21/042022 Effet à long terme de la combinaison Nivolumab et Ipilimumab dans le mélanome métastatique : une efficacité durable. Survies à long terme des patients atteints de mélanome traités par l’association Nivolumab (N) et Ipilimumab (I) ou nivolumab seul ou ipilimumab seul. La présente étude décrit l’efficacité et la toxicité de l’association N+I comparé à N seul ou I seul à 6.5 ans de recul. Les patients atteints de mélanome de stade III ou IV inopérables étaient randomisés 1 :1 :1 pour recevoir ou [...]
21/042022 Chimiothérapie post-progression sous immunothérapie : ce n’est pas la solution. Chimiothérapie après échappement aux immunothérapie dans le mélanome métastatique : analyse multicentrique rétrospective. Malgré l’efficacité connue des immunothérapies dans le mélanome métastatique, de nombreux patients progressent et nécessitent un traitement secondaire. Les chimiothérapies ont une efficacité faible en 1ère ligne mais peuvent modifier le microenvironnement tumoral et augmenter l’efficacité lorsqu’elles sont utilisées en [...]
7/042022 Efficacité et bonne tolérance de l’association relatlimab (anti-LAG-3) et nivolumab dans le mélanome métastatique. Le LAG-3 (lymphocyte-activation gene 3) est exprimé à la surface de nombreuses cellules, notamment les lymphocytes T et joue un rôle de co-récepteur inhibiteur du TCR ; il est, de plus, surexprimé dans de nombreux types de tumeurs, y compris le mélanome. Dans des modèles pré-cliniques, il a été montré que la double inhibition de LAG-3 et de PD-1 avait un effet synergique anti-tumoral. Le relatlimab est un anticorps humanisé anti-LAG-3 qui a déjà montré son efficacité et sa bonne tolérance en association avec un anticorps anti-PD1 dans des études de phase 1/2. Il s’agit ici d’un essai de phase 2-3, randomisé 1:1, en [...]
7/042022 La réponse complète au PET scanner après 1 an d’immunothérapie pour les mélanomes métastatiques est en facteur prédictif de réponse prolongée. Les inhibiteurs de check-points anti-PD1 ont clairement modifié la prise en charge et le pronostic des mélanomes métastatiques avec des réponses prolongées y compris après arrêt des traitements. Cependant, actuellement, nous manquons encore de critères prédictifs fiables concernant cette réponse prolongée. Il semble aujourd'hui que les critères standards RECIST et irRC ne sont pas totalement adaptés à déterminer les patients répondeurs longs et notamment les patients qui ne sont pas en réponse complète mais qui ne vont pas progresser. En revanche, le PET-scanner peut faire la différence pour des lésions visibles sur l'imagerie standard (scanner) entre lésions actives et lésions indolentes inactives. L’objectif de cette étude était donc ici de voir si le PET scanner pouvait mieux détecter les patients répondeurs longs par rapport au scanner classique et ainsi aider dans la décision d’arrêt de traitement. Pour cela, les auteurs ont fait [...]
7/042022 Syndrome de Gorlin : recommandations pour le diagnostic et le suivi par un groupe d’expert néerlandais. Le syndrome de Gorlin est une maladie génétique rare prédisposant aux carcinomes basocellulaires (CBC) avec une prise en charge au long court très complexe qui a été modifiée considérablement ces dernières années par l’utilisation des thérapies ciblées. Cet article ne traite pas de la prise en charge thérapeutique mais des modalités diagnostiques et de surveillance en proposant des recommandations multidisciplinaires basées sur une revue de la littérature publiée entre janvier 2011 et janvier 2021. 72 articles ont [...]
7/042022 Étude du microbiote intestinal chez les patients avec mélanome de stade précoce : quel est son rôle dans le développement tumoral ? Le miocrobiote intestinal a été très étudié ces dernières années et apparait comme un facteur pronostic important de réponse à l’immunothérapie1 chez les patients atteints de mélanome stade IV. Le microbiote intestinal pourrait-il également moduler le microbiote cutané, et in fine l’évolution du mélanome ? Cette étude évalue pour la première fois la flore microbienne et fongique des patients avec un mélanome précoce (stade I et II). Les auteurs ont ainsi analysé les populations bactériennes par séquençage de l’ARN 16S et fongiques (détection d’ITS : Internal Transcribed Spacer : région code barre universelle pour les champignons) à partir d’échantillons fécaux de 20 patients avec un mélanome de stade I [...]
7/042022 Augmentation de l’incidence des cancers cutanés : le carcinome de Merkel aussi. Augmentation internationale des taux d’incidence du carcinome de Merkel entre 1997 et 2016. L’incidence du carcinome de Merkel (CCM) est mal connue sur le plan international, en particulier sur les différences par âge, sexe et site anatomique. Les auteurs ont examiné les tendances dans l’incidence spécifique en fonction du sexe du CCM aux [...]
