21/052015 Résistance aux BRAF- inhibiteurs : quand les macrophages jouent contre leur camp. De nombreux protocoles d’immunothérapie ont eu pour objet d’amplifier l’action des macrophages. De nouvelles données montrent un effet paradoxal des anti-RAF sur cette population cellulaire. Le micro-environnement peut contribuer à la résistance des cellules tumorales aux thérapeutiques anti-cancéreuses (1). L’objectif des auteurs était d’étudier le rôle joué par les macrophages dans les mécanismes de résistance aux BRAF-inhibiteurs (BRAF-i) en utilisant un système permettant la co-culture de [...]
21/052015 Les anticorps anti-PD-1, plus efficaces et mieux tolérés que l’ipilimumab Après la comparaison d’un anti PD1 à la Dacarbazine (présentée dans un numéro précèdent de votre journal…), nous attendions avec impatience les résultats de cette phase 3 comparant un autre anti PD1 (le Pembrolizumab) à l’ipilimumab : la voici…. Cette étude de phase 3 incluant plus de 800 patients a comparé le pembrolizumab et l’ipilimumab en 1ère ou 2ème ligne de traitement. Trois cohortes de patients ont été étudiées, randomisés 1/1/1 : pembrolizumab 10 mg/kg toutes les 2 semaines, pembrolizumab [...]
21/052015 Ganglion sentinelle : peu d’intérêt pour les carcinomes spino cellulaires Cette étude ne permet pas reellement de conclure sur l’eventuel intérêt (ou non) du ganglion sentinelle dans la prise en charge du carcinome spino cellulaire. Elle apporte par contre des informations intéressantes sur les facteurs associés à un risque élevé de récidive. L’incidence des carcinomes spino cellulaire (CSC) est en augmentation du fait du vieillissement des populations. Le risque métastatique est estimé à 3-6% mais peut atteindre 40% pour les tumeurs à haut risque (1). L’intérêt du prélèvement du ganglion sentinelle [...]
21/052015 Des résultats jamais vus dans le mélanome avec l’association d’anticorps anti-PD-1 et anti-CTLA4 mais aux prix de nombreux effets secondaires Après des résultats très prometteurs en termes de taux de réponse d’une étude de phase 1 associant nivolumab et ipilimumab [Volchok, NEJM, 2013], les résultats de cette phase 2 étaient très attendus. Ces résultats sont confirmés mais une attention particulière qui devra être portée sur la tolérance… Cette étude en double aveugle, randomisée 2 :1, compare l’association nivolumab+ipilimumab (4 cycles de nivolumab 1 mg/kg + ipilimumab 3 mg/kg toutes les 3 semaines puis nivolumab 3 mg/kg toutes les 2 semaines) versus ipilimumab seul (4 perfusions de 3 mg/kg [...]
23/042015 Inhibiteurs de la voie Sonic-Hedgehog : immunothérapie ou thérapie ciblée ? Les inhibiteurs de la voie sonic-hedgog ont offert une nouvelle possibilité thérapeutique pour la prise en charge des carcinomes baso-celullaires (CBB) avancés (1). Les auteurs de ce travail ont analysés une série de biopsies réalisées avant et pendant le traitement afin d’étudier les modifications immunologiques. Inhibiteurs de la voie Sonic-Hedgehog : une autre thérapie ciblée aux effets immunomodulateurs. Les patients étaient traités par vismodegib (n=22) ou sonidegib (n=1), dans le cadres des essais de phase II STEVIE et BOLT. 23 biopsies étaient réalisées avant de débuter [...]
23/042015 Nouvelle étude nivolumab chez patients prétraités. : L’inhibiteur PD-1 est localisé à la surface des lymphocytes T et des pré-B. Son interaction avec son ligand PD-L1 / L2 inhibe l’activation et la prolifération lymphocytaire T. Cette etude évalue l’intérêt d’un anti PD1 (le Nivolumab) dans une population prétraitée par ipilimumab ou anti-BRAF et ipilimumab. Nivolumab contre chimiothérapie chez des patients atteints de mélanome après progression sous traitement par anti-CTLA-4 : une étude randomisée, contrôlée, ouverte de phase 3. La forte expression de PD-1 à la surface des lymphocytes de patients atteints de cancers induit [...]
