23/042015 Modifications des cheveux sous vemurafenib: aspects cliniques et physiopathologie Les anomalies des cheveux sous vemurafenib sont rapportées dans 8 à 36% des cas selon les études. Cette étude permet de nous éclairer sur cet effet indésirable 6 patients traités par vemurafenib ont été examinés dans cette étude italienne avant traitement puis mensuellement pour évaluer les éventuels problèmes capillaires ; les outils utilisés étaient : mesure de la densité capillaire et de l’épaisseur des cheveux, trichoscopie, photographies [...]
23/042015 Un peu d’urée là où ça chauffe : syndrome main – pied et inhibiteur de tyrosine kinase Le sorafenib a une indication dans le carcinome hépatocellulaire avancé (CHC). Ses effets dermatologiques les plus fréquents sont le syndrome main – pied (SMP), l’alopécie et le rash. Le SMP se caractérise par une hyperkératose douloureuse localisée aux points de pression, une parakératose, un œdème dermique, des nécroses kératinocytaires. Toutes les études confirment que l’incidence de l’effet secondaire avec le sorafenib est de l’ordre de 45-55%, dont 8-11% de grade 3. L’impotence liée au SMP est responsable de diminution de doses voire d’arrêt du traitement, avec un risque de perte d’efficacité du traitement. Etude randomisée contrôlée sur l’effet prophylactique d’une crème à l’urée sur le syndrome main – pied associé au sorafenib chez les patients atteints d’un hépatocarcinome. Cette étude multicentrique a inclus 64 centres Chinois. Les patients étaient randomisés en 2 [...]
23/042015 Résultats à 3 ans de l’association ipilimumab et fotemustine dans le mélanome métastatique Les résultats de l’association ipilimumab/fotemustine étaient déjà connus. Cette actualisation nous donne les résultats à 3 ans de cette étude italienne. 86 patients dont 20 avec métastases cérébrales asymptomatiques (dont 7 traités antérieurement par radiothérapie) ont été traités, en 1ère ou 2ème ligne, par ipilimumab (4 injections de 10 mg/kg toutes les 3 semaines puis 1 injection toutes les 12 semaines) [...]
23/042015 Dépigmentation vitiligoïde et mélanome : un peu plus de clarté Les essais basés sur l’immunothérapie dans le mélanome ont montré une efficacité variable. La survenue d’effets secondaires immunologiques serait en faveur d’une réponse clinique. Le vitiligo, ou dépigmentation vitiligoide, est classiquement observé dans le mélanome, soit de façon spontanée soit suite à un traitement immunologique. Son incidence semble très variable selon les sources de données (2.8% dans une grande série prospective). Le vitiligo en stade métastatique serait associé à la régression tumorale et à une meilleure survie globale. En l’absence actuelle de biomarqueurs prédictifs de réponse aux immunothérapies, le vitiligo pourrait être un signe visuel de l’immunité anti-mélanome et de réponse au traitement. La présente recherche est une méta-analyse basée sur 137 études publiées, retenues à partie de MEDLINE et EMBASE. Cette recherche incluait 52 étude de phase I (37%), 45 études de phase I/II (32%), 25 études de phase II (18%), 4 [...]
23/042015 Mélanomes de la tête et du cou : des tumeurs hétérogènes ?? Les mélanomes de la tête et du cou représentent une proportion importante des mélanomes et ont un mauvais pronostic (1, 2). L’objectif des auteurs était de comparer les caractéristiques cliniques et histologiques de ces mélanomes à celle des autres mélanomes en Champagne-Ardenne. Ils ont pour ce faire étudié rétrospectivement (sur la période 2004-2011), le registre régional recensant tous les cas de mélanomes (MM) (in situ et invasifs). Pour chaque cas, identifié, les données cliniques et histologiques ainsi que la localisation anatomique ont [...]
23/042015 Adenylyl cyclase soluble : un anticorps aux applications nouvelles dans les lésions mélanocytaires. Le panel des anticorps disponibles ne cesse d’augmenter mais peu sont développés pour répondre à des questions histologiques précises. Deux articles récents soulignent des applications variées de l’adenylyl cyclase soluble (sAC) dans les tumeurs mélanocytaires. La première étude de Solky et Zembowicz rapporte une utilité dans une situation difficile bien courante : l’évaluation des berges des Lentigo Maligna. Selon [...]
