2/122019 Irradiez tout le pelvis en cas de rechute ganglionnaire pelvienne isolée ! Radiothérapie en cas de récidive ganglionnaire pelvienne prostatique : intérêt d’un volume élargit. En cas de rechute ganglionnaire unique, l’irradiation ganglionnaire élargie par rapport à une irradiation stéréotaxique ciblée augmente la survie sans métastase au prix d’une toxicité un peu plus élevée. La récidive ganglionnaire pelvienne après traitement local d’un cancer de prostate [...]
2/122019 Le Lutetium 177, la thérapie ciblée de demain dans le cancer de la prostate métastatique ? Le cancer de la prostate est une pathologie sensible à la radiothérapie, sous différentes formes [1]. La connaissance de cible telle que le PSMA (prostate-specific membrane antigen), permet de délivrer la charge radioactive directement sur le site tumoral. Le PSMA est particulièrement adapté, car il est fortement spécifique, largement exprimé et son internalisation le rend particulièrement efficace associé à un produit radio-pharmaceutique [2]]. L’efficacité antitumorale et la toxicité dépendent de plusieurs facteurs, dont la dose et le fractionnement. [...]
2/122019 Cancer de prostate localisé à haut risque : pas de place pour la chimio ! La question de la chimiothérapie adjuvante dans le cadre d’un cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé a été évaluée par plusieurs études sans preuve formelle quant à un éventuel bénéfice en termes de survie globale. Récemment, le groupe scandinave SPCG a publié les résultats de son essai de phase III randomisé comparant le docetaxel (6 cycles en adjuvant) versus une surveillance après radiothérapie associée à une hormonothérapie (de 9 mois) pour un cancer de la [...]
27/112019 Thrombose et cancer : nouvelles recommandations. Les recommandations de prise en charge des évènements thromboemboliques ont été mises à jour en 2019 par l’ITAC (International Initiative on Thrombosis and Cancer) et publiées dans le Lancet Oncology. Une des nouveautés, retrouvée dans la mise à jour des recommandations de prise en charge des évènements thrombo-emboliques en cancérologie, est notamment l’arrivée les anticoagulants oraux directs (AOD), qui peuvent désormais être prescrits sous réserve d’une fonction rénale adéquate (> [...]
27/112019 Jeunes et vieux, pas de différence pour les inhibiteurs de checkpoint Aucune différence de survie ou de tolérance n’a été retrouvée dans une étude de vraie vie comparant patients de moins de 70 ans avec des patients âgés de 70 ans et plus. L’immunosénescence et les premiers résultats des études avec les inhibiteurs de checkpoints immunologiques (ICI) avaient laissé suggérer que les anti-PD-1/PD-L1/CTLA-4 seraient moins efficaces chez les patients âgés, alors que leur profil de tolérance positionnait ces molécules comme une alternative de [...]
27/112019 Préservation de la fertilité : encore des efforts à faire. Bien que les recommandations sur la préservation de la fertilité existent, leur suivi est sujet à de nombreuses limites liées aux cliniciens comme aux patients. Une étude qualitative canadienne a été réalisée dans l’objectif de définir les freins aux discussions des cliniciens sur l’infertilité avec leurs patients. Au total, 22 médecins hospitaliers (8 oncologues, 4 chirurgiens, 4 spécialistes de la fertilité, 3 onco-hématologues et 3 [...]
27/112019 Le lien entre opioïdes et risque infectieux. Aucune relation n’a été retrouvée entre traitement par opioïde contre une douleur cancéreuse et risque infectieux. Faisant écho à une publication identifiant une association entre la prescription d’opioïdes et le risque de pneumopathies communautaires, une étude cas-contrôle a été réalisée sur une cohorte de patients atteints de cancer ayant un taux de neutrophiles inférieur à 500/mm3 [...]
27/112019 Recommandations antiémétiques : les IDE pas meilleures. Le suivi par les infirmières européennes des recommandations internationales dans la prophylaxie anti-émétique est faible. Une enquête a été menée auprès de 212 infirmières en oncologie de 16 pays européens suivant un questionnaire en ligne comportant 20 questions, pour évaluer les pratiques antiémétiques, évaluer la sensibilisation aux recommandations actuelles et leur adhésion, ainsi que les [...]
