6/042023 Traitement séquentiel par immunothérapie et thérapie ciblée : des resultats prometteurs ! Traitement séquentiel avec Ipilimumab (I) associé au Nivolumab (N) et Encorafenib (E) associé au Binimetinib (B) pour les patients atteints de mélanome métastatique muté BRAF (SECOMBIT) : une étude de phase 2, randomisée, à 3 bras, ouverte. Les données sur le traitement séquentiel par immunothérapie et thérapie ciblée sont limitées. SECOMBIT est une étude de phase 2, randomisée, à 3 bras, non comparative. Les patients avec un mélanome métastatique muté BRAF, naïfs de traitements, issus de 37 [...]
6/042023 Les TILs dans les mélanomes primaires un biomarqueur intéressant ? Les lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL, Tumor Infiltrating. Lymphocytes) ont été identifiés comme un marqueur de bon pronostic dans le mélanome. Cependant, peu de données sont disponibles sur leur statut comme biomarqueur pour la survenue d'effets secondaires immuno-induits cutanés (cirAE) ou extra-cutanés (irAE) en cas de traitement par inhibiteurs de check-point (ICI). Afin de mettre en évidence un éventuel lien, les auteurs de cette étude ont fait cette étude rétrospective monocentrique portant sur tous les patients traités par ICI pour un mélanome, en comparant les patients ayant un cirAE et ceux n’en [...]
6/042023 Caractéristiques d’une vaste cohorte de carcinome de Merkel en Angleterre. L’incidence du carcinome de Merkel (CM) est en augmentation et sa prise en charge s’est beaucoup modifiée ces dernières années. Du fait de son caractère rare et de son évolution potentiellement très péjorative, les publications s’intéressent souvent à un nombre de cas limité et avec un suivi assez court. Cette étude rétrospective reprend tous les cas de patient anglais atteints de carcinome de Merkel à partir du registre national des cancers, sur une longue période de 14 ans afin de déterminer l’incidence, les données démographiques et de survie de cette pathologie rare. 3760 patients présentant 3765 CM pris en charge entre 2004 et 2018 ont été inclus dans cette étude rétrospective de cohorte. 2571 patients (68,4%) sont décédés au cours de la période de l’étude dont 1048 (27,9%) en rapport avec [...]
23/022023 Résultats spectaculaires de l’association ipilimumab petite dose et nivolumab en première ligne dans le carcinome de Merkel avancé. ’utilisation des anti-PD-1 dans le carcinome de Merkel a permis une amélioration du pronostic de ce cancer agressif avec un intérêt plus important en première ligne et des réponses parfois très prolongées. Les taux de réponse en première ligne sont en effet de 39,7 à 58% selon les molécules, certains patients restent donc réfractaires à la simple immunothérapie. La question se pose de pouvoir optimiser la prise en charge de ces patients en première ligne ou en cas d’échappement aux anti-PD-1. Cet essai évalue l’efficacité d’une double immunothérapie associant ipilimumab et nivolumab plus ou moins associée à une radiothérapie stéréotaxique pour les patients atteints de carcinome de Merkel avancé. Il s’agit d’un essai de phase II, en ouvert, multicentrique incluant des patients âgés de 18 ans ou plus, atteints de carcinome de Merkel non résécable, récidivant ou stade IV avec au moins 2 lésions mesurables en première ligne ou [...]
23/022023 Efficacité de la thérapie cellulaire adoptive par TIls par rapport à l’ipilimumab dans le mélanome métastatique Les immunothérapies et les thérapies ciblées ont très nettement amélioré la prise en charge des mélanomes métastatiques mais malheureusement, encore, une partie des patients ne répond pas à ces traitements. La thérapie cellulaire par transfert adoptif de lymphocytes de type TILs (tumor- infiltrating lymphocytes ) a montré son bénéfice dans des études de phase 1-2 pour le traitement du mélanome métastatique. Cet article présente les résultats d’une étude de phase 3, multicentrique, randomisée (1:1), traitant des patients avec un mélanome métastatique stade III ou IV non opérables, comparant 2 traitements: un groupe recevait de l’ipilimumab (anti- CTLA4, 4 perfusions de 3 [...]
