29/032016 Risque de maladie d’ Alzheimer sous traitements anti-androgéniques Déprivation androgénique et risque de développer une maladie d’Alzheimer La déprivation androgénique est utilisée depuis les années 40 pour le traitement des cancers de prostate et sa prescription est en augmentation constante depuis quelques dizaines d’années. La réduction du taux de testostérone qu’elle induit augmente le risque de développer [...]
29/032016 Vers un traitement de la tumeur primitive en cas de maladie prostatique métastatique ? Le traitement de la tumeur primitive en cas de cancer de prostate métastatique pourrait augmenter la survie des patients. Le traitement standard des cancers métastatiques de prostate ne comprend classiquement pas l’irradiation de la tumeur primitive sauf en cas d’évolution locale symptomatique (douleurs et/ou obstruction urinaire). Le traitement de la tumeur primitive, , pourrait cependant augmenter la survie des [...]
29/032016 Evaluation spécifique de la toxicité urinaire après radiothérapie pour cancer de prostate Relation dose-effet de la toxicité urinaire après radiothérapie prostatique. Plusieurs publications ont montré que la toxicité urinaire après RT prostatique est fréquente et stable malgré les innovations techniques. Dans ce contexte, la relation dose-effet entre l’irradiation et cette toxicité reste débattue. Cette publication utilise les données de deux études [...]
29/032016 PCA3 et délai de progression vers la résistance à la castration Vers un score urinaire predicitif de la survenue d’une resistance à la castration ? Le délai de progression vers la résistance à la castration est très variable et l’on ne dispose pas à l’heure actuelle de marqueur fiable prédictif de la durée de réponse à l’hormonothérapie. A l’ère où le traitement des patients se veut plus agressif dès le stade hormono-naïfs, la mise en évidence de tels facteurs prédictifs est considérée comme un enjeu majeur afin de cibler d’emblée des clones résistants à la castration, notamment par l’adjonction d’une chimiothérapie par taxanes. Dans une récente publication de De La Taille et al. dans BJU Int, les auteurs ont évalué les facteurs prédictifs du délai de progression vers la résistance à la castration chez les patients recevant un hormonothérapie [1]. L’analyse a porté [...]
1/032016 Difficile de conclure formellement sur l’intérêt d’une hormonothérapie intermittente dans le cancer de la prostate La découverte du rôle crucial des androgènes dans la croissance des tumeurs de prostate dans les années 40 a logiquement conduit à utiliser la castration continue (CC) comme standard de traitement de ces cancers. Cependant, les effets secondaires et les coûts de ces traitements ont fait évaluer l’intérêt d’un allégement thérapeutique avec des stratégies de castration intermittente (CI). Malgré des études précliniques ayant démontré que, par rapport à la CC, la CI permettait de prolonger le délai d’apparition de la résistance à la castration de 3 fois, les différents essais comparant les deux stratégies ont aboutis à des résultats plutôt controversés. Cette revue reprend les 7 essais publiés de phase III, ayant pour objectif principal de tester en termes de survie globale (SG) ou de survie sans progression (SSP) la CC versus la CI. La méthodologie prévoyait ainsi d’analyser les résultats [...]
1/032016 Mefiez-vous d’un taux bas de PSA en cas de cancer de la prostate de haut grade Il est admis que les cancers de la prostate avec un niveau élevé du PSA (antigène spécifique de la prostate) sont de mauvais pronostic [1,2]. Néanmoins, il existe des cas de cancers de haut grade avec des niveaux de PSA inférieurs à 4 ng/mL, de mauvais pronostic expliqué par une dé-différentiation des cellules cancéreuses. Cependant il n’existe pas d’étude adressant directement cette hypothèse en évaluant les différences de survie en fonction du niveau de PSA chez les patients atteints de cancer de prostate de haut grade. Sur la base des données collectées par le programme américain du SEER (The Surveillance, Epidemiology, and End Results) entre 2004 et 2010, les auteurs ont évalué si un niveau très faible de PSA était associé à une plus forte mortalité [...]
