hypo-fractionnée (HF) (62 Gy en 20 fractions et 5 semaines) devait conduire à moins de toxicité tardive qu’une irradiation normo-fractionnée (NF) (80 Gy en 40 fractions et 8 semaines) [...]
29/052017 TKI et everolimus en alternance dans le cancer du rein avancé : en relais, ils ne permettent pas d’aller plus loin. Peut-on contourner la résistance aux TKI par une alternance entre TKI et mTOR inhibiteurs dans le cancer du rein métastatique ? Même si les mécanismes d’échappement aux TKI ne sont pas tous connus, il est décrit la possibilité d’une re-sensibilisation après une période de wash-out sans anti-angiogénique [1]. Dans ce contexte, le but du travail était de tester l’amélioration du délai [...]
29/052017 Risque de récidive du cancer de prostate localisé : un nouveau biomarqueur nommé ki67 ! Intérêt du marquage Ki-67 pour identifier les cancers de prostate à haut risque de récidive après radiothérapie prostatique ? Cette étude a été menée parmi les patients inclus dans l’essai de phase III du Fox Chase Cancer Center testant le bénéfice d’une irradiation hypofractionnée (70.2 Gy à raison de 2.7 Gy fractions) + hormonothérapie pour des cancers de prostate [...]
29/052017 Cancer du rein : Que faire après progression sous nivolumab ? L’essai de phase III CheckMate 025 a placé le nivolumab comme un des deux traitements de référence en deuxième ligne dans la prise en charge du cancer du rein métastatique. Dans la pratique clinique, il a été rapporté des réponses alors que le bilan radiologique évoquait une progression . Dans cet article, Bernard Escudier a analysé si une efficacité post progression du nivolumab a été observée chez les patients traités dans le cadre de l’essai CheckMate 025. Les patients ayant progressé selon les critères RECIST dans cet essai ont [...]
29/052017 Prise en charge postopératoire du séminome localisé : qui peut le plus peut le moins (et vice versa…) Que choisir entre un traitement adjuvant inutile pour 2/3 des patients ou traiter activement 1/3 des patients au moment de la rechute... Voici une étude supplémentaire danoise dont l’objectif était d’analyser le devenir des patients suivis pour un seminome pur testiculaire localisé à haut risqué de rechute [1](taille sup à 6cm), soit 473 patients au total sur presque 20 ans, et pris [...]
26/052017 Pour se METtre à jour sur les délétions de l’exon 14. Voici une des altérations génomiques rares qui fait de plus en plus parler d’elle en congrès. Elle méritait bien une synthèse, qui est ici très joliment menée par une équipe française avec des schémas explicatifs très clairs. Vous saurez tout sur les délétions de l’exon 14 de MET MET est un récepteur tyrosine kinase transmembranaire dont le ligand est HGF (hepatocyte growth factor) dont la liaison active une cascade de phosphorylation intracellulaire. Le domaine juxta-membranaire du récepteur est encodé par l’exon 14. L’exon 14 contient de nombreux sites [...]
26/052017 La Stéréotaxie pour les tumeurs bronchiques de grande taille : oui mais pas tous les jours. Une analyse a été menée dans 12 institutions ayant une pratique fréquente des traitements par radiothérapie en conditions stéréotaxiques (SBRT) des cancers bronchiques non à petites cellules, dans le but de colliger les données de patients traités pour un cancer bronchique de 5 cm ou plus. L’étude avait pour but de comparer les résultats en fonction du schéma d’étalement de la radiothérapie et en fonction de la localisation centrale ou périphérique de la tumeur. Au total, 92 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules [...]
26/052017 Ne pas rester sur ses ALKis… Cela commence à être une habitude, mais il ne se passe pas un mois sans nouvelle des patients transloqués ALK. Cet acharnement provient sans doute du pronostic : si on s’en réfère au suivi des patients ayant reçu du crizotinib dans le cadre de son ATU, la survie des patients ayant reçu par la suite d’autres anti ALK pourrait aller jusqu’à 7 ans(1). Ainsi, au diagnostic d’une maladie ALK +, il faut s’attendre à suivre ce patient bien plus longtemps qu’un autre, à condition de bien choisir la stratégie de traitement, certaines pouvant lui apporter une plus-value de plusieurs années. L’article reprend les données d’une étude japonaise de phase I / II testant l’alectinib chez des patients suivis pour CBNPC transloqués ALK, ayant déjà reçu de la chimiothérapie mais naïfs d’anti ALK. Les données de survie concernent 46 patients en [...]
26/052017 « La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir » – Pierre Dac Comment devrait évoluer la mortalité par cancer en 2017 ? Réponse dans ce nouvel article de l’équipe de Malvezzi qui a à son actif plusieurs publications autour de ce thème. Il s’agit là d’une mise à jour des publications de 2014, 2015 et 2016. La méthode reste sensiblement la même, celle d’une projection de données chiffrées de la mortalité sur la période 1970-2012 pour la population globale en UE et [...]