7/042022 Arrivée prudente des virus oncolytique à ARN dans le mélanome métastatique. Réponse clinique au Coxsackievirus oncolytique A21 (V937) chez les patients avec un mélanome non résécable. Les auteurs présentent une étude du Coxsackievirus oncolytique A21 en injection intra-tumorale chez les patients atteints d’un mélanome de stade IIIC et IV non résécable. Il s’agit d’une étude multicentrique, ouverte, de phase 2. Les patients recevaient des doses de [...]
17/032022 L’utilisation précoce de corticoïdes à haute dose pour la gestion des effets secondaires associée à un plus mauvais pronostic dans le mélanome métastatique. La survenue d’effets secondaires sous immunothérapie nécessite très souvent l’utilisation d’une corticothérapie générale. Cependant l’utilisation de corticoïdes pourrait être associée à une évolution moins favorable en raison en partie de l’immunosuppression induite, ce qui reste débattu. Cette étude cherche à nous donner la réponse. Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique portant sur des patients traités par anti-PD-1 entre 2009 et 2019 dans 5 centres différents. Les effets secondaires étaient relatés du début de l’anti-PD-1 jusqu’à la progression ou initiation d’un nouveau traitement. Les corrélations [...]
17/032022 Toxicité suraigüe de l’association ipilimumab et anti-PD-1. La combinaison ipilimumab (ipi) et nivolumab (nivo) a été approuvé depuis quelques années dans plusieurs cancers. Une toxicité est observée le plus souvent dans les 6-10 semaines après initiation. La question de la toxicité aigüe voire suraigüe < 6 semaines et son influence sur l’efficacité sont mal connues. Dans cette étude rétrospective, les patients consécutifs avec une toxicité < 21 jours en lien avec une association ipi + anti-PD-1 étaient inclus à partir de 9 centres. La toxicité aigüe et suraiguë était définie comme un effet indésirable de [...]
17/032022 Efficacité du Brentuximab Vedotin en vraie vie dans le lymphome cutané T. L’étude internationale multicentrique de phase III ALCANZA1 évaluant l’efficacité du Brentoximab Vedotin (BV) avait permis d’obtenir un taux de réponse de 65% chez les patients présentant un mycosis fungoïde (MF) avec pour la moitié de ces patients une durée de réponse supérieure à 4 mois. Cependant seul 15 de ces 48 (31%) patients présentaient un MF de stade avancé et les patients avec taux de CD30 < 10% et ceux avec syndrome de Sezary (SS) étaient exclus. L’étude présentée dans cet article inclue ces patients et nous présente des résultats de vraie vie. Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique dont le but était d’évaluer l’efficacité et la tolérance du BV chez les patients suivis pour MF ou SS quel que soit le taux de CD30 et d’explorer des facteurs prédictifs de réponse. 72 [...]
17/032022 Infections cutanées sous inhibiteurs de check-points : une association à connaître !. Le développement récent des inhibiteurs de check-points (CPI) a nettement amélioré l'arsenal thérapeutique en cancérologie. Un certain nombre d'effets secondaires dits immuno-induits (irAEs) est rapporté avec ce type de traitement; parmi eux, les irAEs cutanés sont les plus fréquents et surviennent dans 68% des cas en moyenne d'après les études et dans un délai moyen de 3 à 5 semaines après l'initiation du traitement. Par ailleurs, sur le plan cutané, il existe également sous CPI un risque d'infections cutanées, potentiellement favorisées par les traitements immunosuppresseurs parfois prescrits en cas d' irAEs. Ces pathologies cutanées infectieuses n’ont pas été clairement décrites et c’est là le but de l’étude. Il s’agit donc ici d’une étude monocentrique (Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York) rétrospective incluant tous les patients traités par CPI (anti-CTLA-4: ipilimumab; [...]
17/032022 Ratio neutrophiles/lymphocytes et carcinomes épidermoïdes cutanés : quel lien ?? e ratio neutrophiles/lymphocytes (= NLR; calculé par le nombre de neutrophiles divisés par celui de lymphocytes dans le sang) est un bio-marqueur prédictif connu dans certains cancers, y compris le mélanome, pour la survie et la positivité du ganglion sentinelle. Les auteurs de cet article se sont centrés sur ce ratio dans les carcinomes épidermoïdes cutanés (CE). Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients ayant eu un bilan sanguin avant le traitement d’un CE entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2021. Les patients avec des pathologies modifiant de base les taux [...]
