24/062015 Association ipilimumab/nivolumab, une nouvelle référence , à réserver aux mélanomes agressifs n’exprimant pas pas PD-L1 ??? Des résultats supplémentaires très prometteurs sur l’association anticorps anti-CTLA4 et anticorps anti-PD1 dans le mélanome, présentés en séance plénière à l’ASCO® 2015. Il s’agit d’une étude de phase III, randomisée 1 :1 :1 comparant l’association ipilimumab et nivolumab (groupe I+N ; 4 perfusions de nivolumab 1 mg/kg + ipilimumab 3 mg/kg toutes les 3 semaines puis nivolumab seul 3 mg/kg toutes les 2 semaines) au [...]
24/062015 Traitement par vismodegib dans le carcinome basocellulaire avancé (STEVIE) : analyse intermédiaire de l’étude en ouvert. Cette publication présente les résultats très attendus de l’étude STEVIE. Quels taux de réponse, quelles toxicités ?? Les résultats de la phase 2 STEVIE, carcinomes basocellulaires localement avancés ou métastatiques, traités par vismodegib à la dose de 150 mg / j sont présentés dans cet article. A la date du 6 novembre 2013, 1227 patients avaient été [...]
24/062015 Radiothérapie et anti-RAF : une association possible …. Malgré une majoration de la toxicité de la radiothérapie sous inhibiteurs de BRAF, ces derniers peuvent ne pas être arrêtés en cas de radiothérapie Les auteurs ont décidé de faire cette étude multicentrique car il a été décrit initialement une mauvaise tolérance de la radiothérapie en association avec les inhibiteurs de BRAF (vemurafenib et dabrafenib). L’analyse porte sur 161 patients ayant un mélanome et [...]
24/062015 Inhibiteurs de la voie sonic-hedgehog sonidegib et vismodegib : nouvelles données Les inhibiteurs de la voie sonic-hedgehog ont une efficacité qui a pu être démontrée dans la prise en charge du Carcinome Basocellulaire. Le profil de tolérance doit cependant être mieux précisé. C’est tout l’objet de ce travail…. Traitement par sonidegib à 2 doses différentes dans le carcinome basocellulaire localement avancé ou métastatique (BOLT) : etude de phase 2 multicentrique, randomisée en double aveugle. Dans la phase 2 BOLT, 2 doses de sonidegib (200 et 800 mg [...]
24/062015 Expression du PDL1 dans le mélanome : un biomarqueur très discutable…. L’efficacité des anti-PD1 est démontrée pour le traitement du mélanome métastatique. Les tumeurs exprimant le PDL1 semblent mieux répondre au traitement mais l’utilisation du PDL1 en tant que biomarqueur de réponse reste controversée puisque des réponses peuvent aussi être observées chez des patients PDL1 négatifs (1, 2). Les auteurs ont étudié l’expression de PD-L1 sur des tumeurs issues de patients métastatiques naïfs d’immunothérapie afin de déterminer la fréquence d’expression du PDL1 à différents stades évolutifs, d’étudier le degré de concordance intra patient et de corréler l’expression de [...]
24/062015 Résistance aux immunothérapies : début de déchiffrage du code Les immunothérapies récentes ont montré une efficacité impressionnante dans le mélanome puis d’autres tumeurs. Pourtant, des mécanismes de résistance apparaissent et sont responsable de la progression tumorale. Les auteurs de ce travail démontrent à partir d’une cohorte de patients et d’un modèle murin que la combinaison de deux immunothérapies associée à de la radiothérapie (RT) permet de contourner les résistances La radiothérapie associée à une double immunothérapie active des mécanismes immunitaires non redondants dans le cancer Vingt-deux patients ont été inclus dans une étude de phase 1 avec une double immunothérapie (anti-CTLA4 et anti-PD1) associée à une RT d’une lésion [...]
21/052015 Ipilimumab adjuvant : possiblement efficace, certainement toxique L’ipilimumab a prouvé son efficacité contre chimiothérapie de référence dans le mélanome métastatique ou avancé inopérable. La présente étude montre les résultats de l’ipilimumab en adjuvant après chirurgie curative de ganglions régionaux métastatiques. Le schéma de l’étude incluait un groupe ipilimumab à une dose non standard à l’heure actuelle, soit 10 mg / kg, toutes [...]