26/052017 Insertions de l’exon 20 EGFR et HER2 : prenez soins de vos glycines (et pas qu’au printemps !) Ce travail du Dana-Farber Cancer institute (Boston) est une analyse rétrospective s’intéressant aux tumeurs avec insertion de l’exon 20 du gène EGFR ou de l’exon 20 du gène HER2 (analogie structurelle). La valeur ajoutée de ce travail tient à l’analyse fonctionnelle des altérations identifiées et des perspectives thérapeutiques potentielles qui en découlent pour ce sous-groupe de patients pour qui les ITK de l’EGFR sont souvent mis en échec. En préambule, les auteurs rapportent le taux d’altérations identifiées au sein d’une cohorte de 2789 CBNPC testés pour EGFR et 1901 CBNPC testés pour HER2. Dans le premier échantillon, 44 insertions de l’exon 20 de l’EGFR ont été identifiées (1,7%) [...]
23/052017 Corrélation entre posologie du rituximab et volume métabolique au TEP scanner. Cette étude originale évalue - chez des patients avec lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) - l’impact d’un volume tumoral élevé sur l’exposition au rituximab et le pronostic. Introduction : Des études précoces chez l’homme et sur modèles murins ont montré une corrélation entre la clairance de l’élimination du rituximab et le volume tumoral initial. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du volume métabolique tumoral total initial (TMTV0) [...]
23/052017 Entretien par lenalidomide dans le lymphome diffus à grandes cellules B chez les patients de plus de 60 ans, est-ce une bonne REMARC ? Le lymphome diffus à grandes cellules B (DGCB) est une maladie grave. C’est lors de la première ligne de traitement que nous avons les meilleures chances de guérir nos patients. Un entretien par lenalidomide peut-il améliorer les résultats de notre bon vieux R-CHOP ? Contexte : Le lenalidomide, agent immuno-modulateur, a montré une certaine efficacité dans le lymphome DGCB, surtout dans le sous-type ABC (cellules B activées). Patients et méthodes : Cette étude s’est intéressée aux patients de 60 à 80 ans présentant un lymphome DGCB [...]
23/052017 Un nouveau concept de réponse aux anti-PD-1 : la maladie hyper-progressive ! Pourquoi ne pas essayer de mieux comprendre les réponses aux anticorps monoclonaux anti-PD-1 ? La réponse TEP aux anti-PD-1 pour les lymphomes a fait l’objet d’une publication en 2016 (1) en donnant quelques pistes mais ici les auteurs décrivent une nouvelle catégorie de réponse basée sur la réponse anatomique à la TDM en considérant toute histologie de cancer. Un sujet intéressant qui mène à la description de la notion de maladie hyper-progressive (MHP) sous anti-PD-1… Background : A des nouveaux modes d’action, il faut associer de nouveaux modes d’évaluation de la réponse. C’est le cas des bloqueurs de checkpoint immunitaires (BCI) anti-PD-1 ou anti-PD-L1 qui sont utilisés depuis 2010 en cancérologie solide et depuis 2014 en [...]
23/052017 R-CHOP : Quand 2 égal 3, que fait 6 versus 8. Si le R-CHOP est clairement le traitement de référence dans le lymphome B diffus à grandes cellules, le rythme d’administration peut parfois faire débat, y compris chez le sujet âgé. L’étude présentée apporte un peu plus d’eau au moulin tout en nous donnant des éléments de réponse sur la valeur pronostique des anomalies moléculaires dans cette population. Contexte. : Les résultats finaux de l’étude UK-NCRI ont démontré qu’il n’y avait pas de différence entre 6R-CHOP14 (toutes les deux semaines) et 8R-CHOP21 (toutes les trois semaines) aussi bien en termes d’efficacité que de toxicité. Etant donnée la particularité biologique [...]
23/052017 Une autre façon d’aborder l’axe PD-1/PD-L1 : le dosage de PD-L1 soluble et son rôle pronostique dans les lymphomes B diffus à grandes cellules. Cette étude confirme l’impact pronostique négatif d’un taux sérique élevé au diagnostic de PD-L1 dans les lymphomes B diffus à grandes cellules. Contexte : L’axe PD-1/PD-L1 est un point de contrôle majeur du système immunitaire. L’expression de PD-L1 par les cellules tumorales leur permet d’échapper à la cytotoxicité des cellules T. La production de PD-L1 soluble pourrait avoir un impact pronostique dans les [...]
23/052017 Lymphome folliculaire en progression précoce et idelalisib. Dans cette lettre à Blood, les auteurs rapportent la tolérance et l’efficacité de l’idelalisib dans un sous-groupe de patients atteints de lymphome folliculaire (LF) particulièrement à risque. Introduction : Les patients atteints de LF qui progressent dans les 2 ans suivant le diagnostic présentent une survie significativement diminuée (OS à 5 ans à 50% vs 90%)1. L’idelalisib en monothérapie, indiqué en rechute, pourrait avoir un rôle dans ce [...]
23/052017 Pembrolizumab dans le lymphome de Hodgkin (LH). Quel sera le meilleur inhibiteur du checkpoint immunologique PD-1/PD-L1? L’efficacité des anticorps monoclonaux anti PD-1 est maintenant bien établie dans le LH. Nous connaissons bien en France le nivolumab, mais qu’en est-il du pembrolizumab, dont le développement en hématologie a été réalisé essentiellement aux Etats-Unis ? Contexte : Les cellules de Reed-Sternberg surexprime PD-L1 pour deux raisons majeures : altération de la région 9p24.1 et l’infection par l’EBV. Le LH constitue donc un très bon modèle d’inhibition du checkpoint immunologique PD-1/PD-L1. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude [...]