23/042015 Modifications des cheveux sous vemurafenib: aspects cliniques et physiopathologie Les anomalies des cheveux sous vemurafenib sont rapportées dans 8 à 36% des cas selon les études. Cette étude permet de nous éclairer sur cet effet indésirable 6 patients traités par vemurafenib ont été examinés dans cette étude italienne avant traitement puis mensuellement pour évaluer les éventuels problèmes capillaires ; les outils utilisés étaient : mesure de la densité capillaire et de l’épaisseur des cheveux, trichoscopie, photographies [...]
23/042015 Un peu d’urée là où ça chauffe : syndrome main – pied et inhibiteur de tyrosine kinase Le sorafenib a une indication dans le carcinome hépatocellulaire avancé (CHC). Ses effets dermatologiques les plus fréquents sont le syndrome main – pied (SMP), l’alopécie et le rash. Le SMP se caractérise par une hyperkératose douloureuse localisée aux points de pression, une parakératose, un œdème dermique, des nécroses kératinocytaires. Toutes les études confirment que l’incidence de l’effet secondaire avec le sorafenib est de l’ordre de 45-55%, dont 8-11% de grade 3. L’impotence liée au SMP est responsable de diminution de doses voire d’arrêt du traitement, avec un risque de perte d’efficacité du traitement. Etude randomisée contrôlée sur l’effet prophylactique d’une crème à l’urée sur le syndrome main – pied associé au sorafenib chez les patients atteints d’un hépatocarcinome. Cette étude multicentrique a inclus 64 centres Chinois. Les patients étaient randomisés en 2 [...]
23/042015 Résultats à 3 ans de l’association ipilimumab et fotemustine dans le mélanome métastatique Les résultats de l’association ipilimumab/fotemustine étaient déjà connus. Cette actualisation nous donne les résultats à 3 ans de cette étude italienne. 86 patients dont 20 avec métastases cérébrales asymptomatiques (dont 7 traités antérieurement par radiothérapie) ont été traités, en 1ère ou 2ème ligne, par ipilimumab (4 injections de 10 mg/kg toutes les 3 semaines puis 1 injection toutes les 12 semaines) [...]
23/042015 Dépigmentation vitiligoïde et mélanome : un peu plus de clarté Les essais basés sur l’immunothérapie dans le mélanome ont montré une efficacité variable. La survenue d’effets secondaires immunologiques serait en faveur d’une réponse clinique. Le vitiligo, ou dépigmentation vitiligoide, est classiquement observé dans le mélanome, soit de façon spontanée soit suite à un traitement immunologique. Son incidence semble très variable selon les sources de données (2.8% dans une grande série prospective). Le vitiligo en stade métastatique serait associé à la régression tumorale et à une meilleure survie globale. En l’absence actuelle de biomarqueurs prédictifs de réponse aux immunothérapies, le vitiligo pourrait être un signe visuel de l’immunité anti-mélanome et de réponse au traitement. La présente recherche est une méta-analyse basée sur 137 études publiées, retenues à partie de MEDLINE et EMBASE. Cette recherche incluait 52 étude de phase I (37%), 45 études de phase I/II (32%), 25 études de phase II (18%), 4 [...]
23/042015 Mélanomes de la tête et du cou : des tumeurs hétérogènes ?? Les mélanomes de la tête et du cou représentent une proportion importante des mélanomes et ont un mauvais pronostic (1, 2). L’objectif des auteurs était de comparer les caractéristiques cliniques et histologiques de ces mélanomes à celle des autres mélanomes en Champagne-Ardenne. Ils ont pour ce faire étudié rétrospectivement (sur la période 2004-2011), le registre régional recensant tous les cas de mélanomes (MM) (in situ et invasifs). Pour chaque cas, identifié, les données cliniques et histologiques ainsi que la localisation anatomique ont [...]
23/042015 Adenylyl cyclase soluble : un anticorps aux applications nouvelles dans les lésions mélanocytaires. Le panel des anticorps disponibles ne cesse d’augmenter mais peu sont développés pour répondre à des questions histologiques précises. Deux articles récents soulignent des applications variées de l’adenylyl cyclase soluble (sAC) dans les tumeurs mélanocytaires. La première étude de Solky et Zembowicz rapporte une utilité dans une situation difficile bien courante : l’évaluation des berges des Lentigo Maligna. Selon [...]
25/032015 A la recherche de facteurs prédictifs de réponse sous vemurafenib. Alors que certaines caractéristiques immunologiques sont prédictives de réponse en cas de traitement par anticorps anti-PD1 dans le mélanome, il n’existe, à ce jour, pas de facteurs prédictifs de réponse en cas de traitement par vemurafenib. Les auteurs ont choisi, dans cette étude rétrospective multicentrique portant sur 300 patients, d’évaluer des critères cliniques et paracliniques facilement utilisables en pratique courante avant mise sous vemurafenib, afin de déterminer s’ils pouvaient être prédictifs ou non de la [...]
