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CANCER COLORECTAL METASTATIQUE – Panitumumab-irinotecan : un traitement de troisième ligne efficace

Panitumumab combined with irinotecan for patients with KRAS wild-type metastatic colorectal cancer refractory to standard chemotherapy: a GERCOR efficacy, tolerance, and translational molecular study. André T, Blons H, Mabro M, et al. Ann Oncol. 2013 Feb;24(2):412-419.   Il s’agissait dans cette étude de phase II d’évaluer chez des patients porteurs d’un cancer colorectal métastatique (CCRm)  KRAS sauvage, réfractaires aux traitements de première et deuxième (oxaliplatine , irinotecan, bevacizumab) l’efficacité d’une troisième ligne associant l’irinotecan (180 mg/m²) et le panitumumab (6 mg/kg) toutes les deux semaines

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE – Le taux de cellules circulantes tumorales est corrélé au taux d’ACE et à la survie

Relationship among circulating tumor cells, CEA and overall survival in patients with metastatic colorectal cancer. Aggarwal C,N. J. Meropol, C. J. Punt et al. Ann Oncol. 2013 Feb;24(2):420-8. Ce travail prospectif s’est attaché à rechercher la valeur pronostique du taux de cellules tumorales circulantes en cas de cancers colorectal métastatique (CCRm) en le corrélant à la survie  et en le comparant au taux d’ACE.

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE – Prédiction du risque métastatique dans le CCR : le trio gagnant ?

Detection of miR-34a Promoter Methylation in Combination with Elevated Expression of c-Met and β-Catenin Predicts Distant Metastasis of Colon Cancer. Siemens H,et al. Clin Cancer Res. 2013 Feb 1;19(3):710-20 Etude dont l’objectif était d’évaluer le risque d’évolution métastatique du cancer colorectal (CCR) selon l’analyse de plusieurs marqueurs tels que la méthylation du promoteur du miR-34a et du miR-34b/c, le niveau d’expression du miR-34a et de ses cibles c-Met, Snail, et la b-catenin.

CARCINOME HEPATOCELLULAIRE – Faut-il associer la destruction par radiofréquence à la chimio-embolisation transartérielle (TACE) ?

Radiofrequency ablation with or without transcatheter arterial chemoembolization in the treatment of hepatocellular carcinoma: a prospective randomized trial. Peng ZW, et al. J Clin Oncol. 2013 Feb 1;31(4):426-32   A défaut d’une possibilité de transplantation hépatique, les carcinome hépatocellulaire ( CHC) de moins de 7 cm doivent faire l’objet d’une résection chirurgicale ou d’une destruction complète par radiofréquence 5RF). En l’absence de thrombose portale est-il alors licite d’y associer une TACE ?

PANCREAS – Méta-analyse sur l’intérêt de la gemcitabine seule ou en combinaison dans le cancer du pancréas avancé

Role of gemcitabine-based combination therapy in the management of advanced pancreatic cancer: A meta-analysis of randomised trials. Ciliberto D, et al. Eur J Cancer. 2013 Feb;49(3):593-603.   Méta-analyse réalisée sur un total de 34 études, soit 10660 patients, avec comme objectif principal la survie globale (SG) des patients traités par gemcitabine seule ou en association pour un cancer du pancréas avancé.

Radiochimiothérapie des carcinomes épidermoïdes du canal anal : une affaire de schéma d’administration plus que de drogues ?

Long-Term Update of US GI Intergroup RTOG 98-11 Phase III Trial for Anal Carcinoma: Survival, Relapse, and Colostomy Failure With Concurrent Chemoradiation Involving Fluorouracil/Mitomycin Versus Fluorouracil/Cisplatin. Gunderson LL., Winter KA., Ajani JA. et al. J Clin Oncol. 2012 Dec 10;30(35):4344-51. Concernant la prise en charge des carcinomes épidermoïdes du canal anal , la radio-chimiothérapie concomitante (RCC) avec l’association 5-FU + Mitomycine C (RT + 5-FU/MMC) est supérieure à la RCC avec l’association 5-FU + Cisplatine (RT + 5-FU/CDDP) précédée de 2 cures de chimiothérapie d’induction par 5-FU/CDDP. Cette supériorité s’exprime par une réduction du risque de colostomie mais également par une amélioration significative de la survie sans maladie et de la survie globale à partir des données actualisées de l’essai RTOG 98-11.

Une efficacité de l’oxaliplatine conservée pour les tumeurs coliques dMMR !

