25/042019 Patients très âgés : candidats sérieux aux immunothérapies anti-PD-1 avec des taux de réponse élevés. Traitement par immunothérapie des patients octogénaires et nonagénaires atteints d’un mélanome métastatique. Les données sur les patients âgés de plus de 65 ans recevant un traitement par anti-PD-1 semblent montrer une meilleure efficacité que chez d’autres patients. Le présent article présente une cohorte de patients de plus de 65 ans atteints d’un [...]
25/042019 Valeur pronostique du taux de LDH chez les patients traités par immunothérapie et thérapie ciblée : méta-analyse. Le taux de LDH est un facteur pronostic connu dans le mélanome métastatique, ce qui semble encore être vérifié avec les nouveaux traitements: immunothérapies (IT) et thérapies ciblées (TC). Cette méta-analyse a pour but de regrouper toutes les données des études avec ces nouvelles thérapies pour quantifier la valeur pronostique du taux de LDH sur l’évolution des patients traités et évaluer la valeur prédictive d’un haut taux de LDH. [...]
25/042019 Intérêt de l’association paclitaxel et trametinib dans le traitement du mélanome métastatique non muté BRAF. Le traitement du mélanome métastatique a été nettement amélioré avec le développement des thérapies ciblées et de l'immunothérapie; cependant, peu d'options sont possibles pour la prise en charge des mélanomes BRAF sauvage en cas d'inefficacité de l'immunothérapie. Les auteurs de cette étude ont donc cherché une nouvelle option thérapeutique pour ces mélanomes en associant ou non une chimiothérapie dite classique (paclitaxel) à un inhibiteur de tyrosine-kinase (trametinib ou pazopanib). Il s’agit d’une étude de phase II randomisée [...]
17/042019 Impact financier des doses fixes des inhibiteurs PD-1/PD-L.1 L’évaluation sur l’année 2017 montre que la dose fixe augmenterait de 16% le budget de dépense pour le Nivolumab et de 30% pour le Pembrolizumab. Si l’avènement des inhibiteurs de checkpoints immunologiques a révolutionné le pronostic de nombreux patients atteints de cancer, l’impact financier pour les systèmes de santé est aussi majeur, avec un prix d’injection variant de 2.000 à > 4.000 euros l’injection. Hors, [...]
17/042019 L’impact sexuel dans le sein. Plus de la moitié des patientes de moins de 35 ans traitées par chimiothérapie contre un cancer du sein présentent des troubles de la sexualité. Les effets indésirables physiques des traitements du cancer du sein sont une ménopause prématurée, l’alopécie, et la fatigue tandis que les effets indésirables psychologiques correspondent à une diminution de l’estime de soi, des troubles de l’image corporelle, une baisse d’intérêt [...]
17/042019 PI3K, connaître les EI. Une revue des effets indésirables liés aux inhibiteurs de PI3K. Les inhibiteurs de PI3K existent déjà en hématologie dans le traitement de LLC (idelalisib) et sont en train d’arriver dans la prise en charge des patients avec un cancer du sein RH+HER2- avec mutation PI3K en association au fluvestrant (alpelisib) [...]
17/042019 Olanzapine coût efficace. L’olanzapine apporte un bénéfice clinique mais également financier à la prévention antiémétique dans la chimiothérapie hautement émétisantes. De récentes études ont suggéré que l’olanzapine, associée à la dexaméthasone et à un antagoniste du récepteur de la sérotonine-3 (5HT3RA), serait efficace dans la prévention des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie (NVCI) hautement émétisante (HEC). Ce travail [...]
17/042019 Le Stent, efficace sur le syndrome cave, oui c’est vrai. La pose d’un stent permet d’améliorer significativement les symptômes liés à un syndrome cave, sans pour autant modifier la survie. Le syndrome de la veine cave (SVC) dû à la sténose de la veine cave supérieure ou de la veine cave inférieure, provoqué par la compression d’une tumeur maligne, est une situation fréquente chez les patients atteints d’un cancer à [...]
