30/082017 Définir les groupes de symptômes pour optimiser la tolérance. L’identification de groupes de symptômes aux différents temps du traitement et de la maladie devrait permettre une meilleure adaptation de la prise en charge. Aux USA, le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes et la majorité de ces patientes recevra une chimiothérapie. Le cancer du sein et son traitement entraînent de multiples symptômes expérimentés simultanément et très pénibles. La recherche [...]
19/072017 Le casque réfrigérant ne majore pas le risque de métastase du scalp. Une méta-analyse a permis de montrer que le casque réfrigérant ne majore pas le risque de métastases du scalp. L’alopécie sous chimiothérapie est un effet indésirable souvent redouté des patients, notamment les femmes atteintes de cancer du sein. La pose d’un casque réfrigérant prévient l’alopécie dans la moitié des cas, mais avec une crainte d’augmenter le risque de métastases [...]
19/072017 Naldémédine, un traitement oral des constipations opio-induites La naldémédine, antagoniste des récepteurs µ périphériques, monte en phase 3 versus placebo à la dose de 0,2 mg en prise orale quotidienne chez les patients souffrant de constipation induite par les opioïdes résistante aux laxatifs. Une étude multicentrique, randomisée en double aveugle, a permis de comparer la naldémédine, un antagoniste des récepteurs m périphériques aux opioïdes, avec un placebo, en termes d’efficacité et de tolérance dans les constipations induites par les opioïdes résistant aux laxatifs. [...]
19/072017 Les HBPM sont meilleures en médico-éco que les AVK. Une analyse médico-économique post hoc de l’étude CLOT a été réalisée et montre un bénéfice en QALY des HBPM (dalteparine) par rapport aux AVK. Les patients atteints de cancer sont plus à risque que la population générale de présenter des épisodes thromboemboliques veineux (VTE). La survenue de VTE est à l’origine d’une augmentation des coûts de santé, notamment par l’augmentation des hospitalisations. La prise [...]
19/072017 Évaluation du risque de douleur après chirurgie mammaire dans le cancer du sein. un score prédictif de douleurs pariétales post-opératoires après chirurgie d’un cancer du sein a été validé et est disponible sous forme d’application. Cette étude multicentrique avait pour objectif d’élaborer un score permettant d’identifier les patientes à risque de développer des douleurs pariétales, en utilisant les données prospectives de 3 centres : écossais (n=231), finlandais (n=860) et danois (n=453). Les auteurs ont ainsi regardé [...]
19/072017 Soulager la fatigue chronique par une activité physique auto guidée. Un programme d’activité physique auto-guidé apporte un bénéfice significatif dans la fatigue chronique et pourrait mériter d’être évalué en cancérologie. Une étude randomisée a été réalisée dans le but de tester l’efficacité et la tolérance d’une activité physique réalisée avec un thérapeute, associée ou non à un guide (GETSET) dans le cadre de la fatigue chronique (non spécifiquement cancéreuse). Le [...]
19/072017 Connaissez vous la toxicité de l’everolimus ? la toxicité de l’everolimus dans le cancer du rein métastatique en seconde ligne repose essentiellement sur les mucites (40% tous grades et 8% de grades 3) et les pneumopathies inflammatoires (15% tous grades et 3% de grades 3). Les délais d’apparition sont respectivement de 27 et 72 jours. L’everolimus, un inhibiteur de mTOR, a montré une efficacité clinique chez les patients atteints de carcinome rénal métastatique (mRCC) en échec de traitement par inhibiteurs du récepteur de la tyrosine kinase du facteur de croissance vasculaire endothélial (VEGFR-TKI). La mucite [...]
14/062017 Amélioration de la survie par Patient Reported Outcomes. Le programme d’autoévaluation par le patient mené à partir du PRO-CTC AE améliore la survie de 5,2 mois. Les travaux d’Ethan Basch sur les programmes de « patient reported outcomes » ont déjà été largement rapportés dans cette newsletter, notamment autour de la validation de la version patient du CTC-AE du NCI. En plénière présidentielle à l’ASCO® 2017, il a [...]
14/062017 NEPA non inférieur à aprépitant. L’association dans un seul comprimé de nétupitant avec du palonosétron a démontré sa non-infériorité à l’aprépitant associé au granisétron (schéma standard) en prévention antiémétique des chimiothérapies à base de cisplatine. Il s’agit de la première étude comparative entre les nouveaux inhibiteurs de neurokinine de type 1 (NEPA et rolapitant) et le schéma standard avec aprépitant, présentée en session poster par l’un des co-auteurs, Matti Aapro… Cette étude de non-infériorité a [...]
14/062017 Travaillons avec les onco-psy. L’accompagnement psychologique à toutes les phases de la maladie et notamment en phase après cancer, permet une amélioration des souffrances psychologiques, de la peur de la récidive et de la qualité de vie. Une démarche à suivre… Faut-il développer des programmes de suivi psychologique des patients atteints de cancer. Durant cet ASCO® 2017, la démonstration par 3 études différentes a été faite, en phase de diagnostic, au cours du parcours des patients en phase avancée et en [...]