27/112019 Les plaintes des plus de 85 ans. Les patients âgés atteints de cancer présentent une fréquence élevée de symptômes multiples lors de l’évaluation initiale qui reste toutefois plus faible que celles des groupes d’âge plus jeunes. Il existe peu d’études évaluant les symptômes des patients âgés de 85 ans et plus, atteints de cancer. Cette étude réalisée par une équipe américaine avait pour objectif d’évaluer la fréquence des symptômes et leur évolution cliniques selon le système [...]
25/112019 Sarcomes sur tissus irradiés : Faites entrer l’accusée ! Les sarcomes représentent le type de cancer le plus fréquemment associé à l’irradiation et sont dans ce contexte dénommés sarcomes associés aux tissus irradiés « SARI » plutôt que « sarcomes radio-induits » afin d’éviter de jeter le stigmate sur la radiothérapie. Deux études du groupe sarcome français rapportent leurs caractéristiques cliniques et biologiques. La première étude, clinique, a colligé les données du suivi de 510 patients enregistrés dans la base NetSarc ayant un primodiagnostic de sarcome développé sur un champ irradié et survenu au moins 6 mois après l’irradiation. Seuls 6% des patients [...]
25/112019 La Traque des fusions TRK dans les sarcomes. L’implication de NTRK dans les fusions de sarcomes est connue depuis longtemps avec les fibrosarcomes infantiles. L’intensification des recherches sur ces fusions suite à l’avènement d’une thérapie ciblée a permis de les identifier dans des sous-types tumoraux inattendus. L’implication des gènes de la famille NTRK est connue depuis 1998 dans les sarcomes avec l’emblématique fibrosarcome infantile associé à des translocations NTRK3-ETV6. Le développement récent d’anticorps monoclonaux ciblant la famille de ces récepteurs au nombre de 3 NTRK1/A, NTRK2/B, [...]
25/112019 Facteurs pronostiques des Hémangioendothéliomes épithélioïdes Les hémangioendothéliomes épithélioïdes appartiennent à la catégorie des tumeurs malignes d’après la classification OMS des tumeurs des tissus mous de 2013 alors que potentiel d’agressivité est très variable d’un patient à l’autre. L’équipe du MSKCC ont tenté d’identifier les variables cliniques et moléculaires associées à ces différences d’évolution. Les hémangioendothéliomes épithélioïdes (HEE) sont des sarcomes dont l’évolution peut aussi bien être bénigne que comparable à un angiosarcome de haut grade. Pourtant, si seules 25% de ces tumeurs métastasent, elles ont toutes en commun la translocation driver WWTR1-CAMTA1… L’équipe [...]
25/112019 Comment distinguer en préopératoire un leiomyosarcome utérin d’une lésion bénigne. Distinguer en préopératoire une lésion bénigne d’un leiomyosarcome utérin est capital avant de proposer un traitement mini-invasif voire une conservation utérine. Cette étude sur 1119 patientes propose un score prédictif basé sur plusieurs facteurs cliniques. Le diagnostic postopératoire inattendu de léiomyosarcome utérin alors qu’une tumeur bénigne avait été initialement suspectée concerne 1 patiente sur 496 à 1100 selon les séries. Malgré la rareté de cette éventualité, les conséquences d’une chirurgie inadaptée sont dramatiques avec une [...]
25/112019 Des nanoparticules pour booster la radiothérapie. L’association chirurgie conservatrice et radiothérapie est le standard de traitement des sarcomes des tissus mous. Dans un effort pour améliorer le pronostique oncologique de ces lésions, une étude de phase I avait démontré la faisabilité et la tolérance remarquable de l’association des nanoparticules à l’oxyde du Hafnium (NBTXR3) en injection intratumorale, à une radiothérapie préopératoire (50 Gy). Cette étude randomisée de phase II-III a comparé cette association à une radiothérapie préopératoire (50 Gy en 25 fractions) seule. L’action radio sensibilisante de ces nanoparticules est due à leur numéro atomique élevé (Z=72). Quand celles-ci sont activées par la radiothérapie externe, elles vont générer des radicaux libres qui devraient augmenter la destruction cellulaire induite par la radiothérapie. Les patients inclus dans cette étude avaient des sarcomes des tissus mous des extrémités ou de la paroi thoracique, non métastatique, de tout grade, pour lesquels une prise en charge par radiothérapie et chirurgie était envisagée. La randomisation était stratifiée [...]