23/022023 L’immunodépression est-elle un facteur de risque de mauvaise évolution des carcinomes épidermoïdes cutanés ? Il est bien connu que les patients immunodéprimés ont un sur-risque de développer des carcinomes épidermoïdes (CE) cutanés. Cependant, le risque évolutif de ces CE par rapport à la population générale est moins bien connue. Les auteurs de cette étude ont donc fait cette analyse rétrospective comparant 814 patients immunodéprimés (principalement des transplantés d’organes solides (31.7%), des patients traités par immunosuppresseurs pour une maladie inflammatoire (30%) et des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique (13.9%)) [...]
23/022023 Un nouveau score qui pourrait modifier les modalités de surveillance des malades transplantés… à suivre… Nous savons que les patients transplantés d’organe sont nettement plus à risque de développer des cancers cutanés principalement épidermoïdes et de ce fait nécessite une surveillance accrue. Mais ce risque reste très variable d’un patient greffé à l’autre et une meilleure évaluation individuelle serait intéressante pour adapter la surveillance de façon optimale. Un score d’évaluation du risque de cancer cutané UV induit : le score SUNTRAC (Skin and UV Neoplasia Transplant Risk Assessment Calculator) a ainsi été développé aux Etats Unis pour permettre d’identifier les patients transplantés d’organe les plus à risque de développer un cancer cutané mais il n’a pas été validé dans une autre population. Cet outil prend en compte 5 variables : le sexe, le phénotype physique, l’âge à la transplantation, les antécédents de cancer cutané avant la greffe et le type de greffe Cet essai a pour objectif d’évaluer la pertinence de ce sore dans la population européenne. Il s’agit d’une étude rétrospective de validation externe se basant sur les données d’une cohorte prospective de patients transplantés d’organe européens suivis dans des centres de transplantation aux Pays-Bas (1995-2016) et en Espagne (2011-2021) et systématiquement dépistés et suivis dans [...]
23/022023 Quels sont les facteurs associés à un sur-risque de positivité du ganglion sentinelle dans les mélanomes de stade IA ? La procédure du ganglion sentinelle (GS) n’est pas proposée actuellement lors de la prise en charge des mélanomes de stade IA (Breslow < 0.8 mm et non ulcéré) compte-tenu de la faible fréquence de positivité du GS dans ces mélanomes. Cependant, la positivité de ce GS étant un facteur pronostic important dans l’évolution ultérieure des mélanomes et permettant aujourd’hui de bénéficier d’un traitement adjuvant, les auteurs de cet article, ont cherché à savoir quels étaient les facteurs associés à un sur-risque de positivité du GS dans les mélanomes T1a. Il s’agit ici d’une étude rétrospective analysant tous les patients adultes (n= 965) ayant eu une reprise de mélanome de stade IA associée à la technique du GS entre 2001 et 2020 dans 5 centres hospitaliers américains. Les caractéristiques des [...]
9/022023 Un score prédictif d’efficacité et de toxicité… A quand l’utilisation en routine ? L’utilisation du traitement adjuvant a permis de révolutionner la prise en charge du mélanome stade III avec une nette diminution du risque de récidive chez les patients traités par anti-PD-1 en prévention de la rechute par rapport au placebo ou à l’ipilimumab. Néanmoins certains patients récidivent malgré ce traitement adjuvant et d’autres présentent des toxicités parfois sévères et invalidantes et nous n’avons à ce jour aucun marqueur prédictif efficace nous permettant de déterminer les patients qui vont tirer un réel bénéfice de ce traitement. Cette étude évalue si la présence d’auto-anticorps (autoAC) au début du traitement est corrélé à la toxicité sévère et à la récidive chez les patients traités par nivolumab, ipilimumab ou ipilimumab plus nivolumab en adjuvant. En effet les auteurs ont [...]
9/022023 Les séances de bronzage artificiel augmente le risque de mélanome et le nombre de mélanomes primitifs Les séances de bronzage artificiel sont un facteur de risque de mélanome bien démontré. Les auteurs de cet article ont fait cette étude complémentaire car ils avaient l’impression que cela augmentait également le risque de mélanomes multiples chez un même patient. Pour cela, ils ont fait une étude rétrospective cas-contrôle où les «cas» étaient [...]