14/062017 Il faut suivre les recommandations d’hygiène de vie. Un bon suivi des recommandations d’hygiène de vie permet un gain de survie de 42% des patients en phase après cancer colorectal. Des recommandations d’hygiène de vie basée sur la pratique d’une activité physique régulière, une alimentation saine riche en fruits et légumes et en fibres ainsi qu’une consommation modérée d’alcool, ont été éditées par l’ASCO® , après un cancer colorectal. L’objectif [...]
14/062017 Il faut suivre les recommandations antiémétiques. L’analyse PMSI des données de nausées vomissements a montré un impact significatif sur l’efficacité et l’absence de surcoût du suivi des recommandations antiémétiques de l’ASCO®. Une analyse suivant les données de PMSI américain (Premier Healthcare Database) a été réalisée dans l’objectif d’évaluer l’impact symptomatique et financier du suivi ou non des recommandations anti-émétiques de l’ASCO®., chez des patientes traitées pour un cancer du sein. Au [...]
14/062017 Quelle place pour les SSR ? Les patients sortant au domicile ont une meilleure survie et un meilleur contrôle des symptômes que les patients en USP ou en SSR. Une hospitalisation en USP pourrait être préférée en cas de nécessité d’hospitalisation. Une étude prospective monocentrique du Massachusetts General Hospital, a été réalisée dans l’objectif d’évaluer les orientations de sortie d’hospitalisation et l’évolution ultérieure (survie, ré-hospitalisation, symptômes) de patients en phase avancée d’un cancer. La comparaison a été faite entre « hospices » (unités [...]
31/052017 Le cancer c’est toxique. Au cours du traitement pour un cancer du sein localisé, 93% des patientes rapportent la survenue d’au moins une toxicité iatrogène, 45% étant jugés sévères à très sévères. De quoi alimenter les programmes de supportive care. La fréquence et la sévérité des toxicités des traitements anticancéreux a été analysée dans le cadre d’une étude observationnelle menée auprès de 3880 femmes traitées pour un cancer du sein localisé. L’objectif avoué ou pas, était d’évaluer l’intérêt du programme [...]
31/052017 Radiothérapie et tabagisme : surmortalité dans le cancer du sein. Fumer après radiothérapie pour un cancer du sein majore d’autant plus le risque de cancer bronchique secondaire et de mortalité cardiovasculaire. Le bénéfice de la radiothérapie (RT) dans la prise en charge des cancers du sein localisés a largement été démontré, à la fois en termes de récidive locale et de bénéfice en survie. Néanmoins, elle n’est pas dénuée de risque, [...]
31/052017 Mortalité périnatale, grossesse et cancer. Le diagnostic de cancer durant la grossesse augmente le risque de mortinatalité tandis que le diagnostic de cancer dans l’année suivant la grossesse augmente le risque de mortalité néonatale. La survenue d’un cancer chez une femme enceinte est peu fréquente, mais pose des problématiques à la fois pour l’enfant et les traitements à administrer à la mère malade (dose, molécule, et risque de toxicité fétale). Cette étude réalisée à [...]
31/052017 Le goût et l’odorat, pas juste une affaire de confort. Les troubles du goût et de l’odorat touchent entre 16 et 70% des patients, quels que soient les traitements anti-cancéreux et s’accompagnent de dénutrition dans au moins la moitié des cas. Une évaluation et une prise en compte est nécessaire. Une revue de la littérature avait pour objectif d’identifier la prévalence mais également les méthodes d’évaluation objectives et subjectives des troubles du goût et de l’odorat. La méthodologie hasardeuse utilisée dans les différentes publications a rendu l’analyse compliquée (preuve d’un [...]
31/052017 Le web c’est bon pour le moral. Une étude randomisée a permis de mettre en avant que l’adhésion au suivi en ligne par application web, dans un objectif d’accompagnement psychologique, varie selon l'âge (jeune), le sexe (femme) et le type de cancer (ovaire) avec une amélioration de la qualité de vie et du contrôle des émotions. De nombreuses applications web, souvent basées sur des programmes interactifs autoguidées, sont conçus pour apporter des changements cognitifs, affectifs et/ou comportementaux. Néanmoins, peu de facteurs prédictifs de l’adhésion à de tels programmes en ligne ont été identifiés. Une étude randomisée, [...]
31/052017 Quels sont les facteurs prédicitifs du clostridium ? Un traitement par chimiothérapie, chirurgie digestive, IPP ainsi que la durée du traitement antibiotique antérieur sont des facteurs de risque de développer une diarrhée à clostridium difficile. L’infection par Clostridium difficile (CDI) est la principale cause de diarrhées iatrogènes chez les patients hospitalisés, notamment chez les patients atteints de cancer à risque plus élevé d’infection : neutropénie, constipation, diarrhées. Cette étude cas témoin australienne avait pour objectif d’identifier [...]
17/052017 Cardiopathie post-radique : attention cardiaque. La toxicité cardiaque post-radique a une incidence de 11% et prévaut surtout chez les patients ayant une cardiopathie sous-jacente. Evident, encore faut-il mettre en œuvre une surveillance adéquate. La toxicité cardiaque de révélation tardive après radiothérapie (RT) est bien connue, notamment chez les patients ayant survécu à un cancer du sein ou un lymphome. En revanche, la toxicité à moyen terme (incidence et les facteurs de risque) l’est [...]