1/032016 Rien de mieux que pratiquer une activité physique pour vivre plus longtemps après un cancer de la prostate L’impact de l’activité physique sur le risque de récidive est largement reconnu dans plusieurs cancers, et notamment dans le cancer du sein. Dans le cancer de la prostate, plusieurs études ont déjà montré un impact positif d’une activité physique régulière sur le risque de progression et la mortalité spécifique. Cependant, la définition de l’activité physique variaient en fonction des études (marche rapide ≥ 3 heures par semaine, marche lente ou vélo ≥ 20 minutes par jour, …) Dans une étude de cohorte prospective menée au Canada par Friedenreich et al., 830 patients pris en charge pour un cancer de la prostate de stade II – IV récemment diagnostiqué, ont rempli un questionnaire d’évaluation de l’activité physique (questionnaire [...]
1/032016 Un Blocage complet avec l’enzalutamide marche beaucoup mieux qu’un classique blocage anti-androgénique en situation d’échappement à la castration Essai de phase II randomisé en double aveugle de l’enzalutamide en comparaison au bicalutamide chez les patients atteints d’un cancer de prostate métastatique (1). L’enzalutamide, inhibiteur oral du récepteur des androgènes, a démontré son efficacité versus placebo chez les patients résistants à la castration dans 2 grandes phase III en post- puis en pré- docetaxel (essais AFFIRM et PREVAIL respectivement), ayant conduit à son [...]
1/032016 Le MVAC intensifie à l’honneur en situation néo-adjuvante Quel est le protocole optimal pour la chimiothérapie néo-adjuvante dans les tumeurs infiltrantes de vessie ? La chimiothérapie néo-adjuvante est recommandée dans les tumeurs de vessie infiltrant le muscle ave un haut niveau de preuve (grade A) reposant sur les données robustes de méta-analyses. Cette chimiothérapie néo-adjuvante doit être à base de sels de platine, nécessitant [...]
1/032016 Attention aux toxicités urinaires si radiothérapie hypofractionnée de la loge prostatique La radiothérapie hypofractionnée modérée (RThF) est devenue une option pour le traitement des cancers localisés de prostate (Etude CCHIP, Lancet Oncol 2015 et ASCO® GU 2016) avec un bon profil de toxicité similaire aux autres techniques de radiothérapie. Cependant en cas d’irradiation de loge de prostatectomie (en situation adjuvante ou de rattrapage) avec une technique moderne associant IMRT et IGRT, les données de toxicité et d’efficacité sont beaucoup moins nombreuses. L’IMRT/IGRT hypofractionnée modérée de loge de prostatectomie est toxique sur le plan urinaire Cette étude Nord-Américaine, analysant des données prospectives, a inclus 56 patients ayant eu une RThF de loge de prostatectomie, dont 30% avec un PSA<0,1 ng/ml. La dose [...]
1/032016 Augmenter la dose de radiothérapie de façon ciblée grâce à la curiethérapie guidée par l’imagerie dans le cancer de la prostate Résultats prometteurs d’une escalade de dose focale dans la lésion dominante intraprostatique par curiethérapie guidée par une imagerie fusionnée échographie-IRM La curiethérapie prostatique de surimpression est une option thérapeutique pour les tumeurs de la prostate de risque intermédiaire et de haut risque permettant une escalade de dose conduisant à un meilleur contrôle local qu’une approche de radiothérapie externe exclusive (en [...]
27/012016 Docetaxel et cancer de prostate hormonosensible : étude STAMPEDE Essai de phase III multi-bras STAMPEDE : ajout du docetaxel, de l’acide zoledronique ou de l’association au traitement standard chez les patients atteint de cancer de prostate hormonosensible (1). La suppression androgénique par analogues de la LHRH ou pulpectomie représente la pierre angulaire du traitement du cancer de prostate en phase métastatique et au stade localisé à haut risque, en association avec la radiothérapie. Depuis la démonstration du bénéfice [...]
27/012016 Docetaxel et cancer de prostate hormonosensible : méta-analyse Méta-analyse de l’intérêt du docetaxel ou des bisphosphonates en association au traitement standard chez les patients atteints de cancers de prostate localisés ou métastatiques en phase hormonosensible .(1) Plusieurs grands essais randomisés ont posé la question de l’efficacité de l’ajout du docetaxel ou des bisphosphonates au traitement standard dans le cancer de prostate en phase hormonosensible. L’étude rapportée est une méta-analyse sur données publiées s’intéressant à l’ensemble des [...]