25/032015 A la recherche de facteurs prédictifs de réponse sous vemurafenib. Alors que certaines caractéristiques immunologiques sont prédictives de réponse en cas de traitement par anticorps anti-PD1 dans le mélanome, il n’existe, à ce jour, pas de facteurs prédictifs de réponse en cas de traitement par vemurafenib. Les auteurs ont choisi, dans cette étude rétrospective multicentrique portant sur 300 patients, d’évaluer des critères cliniques et paracliniques facilement utilisables en pratique courante avant mise sous vemurafenib, afin de déterminer s’ils pouvaient être prédictifs ou non de la [...]
25/032015 KIT et mélanome : plusieurs nuances de Gray KIT est connu comme une cible potentielle dans certains sous types de mélanome. Son rôle semble cependant hétérogène, certaines variétés de mélanome présentant à l’inverse une inactivation de KIT…. Les rôles de KIT sont donc variables et parfois opposés, selon le type clinique de mélanome… L’équipe de Dalh et al. a publié ses travaux sur le gène KIT dans le mélanome. Le Stem Cell factor (SCF) est un acteur paracrine majeur dans la croissance, la survie, la migration et la différenciation des mélanocytes pendant [...]
25/032015 Combinaison Nivolumab et vaccination en adjuvant dans le mélanome de stade IIIC et IV : des premiers résultats encourageants. L’efficacité du nivolumab a déjà été démontrée dans le mélanome métastatique avec des taux de réponse objective estimés entre 25 et 43% chez les patients ipilimumab naïfs et ipilimumab prétraités (1-2). L’objectif de cette phase 1 était d’évaluer l’intérêt du nivolumab en association à un vaccin multipeptidique en situation adjuvante chez des patients atteints de mélanome de stade IIIC ou IV. Seuls les patients HLA-A*0201 positifs et dont la tumeur [...]
25/032015 ß-Bloquants et mélanome : plus de précisions, moins de sélection Les données sur l’effet des B-bloquants sur la croissance et le pronostic du mélanome sont contradictoires. Dans le présent travail, les 2 chercheurs ont étudié, in vitro et in vivo, l’effet de B-bloquants cardio-sélectifs (metoprolol) et non cardio-sélectifs (propranolol) sur la survie et la croissance de cellules de mélanome issues de culture primaire et de lignées cellulaires. La croissance du mélanome est inhibée par les B-bloquants non cardio-sélectifs. A travers différentes expériences, les chercheurs ont montré que le propranolol inhibait la croissance et induisait la mort cellulaire des mélanocytes tumoraux en culture (à la différence du metoprolol). [...]
25/032015 Proliférations épithéliales sous inhibiteurs de BRAF : la piste des virus HPV Trois études distinctes présentent des resultats divergents Trois équipes ont récemment publié les résultats de leurs enquêtes sur le lien entre virus HPV et lésions épithéliales induites par anti-BRAF. Clynick et al. (1) ont analysé 27 lésions : 4 kérato-acanthomes, 20 papillomes kératosiques et 3 carcinomes spinocellulaires. [...]
25/032015 Recherche de mutations dans le mélanome : un pas de plus La recherche moléculaire de mutation dans les cancers faisait appel à des méthodes variées basées sur la détection d’une mutation connue (pyroséquençage, high resolution melting, etc.). En raison du nombre croissant de gènes et de mutations identifiées dans de nombreux cancers, des outils moléculaires de seconde génération ont été élaborés. Derrière BRAF (V600) : Un panel de mutation par séquençage de seconde génération dans le mélanome avancé. Ce séquençage de seconde génération permet de tester de nombreuses mutations sur de nombreux gènes à partir d’un seul prélèvement, congelé la plupart [...]
25/032015 Plus surveillés, moins inquiets ? : L’utilisation des photographies de corps entier assistée par ordinateur diminue l’inquiétude chez les patients atteints d’un syndrome du nævus atypique. L’inquiétude face au risque de mélanome pourrait affecter la qualité de vie et l’adhérence aux procédures de dépistage chez les patients à haut risque de mélanome comme cela a déjà été rapporté pour d’autres cancers (1). L’objectif des auteurs était [...]