9/022023 Toxicité cutanée des immunothérapie : étude rétrospective sur 762 patients. Les toxicités cutanées des immunothérapies sont les plus fréquentes mais restent parfois difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge, les référentiels étant parfois trop larges et non adaptés à la spécificité dermatologique. Une meilleurs connaissance et classification de ces toxicités peut permettre d’adapter au mieux la gestion de ces effets secondaires cutanés en évitant l’utilisation de la corticothérapie générale qui est très rarement nécessaire. Le but de cette vaste étude rétrospective est de mieux décrire et connaitre les toxicités cutanées selon l’immunothérapie utilisée. Il s’agit d’une étude multicentrique (11 centres de 4 pays : Grèce, Italie, Espagne et Argentine) rétrospective internationale de cohorte évaluant les [...]
9/022023 Nivolumab dans le traitement du carcinome basocellulaire réfractaire aux traitements conventionnels : une étude Française prometteuse. Efficacité et tolerance du Nivolumab, une immunothérapie anti-PD-1, chez les patients atteints d’un carcinome basocellulaire, après échec ou intolérance des inhibiteurs de sonic Hedgehog : étude Acsé NIVOLUMAB UNICANCER. Le carcinome basocellulaire (CBC) est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Dans la plupart des cas, le CBC est d’évolution lente et est traité de façon curative par la chirurgie ou la radiothérapie. Dans de rares cas, la tumeur [...]
9/022023 Focus sur les toxicités cutanées bulleuses des immunothérapies Les toxicités cutanées des immunothérapie sont très fréquentes avec des formes cliniques très hétérogènes allant du prurit au vitiligo. Les pemphigoïdes bulleuses (PB) post immunothérapie (IT) restent rares mais non exceptionnelles et leur forme est parfois atypique . Une meilleure connaissance de cet effet secondaire cutané est indispensable afin d’optimiser notre capacité diagnostique et sa prise ne charge thérapeutique. Cet article propose d’évaluer la prévalence, l’aspect clinico-pathologique et la prise en charge de différents cas décrits de toxicité cutanée bulleuse post IT en décrivant les résultats d’une étude rétrospective multicentrique britannique portant sur les cas de toxicité cutanée bulleuse post IT survenus entre 2006 et 2018. 7391 patients de 4 centres différents ayant reçu une IT étaient identifiés. 22 d’entre eux (0,3%) présentaient une toxicité cutanée bulleuse dont 13 cas de PB. L’âge médian de survenue était de 76 ans avec une prédominance masculine. La majorité [...]
15/122022 Association ipilimumab/nivolumab en adjuvant pour les mélanomes de stade IV: résultats de l’analyse finale à 4 ans. Le traitement associant ipilimumab et nivolumab n’avait pas montré de bénéfice supplémentaire par rapport au nivolumab seul en adjuvant après résection complète d’un mélanome stade III1alors qu’au stade IV un bénéfice significatif sur la survie sans récidive a été observé en situation adjuvante après résection complète ou radiothérapie2. Cet article rapporte les résultats de l’analyse finale de cet essai avec notamment les données de survie globale. Il s’agit d’un essai de phase II randomisé en double aveugle multicentrique allemand incluant des patients âgés de 18 à 80 ans atteints de mélanome stade IV réséqués complétement ou traités par radiothérapie sans maladie évolutive. Les patients étaient randomisés [...]
15/122022 Le statut du ganglion sentinelle dans les mélanomes de stade IIB et IIC: un marqueur pronostic majeur. Suite aux résultats de l'essai KEYNOTE-716, le pembrolizumab est actuellement autorisé par la FDA en traitement adjuvant des mélanomes de stade IIB et IIC aux USA. Cette étude fait donc soulever la question de l'intérêt de continuer à pratiquer la procédure du ganglion sentinelle chez les patients ayant un mélanome de stade IIB et IIC, qui pourront recevoir un traitement adjuvant que leur ganglion sentinelle soit envahi ou non. Les auteurs de cet article ont donc voulu savoir plus précisément si la connaissance du statut du ganglion sentinelle dans les mélanomes de stade IIB et IIC avaient un intérêt pronostic sur la survie spécifique, avant l’ère de l’immunothérapie adjuvante. [...]
