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COLORECTAL – Cancer colorectal : intérêt du dépistage de la neuropathie à un stade préclinique avant chimiothérapie

Subclinical peripheral neuropathy is a common finding in colorectal cancer patients prior to chemotherapy. Boyette-Davis JA, Eng C, Wang XS, Cleeland CS, Wendelschafer-Crabb G, Kennedy WR, Simone DA, Zhang H, Dougherty PM. Clin Cancer Res. 2012 Jun 1;18(11):3180-7. Epub  2012 Apr 10. Etude portant sur 52 patients qui montre que la neuropathie périphérique est sans doute sous-évaluée chez les patients pris en charge pour un cancer colorectal.  Les résultats montrent que des signes préliminaires de neuropathie périphérique peuvent être détectés chez une majorité de patients si des échelles de mesures adéquates sont utilisées.

CHC – Taux circulant d’IGF1 : un possible facteur prédictif d’efficacité du Sorafenib

Serum insulin-like growth factor-1 levels predict outcomes of patients with advanced hepatocellular carcinoma receiving antiangiogenic therapy. Shao YY, Huang CC, Lin SD, Hsu CH, Cheng AL. Clin Cancer Res. 2012 Jul 15;18(14):3992-7. Epub  2012 May 23. Etude portant sur 83 patients traités par anti-angiogénique plus chimiothérapie (sorafenib + UFT ou bevacizumab + capecitabine). L’objectif était de déterminer si le taux sanguin initial de IGF1 avait une valeur pronostique au sein de cette population.

CHC – AFP : c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes !

Usefulness of alpha-fetoprotein response in patients treated with sorafenib for advanced hepatocellular carcinoma. Personeni N, Bozzarelli S, Pressiani T, Rimassa L, Tronconi MC, Sclafani F, Carnaghi C, Pedicini V, Giordano L, Santoro A. J Hepatol. 2012 Jul;57(1):101-7. Epub  2012 Mar 10. En toute logique, c’est une étude italienne qui nous rappelle que « c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe ». A partir d’une série de 85 patients traités par sorafenib pour un CHC, le biomarqueur étudié dans ce travail était la décroissance de 20% du taux d’alpha-foetoprotéine en cours de traitement.

TUMEURS STROMALES DIGESTIVES – En cas de contrôle tumoral par Imatimib, mieux vaut ne pas l’arréter…. sinon , il sera toujours possible de le reprendre

Imatinib rechallenge in patients with advanced gastrointestinal stromal tumors. Blay JY, Pérol D, Le Cesne A. Ann Oncol. 2012 Jul;23(7):1659-65. Epub 2012 Feb 21. Cette revue de la littérature précise que le contrôle d’une tumeur stromale digestive avancée par imatinib est une situation somme toute précaire et que l’arrêt de l’inhibition par TK est suivi le plus souvent d’une reprise de la progression tumorale. L’arrêt du traitement ne saurait donc être recommandé.

ESTOMAC – Effet préventif d’une éradication de masse d’Hélicobacter pylori sur l’incidence du cancer gastrique

The benefit of mass eradication of Helicobacter pylori infection: a community-based study of gastric cancer prevention. Lee YC, Chen TH, Chiu HM, Shun CT, Chiang H, Liu TY, Wu MS, Lin JT. Gut. 2012 Jun 14. [Epub ahead of print] Ce travail présenté dans GUT permet d’observer une baisse significative, faisant suite à une campagne d’éradication de masse d’Hélicobacter pylori; de l’indidence de la gastrite atrophique mais non de la métaplasie gastrique. Comparativement à la période précédente, l'incidence de la maladie ulcéreuse a atteint 64,7 % et celle du cancer gastrique 25% (rate ratio 0,753, 95% CI 0,372 to 1,524).

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE : mieux vaut vivre en famille !

Lower treatment intensity and poorer survival in metastatic colorectal cancer patients who live alone. Cavalli-Björkman N, Qvortrup C, Sebjørnsen S, Pfeiffer P, Wentzel-Larsen T, Glimelius B, Sorbye H. Br J Cancer. 2012 Jun 26;107(1):189-94. doi: 10.1038/bjc.2012.186. Epub  2012 May 10. Etude rétrospective sur l'impact des facteurs sociologiques dans une cohorte scandinave de 781 patients atteints d'un cancer colorectal métastatique pris en charge entre 2003 et 2006. L'étude suggère que les patients vivant seuls avaient plus fréquemment une maladie métastatique synchrone avec un recours moins fréquent aux polychimiothérapies.

CANCER DE LA VESICULE : vers une inhibition de l'axe CXCL12-CXCR4

Chemokine (C-X-C Motif) Ligand 12 Is Associated with Gallbladder Carcinoma Progression and Is a Novel Independent Poor Prognostic Factor. Lee HJ, Lee K, Lee DG, Bae KH, Kim JS, Liang ZL, Huang SM, Suk Oh Y, Kim HY, Jo DY, Min JK, Kim JM, Lee HJ. Clin Cancer Res. 2012 Jun 15;18(12):3270-3280. Epub  2012 May 2. Etude sur l'axe CXCL12, ligand chémokine, et de son récepteur CXCR4 chez 72 patients atteints d'un cancer de la vésicule biliaire localisé (excepté chez 4 patients). Les résultats ont montré que l'expression de CXCL12 était significativement corrélée au grade tumoral et à l'envahissement ganglionnaire. La surexpression de CXCL12 était par ailleurs identifiée comme facteur de mauvais pronostic de survie en analyse multivariée (HR= 8.675, p =0.014).

COLORECTAL

Aspirin Inhibits mTOR Signaling, Activates AMP-Activated Protein Kinase, and Induces Autophagy in Colorectal Cancer Cells. Din FV, Valanciute A, Houde VP, Zibrova D, Green KA, Sakamoto K, Alessi DR, Dunlop MG. Gastroenterology. 2012 Jun;142(7):1504-1515.e3. Epub 2012 Mar 6. Un article qui complète le précédent et laisse entrevoir peut-être un début d'explication. Il s'agit de données expérimentales sur l'effet de l'aspirine à partir de lignées cellulaires de cancer colorectal et d'étude in vivo. Les résultats montrent notamment que l'un des mécanismes anti-tumoral de l'aspirine pourrait être l'inhibition de la voie mTOR (via AMPK)

ESTOMAC

Prognostic and Predictive Role of JWA and XRCC1 Expressions in Gastric Cancer. Wang S, Wu X, Chen Y, Zhang J, Ding J, Zhou Y, He S, Tan Y, Qiang F, Bai J, Zeng J, Gong Z, Li A, Li G, Røe OD, Zhou J. Clin Cancer Res. 2012 May 15;18(10):2987-2996. Epub  2012 Mar 27. Etude translationnelle sur l'impact pronostique et prédictif de 2 biomarqueurs (JWA et XRCC1) chez les patients traités par chimiothérapie adjuvante (5FU-cisplatine ou 5FU-oxaliplatine) versus placebo pour un cancer gastrique localisé.

CANCER DE L'OESOPHAGE

Disseminated tumor cells in bone marrow and the natural course of resected esophageal cancer. Vashist YK, Effenberger KE, Vettorazzi E, Riethdorf S, Yekebas EF, Izbicki JR, Pantel K. Ann Surg. 2012 Jun;255(6):1105-12. La présence de cellules tumorales dans la moelle osseuse constitue à l’évidence selon les données de cette étude, un facteur de mauvais pronostic chez les patients porteurs d’un adénocarcinome ou d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage opéré et ayant reçu un traitement néoadjuvant pré-opératoire ou adjuvant post-opératoire.