25/112019 Quel intérêt pour l’association de Trabectidine à une radiothérapie préopératoire pour les sarcomes des tissus mous ? Les liposarcomes Myxoïdes (LPSM) représentent 30% de tous les liposarcomes et 10% de tous les sarcomes. Ils présentent une sensibilité particulière à la Trabectidine et à la radiothérapie. La Trabectidine bloque le cycle cellulaire en phase S et G2M, cette dernière étant la phase du cycle cellulaire la plus sensible à la radiothérapie. Un effet synergique de cette association a été démontré dans les études précliniques. Cette étude de phase I multicentrique évalue la sécurité et la faisabilité de l’administration concomitante de Trabectidine et Radiothérapie dans les LPSM résecables. Les patients recevaient 3 cures de Trabectidine en association à la radiothérapie (45 Gy en 25 fractions [...]
25/112019 La question qui revient : faut-il associer une chimiothérapie à la radiothérapie néo adjuvante pour les sarcomes des tissus mous à haut risque de récidive ? Les sarcomes de tissus mous de haut grade, de localisation profonde et de taille supérieure à 5 cm sont à haut risque de récidive à distance. L’étude de phase II RTOG 95-14 avait montré des résultats prometteurs en termes de survie sans récidive et de survie globale d’une association de radiothérapie et chimiothérapie (RTCT) préopératoire pour ces patients, mais au prix d’une toxicité majeure (97% toxicité de grade 3) ce qui n’a pas permis de poursuivre les investigations pour établir cette stratégie comme un standard. Cette étude rétrospective porte sur 884 patients de la NCDB (National Cancer Database) avec des sarcomes des tissus mous à haut risque de récidive (taille >5cm et de grade 2-3). Parmi eux, 639 patients (72.3%) avaient reçu une RT seule [...]
25/112019 Chimiothérapie de maintenance dans les rhabdomyosarcomes à haut risque : faire plus pour faire mieux ? Les rhabdomyosarcomes représentent une pathologie rare avec environ 400 cas incidents par an en Europe avec deux principaux types histologique embryonnaire et alvéolaire, la forme alvéolaire étant caractérisée par une fusion génique récurrente de type PAX-FOXO1. Le caractère multimodal du traitement comprenant chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie est un élément clé de la prise en charge des jeunes patients atteints de rhabdomyosarcome L’utilisation de ses modalités thérapeutiques et en particulier l’indication d’une chimiothérapie et son intensité sont variables en fonction du risque de rechute. Pour les patients dit à haut risque (chirurgie R1 ou R2, rhabdomyosarcome embryonnaire localité au niveau d’un membre, [...]
25/112019 Inhibiteur de tyrosine kinase et tumeurs desmoïdes Le pazopanib, inhibiteur de kinase ciblant est associé à une activité clinique majeure chez les patients atteints de tumeurs desmoïdes progressives nécessitant un traitement médical. La majorité des patients atteints de tumeurs desmoïdes ne nécessite pas de traitement. En effet, des études de surveillance armée menées chez des patients nouvellement diagnostiqués ont démontré qu’au moins 50% des tumeurs desmoïdes se stabilisent voire régressent spontanément. Toutefois, [...]
25/112019 SARCOME _ LE COIN DES CONGRES Vous trouverez ci-après le compte-rendu de l’ESMO®2019, La principale actualité de l’ESMO 2019 concerne les GIST avec la présentation des résultats de l’étude de phase III INVICTUS (1) évaluant le ripretinib (DCC-2618), inhibiteur de nouvelle génération des récepteurs KIT et PDGFRA chez des patients atteints de GIST [...]
21/112019 Carcinose Péritonéale d’origine gastrique _ La CHIP semble améliorer les résultats de la cytoréduction. La chirurgie de cytoréduction (CC) de la carcinose péritonéale d’origine gastrique se discute pour des patients très sélectionnés avec carcinose limitée. Dans ces cas, la CC donne des résultats prometteurs, mais l’impact de la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) reste controversé. Les résultats entre CC+CHIP et CC seule ont été comparés chez les patients atteints de carcinose péritonéale d’origine gastrique inclus dans les bases prospectives nationales françaises FREGAT et BIG-RENAPE. Pour ce travail, 277 patients traités par CC à visée curative [...]