17/042019 Pegfilgrastim J1 ou J2 ? Administrer le pegfilgrastim le dernier jour de FOLFOX ou FOLFIRI pourrait être bien toléré et aussi efficace qu’une administration le lendemain. Un des effets indésirables prédominants associés aux schémas classiques de chimiothérapie dans le cancer colo-rectal est la neutropénie, dont l’incidence de grade 3 ou 4 chez les patients recevant FOLFOX ou FOLFIRI serait respectivement de 42% et 46%. Cette étude [...]
16/042019 Des données supplémentaires pour le schéma lenalidomide + rituximab dans le traitement des lymphomes non hodgkiniens indolents. On fonde beaucoup d’espoirs dans le schéma thérapeutique lenalidomide + rituximab (= Revlimid® + Rituximab = R2), ou plus généralement « anticorps anti-CD20 » + lenalidomide. Ce traitement « sans chimio » est largement étudié pour la prise en charge des lymphomes non hodgkinien (LNH) en général. Cette étude s’intéresse en particulier aux lymphomes folliculaires (LF) et aux lymphome de la zone marginale (LZM). Contexte : Les patients atteints d’un LNH indolent répondent généralement bien à l’immuno-chimiothérapie en première ligne. En rechute, la monothérapie par rituximab peut être utilisée, même si ce n’est généralement pas l’option choisie. Pour rappel, le lenalidomide est un agent immunomodulateur. [...]
16/042019 RESONATE : 4ans après. La leucémie lymphoïde chronique (LLC) évolue typiquement par rechutes successives, avec une survie souvent longue, justifiant l’intérêt d’étudier l’impact à long terme des traitements donnés « jusqu'à progression ». Introduction : Les premiers résultats de l’étude RESONATE, qui évaluait l’efficacité d’un traitement par ibrutinib vs ofatumumab, avec un suivi de 9 mois, ont permis de valider l’indication de ce traitement chez des patients présentant une LLC en rechute ou réfractaire [...]
16/042019 Ibrutinib + R-CHOP, la nouvelle référence pour les lymphomes diffus à grandes cellules B de type non-GC ? On ne compte plus le nombre de tentative pour améliorer les résultats du R-CHOP en première ligne du lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB). La majorité des stratégies cherche aujourd’hui à proposer un traitement adapté au statut GC ou non-GC. Ici les auteurs se sont concentrés sur les non-GC, dont on sait que le pronostic est moins bon. Contexte : De nombreuses options thérapeutiques ont été testées sur les LDGCB non-GC. En plus de celle présentée ici, on peut citer le lenalidomide-R-CHOP et le bortézomib-R-CHOP. Dans la présente étude, les auteurs ont cherché à inhiber la voie du BCR [...]
16/042019 R CHOP et Vénétoclax dans les lymphomes : quel schéma pour quels patients ? La surexpression de BCL2 retrouvée dans 15 à 30% des DLBCL est associée à une chimiorésistance et un pronostic plus sombre. Le vénétoclax, inhibiteur de BCL2, se place comme un candidat potentiel pour améliorer le pronostic de ces patients, en association avec la chimiothérapie. Patients et Méthodes : Les patients inclus dans cette étude de phase 1b étaient atteints d’un LNH en première ou deuxième ligne et n’avaient jamais reçu de chimiothérapie de type CHOP. Ils recevaient un traitement par 6 cycles de CHOP (tous [...]
16/042019 On ne gagne pas à tous les coups avec le rituximab ! Après avoir montré un bénéfice en PFS et/ou OS dans la plupart des lymphomes B, il est pertinent de tester son efficacité dans la localisation primitive cérébrale tout en sachant que sa diffusion à travers la barrière hémato-encéphalique est faible comme toutes les grosses molécules mais un peu plus permissive en cas de lymphome. Background : Les lymphomes cérébraux primitifs (LCP) représentent une des localisations les plus difficiles à traiter à cause de la faible pénétration de la plupart des drogues utilisées dans les localisations systémiques dont le rituximab. Les schémas thérapeutiques de 1° ligne [...]
