Le non colorectal dans l’arène.
Chimiothérapies orales : gare aux IPP.
Nos lecteurs se rappellent de la controverse sur les interactions entre IPP et clopidrogel, qui finalement n’a pas donné lieu à une modification des prescriptions de ces deux types de médicaments (Kwock CS et al., Drug Saf 2012 ;35 :127-39.).
28-Sep
Récemment des interrogations ont jailli sur une interaction négative des IPP et de drogues de chimiothérapie orales comme les TKI ou la capecitabine. En effet un pH gastrique >5 pourrait nuire à la solubilisation et/ou à l’absorption de ces médicaments. [...]
Pembrolizumab et cancer gastrique : un anti-corps qui restaure l’immunité anti-tumorale.
PD1 est une molécule présente à la surface des lymphocytes T anti-tumoraux ; sa fixation au récepteur PD-L1 / PD-L2, présents sur les cellules présentatrices d’Ag et les cellules tumorales, induit une inhibition de l’activité anti-tumorale des cellules T. Ce mécanisme est donc impliqué dans le développement tumoral.
28-Sep
L’approche anti-PDL1 a ouvert de nouvelles perspectives thérapeutiques immunologiques en oncologie. Le pembrolizumab (MK3475) est un anti-corps anti-PD-L1/PD-L2 déjà approuvé dans le traitement du mélanome. Une surexpression de PD-L1 et PD-L2 ayant [...]
Etude STARGATE : le sorafenib sort par la petite porte dans le cancer gastrique avancé.
Il s’agit d’une étude de phase II randomisée dont l’objectif était d’évaluer l’intérêt d’une chimiothérapie par CAPECITABINE + CISPLATINE(CAPE-CIS) associée ou non au SORAFENIB en 1ère ligne du traitement du cancer avancé de l’estomac ou de la jonction oesogastrique.
28-Sep
L’objectif principal était une survie sans progression (SSP) de 7.4 mois dans le bras CAPE-CIS-SORAFENIB vs 5.6 mois dans le bras chimiothérapie seule.
Le ramucirumab dans le CHC, un essai presque transformé.
En 2008, il y eut l’arrivée du sorafenib dans le traitement du carcinome hépatocellulaire avancé et depuis nous avons vécu une vraie traversée du désert.
28-Sep
Le ramucirumab, anticorps monoclonal inhibant IgG1 et ayant montré un effet anti tumoral dans l’adénocarcinome gastrique métastatique en monothérapie et en association.
Axitinib dans le CHC en deuxième ligne, des résultats en demi-teinte
Faut-il à nouveau utiliser un traitement anti angiogénique (VEGF) après progression sous anti-VEGF dans le carcinome hépatocellulaire avancé?
Kang et al. ont présenté les résultats d’une étude multicentrique testant l’axitinib (anti-VEGF R1,2,3) vs placébo en deuxième ligne chez des patients porteur d’un CHC avancé après progression sous un anti-VEGF (93% de sorafenib).
Simtuzumab : un anti-corps anti-matrice dans le cancer du pancréas.
Dans l’approche thérapeutique la matrice extra-cellulaire devient une cible d’intérêt, notamment dans les cancers du pancréas caractérisés par une forte réaction desmoplastique.
28-Sep
LOXL2 est une enzyme de la matrice extra-cellulaire associée à la réaction desmoplastique tumorale. Le Simtuzumab, anti-corps anti-LOXL2 a été évalué au cours d’une étude randomisée de phase 2 chez 240 malades atteints de cancer pancréatique métastatique en 1ère ligne [...]
Pancréas réséqués R1 : échec de l’essai CONKO 006 !
Le bénéfice du traitement adjuvant des cancers du pancréas opérés par 6 mois de gemcitabine a été démontré formellement par l’étude allemande CONKO 001.
Récemment une actualisation des données a montré un bénéfice persistant à 10 ans avec 20% de survie dans le bras gemcitabine contre 10% dans le bras observation (Oettle, JAMA 2013). Toutefois dans cet essai le bénéfice existait essentiellement chez les [...]
Pancréas et FOLFIRINOX au Rajasthan.
Depuis l’étude française PRODIGE coordonnée par T. Conroy, publiée dans le NEJM en 2011, le FOLFIRINOX est devenu le traitement standard international de traitement de 1ère ligne des cancers pancréatiques métastatiques (11,1 mois de survie globale vs 6,8 mois sous gemcitabine).
Plusieurs séries institutionnelles avaient ensuite confirmé l’obtention d’un taux de survie globale de l’ordre de 10 à 14 mois sous FOLFIRINOX.
Cholangiocarcinome : refaisons des mathématiques !!
Faute de changement majeur dans la prise en charge des cholangiocarcinomes métastatiques depuis l’étude de Valle et al (NEJM 2010) qui avait montré la supériorité de l’association Gemcitabine plus Cisplatine versus gemcitabine en monothérapie, Grenader et al ont recherché si un marqueur d’inflammation, le ratio dNLR serait utile dans cette population.
Ce ratio correspond au nombre de polynucléaires neutophiles divisé par le nombre de leucocytes moins le nombre de neutrophiles. Les patients porteurs d’un cholangiocarcinome avec un ratio dNLR inférieur à 3 présentent une meilleure survie globale que ceux dont le [...]
Irradiation ciblée des cancers de l’œsophage non opérables : un avantage à confirmer.
Il s ‘agit d’une étude de phase III randomisée sur l’optimisation du traitement du cancer épidermoïde de l’œsophage non opérable (T1-T4, N0/N1, M0-1a).
28-Sep
La survie globale était le critère principal et l’étude était conduite selon un plan factoriel afin d’évaluer la radiochimiothérapie basée sur du taxol-cisplatin (RCT) +/- associée à l’erlotinib +/- associée à une irradiation ganglionnaire ciblée. Le design reposait donc sur [...]
Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.