21/052015 Poursuite des inhibiteurs BRAF après progression : mythe ou réalité ? La question reste entière. Les inhibiteurs de BRAF (BRAFi) en monothérapie et très bientôt en combinaison sont devenus le standard de traitement du mélanome métastatique muté BRAF. Le taux de réponse à ces traitement est de l’ordre de 50-65% et la durée de réponse oscille entre 7 et 13 mois (mono et bithérapie). L’échappement après progression sous BRAFi semble rapide et inéluctable d’après plusieurs études et observations. Deux études antérieures montraient que la poursuite du BRAFi après progression de la maladie pourrait avoir un intérêt pour éviter un effet de croissance accélérée sur tous les sites métastatiques après l’arrêt du vemurafenib. Le présent travail présente les résultats [...]
21/052015 Intérêt diagnostique de la composition des infiltrats lymphoïdes dans les lésions mélanocytaires Ces 2 travaux présentent une étude des infiltrats lymphoïdes dans les lésions mélanocytaires. Ils permettent une meilleure discrimination des processus impliqués en fonction du type de lésion… L’article de Rafael Botella-Estarda et Heinz Kutzner s’est penché sur les différences en termes d’immunophénotype entre les infiltrats lymphoïdes survenant dans les halo-nævus et ceux en phase précoce ou tardive de régression dans un mélanome. Ils ont ainsi pu [...]
21/052015 Résistance aux BRAF- inhibiteurs : quand les macrophages jouent contre leur camp. De nombreux protocoles d’immunothérapie ont eu pour objet d’amplifier l’action des macrophages. De nouvelles données montrent un effet paradoxal des anti-RAF sur cette population cellulaire. Le micro-environnement peut contribuer à la résistance des cellules tumorales aux thérapeutiques anti-cancéreuses (1). L’objectif des auteurs était d’étudier le rôle joué par les macrophages dans les mécanismes de résistance aux BRAF-inhibiteurs (BRAF-i) en utilisant un système permettant la co-culture de [...]
21/052015 Les anticorps anti-PD-1, plus efficaces et mieux tolérés que l’ipilimumab Après la comparaison d’un anti PD1 à la Dacarbazine (présentée dans un numéro précèdent de votre journal…), nous attendions avec impatience les résultats de cette phase 3 comparant un autre anti PD1 (le Pembrolizumab) à l’ipilimumab : la voici…. Cette étude de phase 3 incluant plus de 800 patients a comparé le pembrolizumab et l’ipilimumab en 1ère ou 2ème ligne de traitement. Trois cohortes de patients ont été étudiées, randomisés 1/1/1 : pembrolizumab 10 mg/kg toutes les 2 semaines, pembrolizumab [...]
21/052015 Ganglion sentinelle : peu d’intérêt pour les carcinomes spino cellulaires Cette étude ne permet pas reellement de conclure sur l’eventuel intérêt (ou non) du ganglion sentinelle dans la prise en charge du carcinome spino cellulaire. Elle apporte par contre des informations intéressantes sur les facteurs associés à un risque élevé de récidive. L’incidence des carcinomes spino cellulaire (CSC) est en augmentation du fait du vieillissement des populations. Le risque métastatique est estimé à 3-6% mais peut atteindre 40% pour les tumeurs à haut risque (1). L’intérêt du prélèvement du ganglion sentinelle [...]
21/052015 Des résultats jamais vus dans le mélanome avec l’association d’anticorps anti-PD-1 et anti-CTLA4 mais aux prix de nombreux effets secondaires Après des résultats très prometteurs en termes de taux de réponse d’une étude de phase 1 associant nivolumab et ipilimumab [Volchok, NEJM, 2013], les résultats de cette phase 2 étaient très attendus. Ces résultats sont confirmés mais une attention particulière qui devra être portée sur la tolérance… Cette étude en double aveugle, randomisée 2 :1, compare l’association nivolumab+ipilimumab (4 cycles de nivolumab 1 mg/kg + ipilimumab 3 mg/kg toutes les 3 semaines puis nivolumab 3 mg/kg toutes les 2 semaines) versus ipilimumab seul (4 perfusions de 3 mg/kg [...]
23/042015 Inhibiteurs de la voie Sonic-Hedgehog : immunothérapie ou thérapie ciblée ? Les inhibiteurs de la voie sonic-hedgog ont offert une nouvelle possibilité thérapeutique pour la prise en charge des carcinomes baso-celullaires (CBB) avancés (1). Les auteurs de ce travail ont analysés une série de biopsies réalisées avant et pendant le traitement afin d’étudier les modifications immunologiques. Inhibiteurs de la voie Sonic-Hedgehog : une autre thérapie ciblée aux effets immunomodulateurs. Les patients étaient traités par vismodegib (n=22) ou sonidegib (n=1), dans le cadres des essais de phase II STEVIE et BOLT. 23 biopsies étaient réalisées avant de débuter [...]