10/032022 Précision diagnostique des signes dermoscopiques de dépistage de mélanome : méta analyse. L’usage de la dermoscopie a permis d’améliorer la performance de diagnostic précoce de mélanome avec la mise en évidence de nouveaux signes sémiologiques. Cette méta analyse a pour but d’évaluer la précision de ces différents signes dermoscopiques à travers l’étude de la littérature. Les articles évaluant les structures et patterns dermoscopiques des mélanomes en comparaison aux autres lésions étaient retenus dans cette méta-analyse. Le but était de préciser la précision diagnostique (sensibilité et spécificité) et le risque de mélanome (Odd Ratio : OR) pour [...]
10/032022 Sur-risque de cancers cutanés non-mélanocytaires sous ruxolitib (anti-JAK) Afin d'étayer les données des essais cliniques portant sur le ruxolitinib dans le traitement de la myélofibrose et de la maladie de Vaquez et montrant une augmentation du risque de cancers cutanés non-mélanocytaires, les auteurs de cet article ont décidé de faire une analyse rétrospective dans leur centre hospitalier (Stanford Hospital en Californie). Il s’agit donc ici d’une étude rétrospective incluant tous les patients adultes suivis entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2020 pour une myélofibrose ou une maladie de Vaquez. Le traitement par ruxolitinib était pris en compte lorsque [...]
10/032022 Association vémurafénib et cobimétinib dans le mélanome métastatique : résultats à 5 ans de l’étude CoBRIM. Nous connaissons bien l’efficacité de l’association de thérapies ciblées dans la prise en charge du mélanome métastatique avec comme principal problème le risque d’échappement parfois précoce. Cependant certains patients présentent des réponses très prolongées comme le montre cet article rapportant les résultats à 5 ans de l’étude coBRIM. Rappelons également que l’analyse poolée des études COMBI D et COMBI V évaluant l’efficacité du dabrafenib et trametinib montrait une survie globale à 5 ans de 34% et une survie sans progression à 5 ans de 19%1. L’étude de phase III coBRIM avait montré une amélioration de la survie sans progression médiane (12,3 mois vs 7,2 mois après suivi médian de 14,2 mois) et de la survie globale médiane (22,3 vs 17,4 mois avec un suivi médian [...]
10/032022 Association BRAFi et MEKi dans le mélanome métastatique : des données solides en vie réelle. Efficacité, tolérance et facteurs associés à la progression chez des patients avec un mélanome inopérable ou métastatique, muté BRAFV600 : une étude ouverte, non randomisée, de phase 3b de l’association dabrafenib et trametinib. La combinaison d’inhibiteurs de BRAF et MEK (combo BRAFi MEKi) a changé le pronostic des patients atteints d’un mélanome métastatique muté BRAFV600, incluant les métastases cérébrales. Il s’agit ici d’une étude Française, de phase 3b, multicentrique, en ouvert évaluant la [...]
10/032022 Hétérogénéité intra-individuelle de la réponse tumorale des différents sites métastatiques sous anti-PD-1 En cancérologie, souvent, la progression est considérée comme l'absence de réponse thérapeutique par opposition simple à la réponse thérapeutique. Cependant, sous immunothérapie, il semble qu'il y ait la possibilité d'une réponse hétérogène entre les différents sites métastatiques pour un même patient. Les auteurs sont partis de ce postulat et ont donc analysé les types d’évolution de différents sites métastatiques chez des patients considérés comme en progression selon les critères RECIST. Il s’agit ici d’une étude rétrospective analysant les données de 2 [...]
13/012022 Le Pembrolizumab adjuvant confirme ses bons résultats en survie sans progression dans le mélanome de stade III. Confirmation du bénéfice en survie sans récidive chez les patients avec un mélanome de stade III traité par Pembrolizumab adjuvant : résultats actualisés de l’étude EORTC 1325 – MG/KEYNOTE 054. La présente étude a comparé le Pembrolizumab (Pem) au placebo (Pbo) adjuvant chez les patients avec une atteinte ganglionnaire opérée et en rémission complète d’un mélanome. Les auteurs décrivent ici les résultats à un suivi médian de 3.05 années. Un [...]
13/012022 Dosage de l’ADN circulant: intérêt pronostique également sous immunothérapie. L’arrivée des thérapies ciblées et des immunothérapies a révolutionné la prise en charge du mélanome métastatique mais des questions restent en suspens pour optimiser la prise en charge : Quelle est la meilleure séquence de traitement en cas de mutation BRAF ? Quels patients vont réellement bénéficier d’une double immunothérapie par rapport aux anti-PD-1 seuls ? L’évaluation de l’ADN circulant (ADNc) a déjà montré un intérêt pronostique sur la réponse au traitement principalement sous thérapie ciblée1. Cette technique peut-elle également nous aider sur les choix thérapeutiques de première et deuxième ligne ? Cette étude évalue l’intérêt prédictif [...]