25/032015 KIT et mélanome : plusieurs nuances de Gray KIT est connu comme une cible potentielle dans certains sous types de mélanome. Son rôle semble cependant hétérogène, certaines variétés de mélanome présentant à l’inverse une inactivation de KIT…. Les rôles de KIT sont donc variables et parfois opposés, selon le type clinique de mélanome… L’équipe de Dalh et al. a publié ses travaux sur le gène KIT dans le mélanome. Le Stem Cell factor (SCF) est un acteur paracrine majeur dans la croissance, la survie, la migration et la différenciation des mélanocytes pendant [...]
25/032015 Combinaison Nivolumab et vaccination en adjuvant dans le mélanome de stade IIIC et IV : des premiers résultats encourageants. L’efficacité du nivolumab a déjà été démontrée dans le mélanome métastatique avec des taux de réponse objective estimés entre 25 et 43% chez les patients ipilimumab naïfs et ipilimumab prétraités (1-2). L’objectif de cette phase 1 était d’évaluer l’intérêt du nivolumab en association à un vaccin multipeptidique en situation adjuvante chez des patients atteints de mélanome de stade IIIC ou IV. Seuls les patients HLA-A*0201 positifs et dont la tumeur [...]
25/032015 ß-Bloquants et mélanome : plus de précisions, moins de sélection Les données sur l’effet des B-bloquants sur la croissance et le pronostic du mélanome sont contradictoires. Dans le présent travail, les 2 chercheurs ont étudié, in vitro et in vivo, l’effet de B-bloquants cardio-sélectifs (metoprolol) et non cardio-sélectifs (propranolol) sur la survie et la croissance de cellules de mélanome issues de culture primaire et de lignées cellulaires. La croissance du mélanome est inhibée par les B-bloquants non cardio-sélectifs. A travers différentes expériences, les chercheurs ont montré que le propranolol inhibait la croissance et induisait la mort cellulaire des mélanocytes tumoraux en culture (à la différence du metoprolol). [...]
25/032015 Proliférations épithéliales sous inhibiteurs de BRAF : la piste des virus HPV Trois études distinctes présentent des resultats divergents Trois équipes ont récemment publié les résultats de leurs enquêtes sur le lien entre virus HPV et lésions épithéliales induites par anti-BRAF. Clynick et al. (1) ont analysé 27 lésions : 4 kérato-acanthomes, 20 papillomes kératosiques et 3 carcinomes spinocellulaires. [...]
25/032015 Recherche de mutations dans le mélanome : un pas de plus La recherche moléculaire de mutation dans les cancers faisait appel à des méthodes variées basées sur la détection d’une mutation connue (pyroséquençage, high resolution melting, etc.). En raison du nombre croissant de gènes et de mutations identifiées dans de nombreux cancers, des outils moléculaires de seconde génération ont été élaborés. Derrière BRAF (V600) : Un panel de mutation par séquençage de seconde génération dans le mélanome avancé. Ce séquençage de seconde génération permet de tester de nombreuses mutations sur de nombreux gènes à partir d’un seul prélèvement, congelé la plupart [...]
25/032015 Plus surveillés, moins inquiets ? : L’utilisation des photographies de corps entier assistée par ordinateur diminue l’inquiétude chez les patients atteints d’un syndrome du nævus atypique. L’inquiétude face au risque de mélanome pourrait affecter la qualité de vie et l’adhérence aux procédures de dépistage chez les patients à haut risque de mélanome comme cela a déjà été rapporté pour d’autres cancers (1). L’objectif des auteurs était [...]
25/032015 Sur combien de lames l’index mitotique doit-il être mesuré dans les mélanomes fins ≤ à 1 mm ? L’index mitotique (≥ 1/mm2) est un facteur pronostique indépendant connu dans les mélanomes fins d’épaisseur ≤ à 1 mm non ulcérés, pris en compte dans la classification AJCC (7ème édition). Les auteurs de cette étude ont cherché à savoir sur combien de lames l’index mitotique devait être mesuré pour chaque pièce opératoire de mélanome, afin de ne pas sous-estimer cet index mitotique. 71 mélanomes de Breslow ≤ à 1 [...]