23/042015 Nouvelle étude nivolumab chez patients prétraités. : L’inhibiteur PD-1 est localisé à la surface des lymphocytes T et des pré-B. Son interaction avec son ligand PD-L1 / L2 inhibe l’activation et la prolifération lymphocytaire T. Cette etude évalue l’intérêt d’un anti PD1 (le Nivolumab) dans une population prétraitée par ipilimumab ou anti-BRAF et ipilimumab. Nivolumab contre chimiothérapie chez des patients atteints de mélanome après progression sous traitement par anti-CTLA-4 : une étude randomisée, contrôlée, ouverte de phase 3. La forte expression de PD-1 à la surface des lymphocytes de patients atteints de cancers induit [...]
23/042015 Modifications des cheveux sous vemurafenib: aspects cliniques et physiopathologie Les anomalies des cheveux sous vemurafenib sont rapportées dans 8 à 36% des cas selon les études. Cette étude permet de nous éclairer sur cet effet indésirable 6 patients traités par vemurafenib ont été examinés dans cette étude italienne avant traitement puis mensuellement pour évaluer les éventuels problèmes capillaires ; les outils utilisés étaient : mesure de la densité capillaire et de l’épaisseur des cheveux, trichoscopie, photographies [...]
23/042015 Un peu d’urée là où ça chauffe : syndrome main – pied et inhibiteur de tyrosine kinase Le sorafenib a une indication dans le carcinome hépatocellulaire avancé (CHC). Ses effets dermatologiques les plus fréquents sont le syndrome main – pied (SMP), l’alopécie et le rash. Le SMP se caractérise par une hyperkératose douloureuse localisée aux points de pression, une parakératose, un œdème dermique, des nécroses kératinocytaires. Toutes les études confirment que l’incidence de l’effet secondaire avec le sorafenib est de l’ordre de 45-55%, dont 8-11% de grade 3. L’impotence liée au SMP est responsable de diminution de doses voire d’arrêt du traitement, avec un risque de perte d’efficacité du traitement. Etude randomisée contrôlée sur l’effet prophylactique d’une crème à l’urée sur le syndrome main – pied associé au sorafenib chez les patients atteints d’un hépatocarcinome. Cette étude multicentrique a inclus 64 centres Chinois. Les patients étaient randomisés en 2 [...]
23/042015 Résultats à 3 ans de l’association ipilimumab et fotemustine dans le mélanome métastatique Les résultats de l’association ipilimumab/fotemustine étaient déjà connus. Cette actualisation nous donne les résultats à 3 ans de cette étude italienne. 86 patients dont 20 avec métastases cérébrales asymptomatiques (dont 7 traités antérieurement par radiothérapie) ont été traités, en 1ère ou 2ème ligne, par ipilimumab (4 injections de 10 mg/kg toutes les 3 semaines puis 1 injection toutes les 12 semaines) [...]
23/042015 Dépigmentation vitiligoïde et mélanome : un peu plus de clarté Les essais basés sur l’immunothérapie dans le mélanome ont montré une efficacité variable. La survenue d’effets secondaires immunologiques serait en faveur d’une réponse clinique. Le vitiligo, ou dépigmentation vitiligoide, est classiquement observé dans le mélanome, soit de façon spontanée soit suite à un traitement immunologique. Son incidence semble très variable selon les sources de données (2.8% dans une grande série prospective). Le vitiligo en stade métastatique serait associé à la régression tumorale et à une meilleure survie globale. En l’absence actuelle de biomarqueurs prédictifs de réponse aux immunothérapies, le vitiligo pourrait être un signe visuel de l’immunité anti-mélanome et de réponse au traitement. La présente recherche est une méta-analyse basée sur 137 études publiées, retenues à partie de MEDLINE et EMBASE. Cette recherche incluait 52 étude de phase I (37%), 45 études de phase I/II (32%), 25 études de phase II (18%), 4 [...]
23/042015 Mélanomes de la tête et du cou : des tumeurs hétérogènes ?? Les mélanomes de la tête et du cou représentent une proportion importante des mélanomes et ont un mauvais pronostic (1, 2). L’objectif des auteurs était de comparer les caractéristiques cliniques et histologiques de ces mélanomes à celle des autres mélanomes en Champagne-Ardenne. Ils ont pour ce faire étudié rétrospectivement (sur la période 2004-2011), le registre régional recensant tous les cas de mélanomes (MM) (in situ et invasifs). Pour chaque cas, identifié, les données cliniques et histologiques ainsi que la localisation anatomique ont [...]