Mutation Profiling and Microsatellite Instability in Stage II and III Colon Cancer: An Assessment of Their Prognostic and Oxaliplatin Predictive Value. Gavin PG. Colangelo LH, Fumagalli D et al. Clin Cancer Res. 2012 Dec 1;18(23):6531-41 Les études ancillaires des essais NSABP-C07 et NSABP-C08 indiquent que les cancers coliques opérés (stades II et III) de phénotype dMMR ont un pronostic plus favorable et que les mutations somatiques de BRAF sont associées à un pronostic plus péjoratif par diminution de la survie après récidive tumorale. Surtout, elles permettent de conclure à l’efficacité de l’association oxaliplatine + 5-FU administrée en situation adjuvante après résection de cancers de phénotype dMMR, alors que la monochimiothérapie par 5-FU est inefficace dans ce contexte (voire délétère pour les stades II).

Cancer de l’estomac opéré : comment prédire la réponse à la chimiothérapie et le pronostic ?

Prediction of response and prognosis by a score including only pretherapeutic parameters in 410 neoadjuvant treated gastric cancer patients. Lorenzen S et al. Ann Surg Oncol. 2012 Jul;19(7):2119-27 La réponse à la chimiothérapie néoadjuvante et le pronostic peuvent être appréhendés grâce à 3 variables simples disponibles dès la phase préopératoire. La localisation au tiers moyen de l’estomac, le caractère bien différencié de la tumeur et le type intestinal de la classification de Lauren sont des facteurs prédicitifs de bonne réponse à la chimiothérapie et de bon pronostic.

Chirurgie curative des cancers du rectum : l'âge ne doit pas être une contre-indication en soi !

Comparative outcomes of rectal cancer surgery between elderly and non-elderly patients: a systematic review. Manceau G. et al. Lancet Oncol. 2012 Dec;13(12):e525-36. La prise en charge du cancer du rectum est complexe et peu d'études se sont intéressées spécifiquement aux sujets âgés, que ce soit dans des essais évaluant les traitements néo-adjuvants ou la chirurgie, de telle sorte que nous ne savons pas si les recommandations générales de prise en charge du cancer du rectum peuvent être ou non extrapolées aux patients âgés. L'étude française de Manceau et al. publiée dans le Lancet Oncology tente d’apporter des réponses à cette question.

CANCER DU PANCREAS METASTATIQUE _ Le FOLFIRINOX vainqueur face à la gemcitabine, en termes de qualité de vie aussi !

Impact of FOLFIRINOX Compared With Gemcitabine on Quality of Life in Patients With Metastatic Pancreatic Cancer: Results From the PRODIGE 4/ACCORD 11 Randomized Trial Gourgou-Bourgade S., Bascoul-Mollevi C.,  Desseigne F. et al. J Clin Oncol. 2013 Jan 1;31(1):23-9.   L’étude  PRODIGE 4/ACCORD 11, a permis de démontrer que le protocole FOLFIRINOX, se révélait supérieur face à la gemcitabine en termes de survie sans progression et de survie globale en première ligne de traitement chez les patients porteurs d’un adénocarcinome du pancréas en bon état général et non cholestatiques. Cependant cette trithérapie intensive

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Survie aprés resection de métastases hépatiques : mieux vaut être KRAS sauvage !

KRAS status and outcome of liver resection after neoadjuvant chemotherapy including bevacizumab. Stremitzer S, Stift J, Gruenberger B, Tamandl D et al. Br J Surg. 2012 Nov;99(11):1575-82   A partir d’une série de 50 patients opérés de métastases hépatiques d’origine colorectale après un traitement néoadjuvant avec ou sans bevacizumab ayant obtenu une réponse objective ou une stabilité tumorale, les auteurs de cette étude autrichienne démontre que la mutation tumorale de KRAS , sans effet sur le taux de réponse, possède une valeur pronostique péjorative.

CANCER COLORECTAL METASTATIQUE _ Surexpression d'ERCC1 et DPD après chimiothérapie par oxaliplatine : avantage au S1 sur le 5FU infusionel ?

Upregulation of ERCC1 and DPD expressions after oxaliplatin- based first-line chemotherapy for metastatic colorectal cancer Baba H et al. Br J Cancer. 2012 Dec 4;107(12):1950-5   Etude basée sur les résultats d’un essai de phase II/III de non infériorité entre le schéma IRIS (irinotécan+S1) et le schéma FOLFIRI en seconde ligne du traitement du cancer colorectal métastatique. Concernant l’objectif principal, la non infériorité entre les deux protocoles a été mise en évidence mais une analyse de sous-groupes a montré un avantage