23/112015 Inhibiteurs de PARP et cancer prostatique métastatique : la nouvelle piste ! Le principe des inhibiteurs de la PARP (poly-ADP-ribose-polymérase-1) est de bloquer le système de réparation de l’ADN au sein des cellules tumorales provoquant ainsi une instabilité génétique et leur mort cellulaire. A ce jour, ces molécules ont montré un intérêt clinique dans les formes avancées du cancer de l’ovaire et sont en cours d’évaluation dans les cancers du sein avancés dans le contexte particulier des patientes porteuses d’une mutation germinale des gènes BRCA1/2. Dans ce contexte, l’objectif de l’étude était d’évaluer l’intérêt d’un inhibiteur de PARP (olaparib, lynparza®) chez des patients présentant un cancer de prostate métastatique résistant à la castration et en progression après au minimum 1 ligne de chimiothérapie par docetaxel. [...]
23/112015 Mortalité cardiovasculaire après chimiothérapie pour une tumeur germinale non-séminomateuse Le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent chez les hommes entre 18 et 40 ans. C’est un cancer qui est curable grâce à la chimiothérapie à base de cisplatine qui permet une survie à 10 ans de plus de 95%. Dans ce contexte, peu d’études ont évalué l’incidence des maladies cardiovasculaires (CVD) chez les patients avec un cancer du testicule pendant le traitement, à court et à long terme à l’ère du cisplatine. Il s’agit d’une étude de population qui a inclue plus de 15 000 patients atteints de cancer du testicule (tumeurs non-séminomateuses uniquement) entre les années 1980 et 2010. L’objectif principal était d’évaluer les taux de mortalité standardisés et le [...]
23/112015 Radiothérapie hypofractionnée des cancers de la prostate et toxicité digestive ; des résultats à 2 ans de suivi rassurants La radiothérapie hypofractionnée « modérée » (<4 Gy/fr) a été testée dans plusieurs études randomisées avec des résultats qui le plus souvent n’ont pas confirmé les hypothèses statistiques initiales, en particulier concernant la toxicité, incitant donc à une certaine prudence. Dans ce contexte, les données de qualité de vie sont très limitées, en particulier celles évaluées par les patients eux-mêmes. L’essai anglais “Conventional or Hypofractionated High Dose Intensity Modulated Radiotherapy in Prostate Cancer” (CHHiP) est une étude randomisée de non-infériorité [...]
23/112015 Phase II sur l’association sunitinib et gemcitabine dans les carcinomes rénaux de type sarcomatoïdes ou de mauvais pronostic. Il n’existe aujourd’hui aucun standard de traitement pour les cancers rénaux de type sarcomatoïde ; les thérapies ciblées utilisées pour les carcinomes rénaux (RCC) de mauvais pronostic sont relativement peu efficaces. La chimiothérapie a été également évaluée et l’utilisation de combinaisons associant doxorubicine et gemcitabine ont permis d’obtenir les meilleurs résultats. Des études rétrospectives ont également mis en évidence un intérêt potentiel du ciblage de la voie du VEGF, un facteur clé de l’angiogénèse. Sur ces bases, les auteurs ont conduit un essai de phase 2 ayant pour objectif d’évaluer l’association sunitinib et gemcitabine dans le traitement des RCC sarcomatoïdes et/ou à mauvais pronostic selon la classification de Motzer ou Motzer adapté (J Clin [...]
23/112015 Vers une nouvelle prise en charge des récidives ganglionnaires des cancers de prostate. Le traitement standard des récidives ganglionnaires des cancers de prostate repose classiquement sur une hormonothérapie. Les avancées de l’imagerie TEP à la choline pour détecter précocement les récidives ganglionnaires isolées et de la radiothérapie par modulation d’intensité guidée par l’image ou stéréotaxique permettent désormais d’envisager de nouvelles prises en charge à visée curative. Dans ce contexte, cette revue de la littérature s’intéresse aux traitements de rattrapage des récidives ganglionnaires isolées (excluant donc les métastases osseuses ou viscérales), à travers 8 publications sur la radiothérapie (comprenant 248 patients) et de 12 publications sur les [...]
23/112015 Essai de phase II randomisé comparant lenvatinib + everolimus à lenvatinib ou everolimus seuls chez les patients atteints de cancer du rein métastatiques résistants aux anti-angiogéniques Le lenvatinib est un inhibiteur de tyrosine kinase administré par voie orale, bloquant l’activité kinase des récepteurs VEGFR1-3 et FGFR1-4. L’activation de la voie du FGF (Fibroblast Growth Factor) a été proposée comme un mécanisme d’échappement aux thérapies ciblant le VEGF et son inhibition comme une voie thérapeutique potentielle. L’étude publiée par Motzer et collègues est une étude de phase II à 3 bras ‒ lenvatinib 24mg/jour (n = 52), everolimus 10mg/jour (n = 50) et de la combinaison des 2 (lenvatinib 18mg/jour + everolimus 5mg/jour) (n = 51), [...]