15/122022 Procédure du ganglion sentinelle en fonction du type de chirurgie utilisée pour l’exérèse des mélanomes cutanés primitifs Le gold standard actuel du traitement chirurgical des mélanomes primitifs est la reprise chirurgicale large avec des marges adaptées à l'indice de Breslow. Cependant, la chirurgie de Mohs a montré un taux de récidive plus bas et un taux de survie identique à cette chirurgie dite d'exérèse large; cette technique de Mohs est donc ainsi de plus en plus souvent utilisée notamment aux USA, pays où cette étude a été réalisée. Par ailleurs, la procédure du ganglion sentinelle est actuellement proposée, en option, selon certains critères (Breslow, ulcération). Les auteurs de cet article soulignent qu’un certain nombre d’autres critères (âge, conditions socio-économiques…) influencent la décision de la procédure du ganglion sentinelle. [...]
15/122022 Résultats encourageants de l’association atézolizumab/bévacizumab dans le mélanome muqueux avancé ou métastatique. L’utilisation des immunothérapies a révolutionné la prise en charge du mélanome métastatique cependant son efficacité dans le traitement des mélanomes muqueux avancés ou métastatiques reste décevante. Les taux de réponse sont en effet de 0 à 23,3 % avec un anti-PD-1 seul et montent jusqu’à 37,1 % avec une double immunothérapie anti-PD-1 et anti CTLA 4 mais avec une toxicité sévère de plus de 50 % de grade≥ 3. De nouvelles stratégies sont donc indispensables dans cette population particulière. Cette étude évalue l’efficacité de l’association d’une anti PD-L1 l’atézolizumab et d’un anti VEGF : le bévacizumab chez ces patients. Le bévacizumab pourrait en effet augmenter l’expression de chimiokines dans le [...]
15/122022 Anti-PD-1 : un bénéfice et une toxicité variables en fonction de l’origine ethnique des malades ! Les essais de phase III ayant évalué l’efficacité des anti-PD-1 dans le mélanome métastatique ont inclus principalement des patients originaires d’Europe, d’Amérique du Nord ou d’Australie, caucasiens avec peu ou pas de représentations de patients d’origine ethniques différentes : Asie de l’Est, Afrique ou Amérique latine. La connaissance des profils d’efficacité et de tolérance chez ces patients est donc plus restreinte. Cette étude rétrospective a pour objectif d’évaluer l’efficacité et la tolérance des anti-PD-1 en monothérapie dans différents groupes ethniques. Les données des patients traités par anti-PD-1 pour un mélanome avancé ou métastatique étaient recueillies de manière rétrospective de 2009 à 2019 dans 5 centres différents des États-Unis, d’Australie et de Chine. Le taux de réponse, la survie et les [...]
15/122022 Un nouvel anti-MEK testé dans le mélanome muté NRAS : résultats prometteurs, mais suffisants ? Etude de phase 1, première chez l’homme, de l’inhibiteur de MEK1/2 FCN-159 sélectif chez les patients avec un mélanome avancé muté NRAS. Cette étude de phase 1 a évalué la tolérance, la sécurité, l’activité anti-tumorale et la pharmacocinétique de l’inhibiteur de MEK1/2 FCN-159 sélectif chez les patients Chinois avec un mélanome avancé muté NRAS. Les patients recevaient une dose de FCN-159 au [...]
1/122022 Un taux important de réponse pathologique complète après traitement de carcinomes épidermoïdes de stade II, III ou IV par anti-PD-1 en néo-adjuvant. Les anti-PD-1 ont récemment modifié et nettement amélioré la prise en charge des carcinomes épidermoïdes (CE) métastatiques. Par ailleurs, les nombreux essais actuels portant sur les thérapies néo-adjuvantes en cancérologie ont amené à faire une étude pilote sur 20 patients ayant un CE stade III ou IV traités par 2 perfusions de cemiplimab en néo-adjuvant et montrant 55% de réponse complète pathologique. Afin de confirmer ces résultats, les auteurs de cet article ont participé à une étude de phase 2, multicentrique, non-randomisée, incluant des patients ayant un CE opérable de stade II, III ou IV et traités en néo-adjuvant par 4 perfusions [...]