25/032015 Sur combien de lames l’index mitotique doit-il être mesuré dans les mélanomes fins ≤ à 1 mm ? L’index mitotique (≥ 1/mm2) est un facteur pronostique indépendant connu dans les mélanomes fins d’épaisseur ≤ à 1 mm non ulcérés, pris en compte dans la classification AJCC (7ème édition). Les auteurs de cette étude ont cherché à savoir sur combien de lames l’index mitotique devait être mesuré pour chaque pièce opératoire de mélanome, afin de ne pas sous-estimer cet index mitotique. 71 mélanomes de Breslow ≤ à 1 [...]
26/022015 Nouvelle preuve d’efficacité des anticorps anti-PD1 dans le mélanome métastatique. Le nivolumab, anticorps totalement humanisé anti-PD1 (programmed death 1), a prouvé son efficacité dans une étude de phase 3 chez des patients ayant un mélanome métastatique pré-traités par ipilimumab (anticorps anti-CTLA4). Le but de cette étude est de montrer l’efficacité du nivolumab en 1ère ligne chez des patients ayant un mélanome stade III non opérable ou stade IV, BRAF sauvage. Il s’agit d’une étude de phase 3, en double aveugle, comparant le nivolumab (3 mg/kg/14 jours ; groupe N) à la dacarbazine (1 gr/m2/21 jours ; groupe D), chez 418 patients, randomisés 1:1. L’objectif principal était la comparaison de la survie [...]
26/022015 Mélanome : Quand faire une étude génétique ? Quelles conséquences ? Dans quelles situations effectuer une étude génétique ? Quel dépistage doit être proposé ? Quelle surveillance ? Cet article propose de répondre à ces différentes questions ? Le mélanome est une maladie d’origine multi-factorielle, avec notamment l’implication de facteurs génétiques (environ 7% des mélanomes cutanés surviennent dans un contexte familial). Plusieurs gènes de prédisposition ont été identifiés : gènes conférant un risque élevé (CDKN2A, CDK4, BAP1) ou [...]
26/022015 Les mélanomes ulcérés sont plus « inflammatoires » L’ulcération est un facteur de mauvais pronostic reconnu, mais il a été suggéré récemment que les tumeurs ulcérées tireraient le plus de bénéfice d’une immunothérapie adjuvante par interferon (1). Afin de mieux comprendre les processus biologiques impliqués, les auteurs ont analysé les caractéristiques clinico-pathologiques d’une cohorte de 1804 patients. L’expression d’un panel de 502 gènes a été étudiée sur 348 blocs tumoraux et validée sur 2 cohortes indépendantes. [...]
26/022015 Réarrangement d’ALK dans les Tumeurs spitzoïdes : particularités cliniques, histologiques et génétiques Les tumeurs spitzoïdes représentent un piège aussi bien pour le clinicien que pour l’anatomo-pathologiste. L’objectif de ce travail est d’évaluer le rôle d’ALK dans ce groupe hétérogène de tumeur. De nombreuses translocations, mutuellement exclusives, ont été récemment identifiées dans les tumeurs spitzoïdes: ALK, ROS1, NTRK1, RET et BRAF. Ce travail collaboratif entre des équipes françaises et américaines s’est concentré sur les anomalies d’ALK en analysant 32 lésions allant [...]
26/022015 Toxicité cutanée des BRAF-inhibiteurs, ça continue après un an. Effets secondaires cutanés des patients traités par BRAF-inhibiteurs pour un mélanome métastatique pendant plus d’1 an La toxicité cutanée « aiguë » des BRAF inhibiteurs (BRAF-i) est maintenant bien caractérisée mais les données « chroniques » sont plus limitées. L’objectif des auteurs était d’étudier cette toxicité chez des patients traités pendant plus d’un an. Tous les patients traités [...]
22/012015 Confirmation de la survie prolongée sous traitement combiné inhibiteur de BRAF et de MEK dans le mélanome métastatique muté BRAF Une étude montrant clairement l’intérêt de la double inhibition de la voie MAPK par rapport à la monothérapie par vemurafenib dans le mélanome métastatique Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée (1:1) comparant l’association dabrafenib (150 mg x 2/j) et trametinib (2 mg/j) avec le vemurafenib (960 mg x 2/j) en monothérapie chez 704 patients ayant un mélanome métastatique (y compris des [...]