16/042019 Le Burkitt sous l’angle moléculaire. Les auteurs proposent une caractérisation moléculaire du lymphome de Burkitt en prenant en compte l’origine géographique et l’association avec l’EBV. Contexte : Bien que curable avec une chimiothérapie intensive dans les pays développés, le lymphome de Burkitt reste une maladie responsable de nombreux décès en Afrique sub-saharienne et chez les personnes âgées. L’EBV peut être retrouvé dans plus de 90% des [...]
16/042019 LLC et MRD. La mesure de la maladie résiduelle dans la leucémie lymphoïde chronique (LLC) s’impose peu à peu comme un bon surrogate marqueur de la progression chez les patients traités par immunochimiothérapie. Contexte : La mesure de la maladie résiduelle dans la leucémie lymphoïde chronique (LLC) s’impose peu à peu comme un bon surrogate marqueur de la progression chez les patients traités par immunochimiothérapie. Les auteurs l’ont évaluée au sein d’une cohorte traitée [...]
16/042019 Anticancéreux oraux et syndrome dépressif : l’attention sur ces patients fragiles. On en sait peu sur les facteurs de risque de non-observance des patients traités à la maison par thérapies ciblées orales ou hormonothérapie. Une étude française prospective nous montre qu’il existe un lien fort entre non-observance et syndrome dépressif, et également que l’observance chute avec l’augmentation du nombre de co-médicaments. Une bonne raison de valoriser la consultation pharmaceutique chez ces patients à risque ! La question de l’observance est particulièrement importante, que ce soit pour des raisons médicales cliniques (efficacité) que pour des raisons économiques avec le développement de thérapies ciblées orales dont le coût important doit mis en perspective avec ces questions. [...]
16/042019 Non, les externes ne sont pas « nuls » et ne servent pas « à rien » ! Des interventions pharmaceutiques conduites par des étudiants auprès de patients ambulatoires améliorent la sécurité de leur traitement ; comme quoi, des professionnels du médicament, même en formation, peuvent apporter leur pierre à l’édifice de la sécurité des patients et des traitements. Cela peut paraître étonnant, de prime abord, qu’une étude soit nécessaire pour montrer l’intérêt des externes en pharmacie… quand on leur donne du travail autre que de l’ordre de la manutention… Pour être dans un service clinique depuis 20 [...]
16/042019 Que valent les anticorps conjugués dans le traitement du lymphome folliculaire ou B diffus à grandes cellules R/R ? Malgré l’amélioration nette de la prise en charge en 1° ligne, 50% des patients avec un lymphome folliculaire (LF) et 40 % avec un lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC) rechutent à 10 ans. Parmi ces patients, ceux avec un caractère réfractaire, ont un pronostic médiocre. Dans la recherche d’alternatives aux chimiothérapies standards, les anticorps conjugués pourraient être une alternative intéressante. Background : Eu égard à l’apport majeur du brentuximab vedotin dans le lymphome de Hodgkin R/R, les industriels ont développé des drogues ciblant le CD22 (pinatuzumab vedotin= PINA) ou le CD79b (polatuzumab vedotin= POLA) dans les LNH R/R. Pour rappel, ces [...]
16/042019 ProfiLER ou les perspectives de l’oncologie personnalisée. Est-ce utile d’analyser un panel de gènes pour enrichir les traitements anti-tumoraux des patients réfractaires aux traitements conventionnels ? Insatisfait, ProfiLER discute les axes d’améliorations.. Devant la multitude d’essais et articles sur ce type d’approches dites « personnalisées », il est bon de prendre un peu de recul. Ceci est une opinion, sous la forme d’un questionnement, réel et profond. Ne sommes-nous pas en train de [...]