27/012016 Risque de l’hormonothérapie en cas de comorbidités associées chez les patients avec un cancer localisé de la prostate Augmentation du risque de décès du fait de l’hormonothérapie adjuvante en cas de comorbidité importante dans les cancers localisés de la prostate L’hormonothérapie adjuvante est un standard thérapeutique en association avec la radiothérapie pour les cancers prostatiques localisés les plus agressifs. Le bénéfice de cette hormonothérapie est cependant controversé en cas d’antécédents médicaux chargés du fait de l’augmentation potentielle du risque de [...]
27/012016 Cancer du rein opéré : vers une surveillance à la carte ? Surveillance oncologique après prise en charge chirurgicale du cancer du rein : nouvelle approche en fonction du risque calculé. Les recommandations du « National Comprehensive Cancer Network » (NCCN)[1] et celles de l’Association d’Urologie Américaine (AUA)[2] sont actuellement les plus reconnues pour le suivi des cancers du rein (RCC) après chirurgie. Cependant, des études ont montré qu’en suivant strictement l’une ou [...]
27/012016 Les inhibiteurs de mTOR : pas plus efficace en première ligne dans les carcinomes rénaux non à cellules claires Si l’utilisation d’un anti-angiogénique, inhibiteur de tyrosine kinase (TKI) est un standard en première ligne de traitement des carcinomes rénaux à cellules claires métastatique, la prise en charge des cancers du rein d’histologie « non à cellules claires » reste controversée. La plupart des essais cliniques en première ligne ont en effet exclus les patients ayant un cancer du rein non à cellules claires. Les données d’études rétrospectives et d’essais cliniques de phase II semblent cependant suggérer une moindre efficacité des [...]
27/012016 Peut-on augmenter les doses de la radiothérapie de rattrapage après prostatectomie sans majorer la toxicité aigüe ? La toxicité aigüe d’une dose totale standard de 70 Gy n’est pas supérieure à celle observée à une dose totale de 64 Gy en cas d’irradiation de loge de prostatectomie. La dose standard d’une loge de prostatectomie est de 64 à 66 Gy mais plusieurs études non randomisées suggèrent le bénéfice d’une augmentation de la dose en situation de récidive biologique après prostatectomie. Les techniques de radiothérapie conformationnelle par modulation [...]
27/012016 Fonctions cognitives et déprivation androgénique Nécessité d'informer les patients traités pour un cancer de la prostate et leur conjoint sur l' impact de l'hormonothérapie sur la vie de couple Impact psychologique d’un traitement par déprivation androgénique chez les patients suivi pour un cancer de la prostate et leurs conjoints. Les récents progrès des stratégies de déprivation androgénique dans le traitement des cancers de la prostate ont permis d’améliorer de [...]
27/012016 Bénéfice du curage ganglionnaire rétropéritonéal des masses résiduelles après intensification pour un cancer du testicule Curage ganglionnaire rétropéritonéal après intensification avec autogreffe pour une tumeur germinale testiculaire : résultats d’une étude rétrospective Suivi des patients ayant un curage ganglionnaire rétropéritonéal après intensification avec autogreffe pour une tumeur germinale testiculaire. Un grand nombre d’essais ont étudié les effets de la chimiothérapie haute dose (HDCT) en association avec la transplantation de cellules souches [...]
27/012016 Quelles modalités de suivi pour les patients en surveillance active ? Depuis les récents débats sur les risques de sur-diagnostic et de sur-traitement liés au dépistage, la surveillance active (SA) est une option dans la prise en charge des cancers de la prostate localisés à faible risque, en alternative aux traitements curatifs afin d’en éviter la morbidité. Cependant, malgré les niveaux de preuve 1, cette option reste encore sous-utilisée par les praticiens [2,3]. La sélection des patients et le protocole de SA sont variables en fonction des études et peuvent expliquer les différences en termes de résultats. Dans une récente étude, Chamie et al. ont analysé, à partir de la base de données SEER, les modalités de surveillance des patients diagnostiqués pour un cancer de la prostate localisé et pris en charge par surveillance active (SA) ou [...]