26/102015 Cancer du rein métastatique : 2 essais majeurs transformés en deuxième ligne – Tome 1 Etude d’enregistrement du nivolumab vs everolimus chez les patients atteints de cancer du rein métastatiques résistants aux anti-angiogéniques Première phase III positionnant les nouvelles modalités d’immunothérapie (inhibiteur de l’axe PD1/PD-L1) dans le cancer du rein métastatique, l’étude CHECKMATE 025 a été présentée en session plénière de l’ECCO – ESMO®2015 et publiée simultanément dans le New England Journal of [...]
26/102015 Cancer du rein métastatique : 2 essais majeurs transformés en deuxième ligne – Tome 2 Etude d’enregistrement du cabozantinib vs everolimus chez les patients atteints de cancer du rein métastatiques résistants aux antiangiogéniques Présentée en session plénière de l’ECCO – ESMO®2015 et publiée simultanément dans le New England Journal of Medecine, l’étude METEOR est une large étude de phase III comparant chez 658 patients le cabozantinib administré à la dose de 60mg par [...]
26/102015 Association chimio-hormonothérapie dans le cancer de la prostate métastatique hormono-sensible : étude Chaarted La déprivation androgénique (ADT) était le traitement de référence depuis 1940 pour la prise en charge initiale du cancer de la prostate métastatique. L’étude Chaarted a évalué l’intérêt de l’association d’une ADT à une chimiothérapie par docetaxel sur l’augmentation de la survie globale par rapport à une ADT seule. Les patients présentant un cancer de la prostate hormonosensible bénéficiaient soit d’une association ADT plus docetaxel (à la dose de 75 mg/m2, toutes les 3 semaines pour 6 cycles) ou ADT seule. L’objectif principal était une augmentation de 33% de [...]
26/102015 Association d’une déprivation androgénique (ADT) à une chimiothérapie par docetaxel et estramustine versus ADT seul chez des patients présentant un cancer localisé de la prostate de haut risque : étude GETUG 12, randomisée contrôlée Si la place de la chimiothérapie est désormais bien identifiée en cas de situation métastatique, son intérêt en situation « adjuvante » au traitement localisé du cancer de la prostate non métastatique reste à définir L’étude GETUG 12 a évalué son intérêt dans la population de patients avec un cancer localisé de haut risque (défini par un cancer T3–T4 score de Gleason ≥8, PSA >20 ng/mL, ou N+ histologique. Tous les patients avaient un curage [...]
26/102015 La récidive locale reste le premier site de rechute après radiothérapie à haute dose L’objectif de l’étude était d’analyser les sites de récidive après radiothérapie (RT) à haute dose pour cancers localisés de la prostate. Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur 2694 patients ayant reçu une RT haute dose pour cancer localisé de la prostate entre 1991 et 2008. Le(s) premier(s) site(s) de récidive étai(en)t défini(s) comme le(s) premier(s) site(s) détectable(s) cliniquement ou par [...]
26/102015 L’identification de CTC à très petits noyaux pourrait permettre d’identifier les patients avec un risque d’évolution métastatique viscérale Il s’agit d’une étude exploratoire dans laquelle l’objectif était d’analyser dans 148 prélèvements sanguins de 57 patients atteints de cancer de prostate à différents stades, la taille des noyaux des cellules tumorales circulantes (CTC). Après capture des cellules EpCAM positives, les CTC étaient triées par immunofluorescence grâce à un système de puce, sur la base d’un marquage positif pour le DAPI et de la cytokératine et d’un marquage négatif pour le CD45. Puis, les [...]
26/102015 Obésité et impact pronostique des cancers de prostate traités par radiothérapie en modulation d’intensité L’impact de l’obésité sur le succès de la radiothérapie prostatique a longtemps été débattu. Il est décrit que les patients avec un fort index de masse corporelle (IMC) avaient à la fois plus de risque de développer un cancer de la prostate, mais également un pronostic plus défavorable (Cancer 2007;109:675-684). Cette étude évalue ainsi, à partir de l’extraction de données d’une base prospective monocentrique, l’impact de la surcharge pondérale sur le pronostic des patients traités par radiothérapie à visée curative pour une tumeur localisée de prostate, sur une période allant [...]
23/102015 L’escalade de dose de radiothérapie dans les cancers prostatiques : quel bénéfice en survie ? Cinq études randomisées ont montré que la haute dose d’irradiation dans les cancers localisés de la prostate, en l’absence d’hormonothérapie, augmente le contrôle local et le contrôle biologique, mais sans impact sur la survie globale Dans ce contexte, l’objectif de cette étude était, à partir d’une importante cohorte de patients, d’évaluer l’impact de l’escalade de dose sur la survie globale. L’analyse rétrospective a utilisé la base de données américaine « National Cancer Database » comprenant des patients [...]