Digestif
Le cancer colorectal confirme et signe ! Une signature moléculaire capable de détecter les cancers colorectaux par une simple prise de sang ?
Identification and validation of a blood-based 18-gene expression signature in colorectal cancer. Xu Y, et al. Clin Cancer Res. 2013 Jun 1;19(11):3039-49. L’objectif de cette étude chinoise était d’identifier dans le sang périphérique, à des fins de dépistage précoce, une signature d’expression génique capable de détecter la présence d’un cancer colorectal (CCR).CANCER COLORECTAL – Les micro-ARN entrent en scène ! miR-21 sérique : marqueur d’intérêt pour le diagnostic des lésions néoplasiques colorectales et pour l’évaluation du pronostic des cancers colorectaux ?
Serum miR-21 as a Diagnostic and Prognostic Biomarker in Colorectal Cancer. Toiyama Y, et al. J Natl Cancer Inst. 2013 Jun 19;105(12):849-859. miR-21 est un microRNA à activité oncogénique capable de réguler négativement l’expression de différents gènes suppresseurs de tumeurs et en particulier du gène PTEN. Il est exprimé dans les adénomes et les cancers colorectaux. Sa mise en évidence dans le milieu de culture de cellules de lignées cancéreuses coliques humaines in vitro et dans le sérum de sujets atteints de cancers (technologie TaqMan) témoigne de son caractère « sécrétoire ».Bevacizumab après progression: quel que soit le KRAS ! – Résultats de l’étude TML en fonction du statut KRAS
Bevacizumab plus chemotherapy continued beyond first progression in patients with metastatic colorectal cancer previously treated with bevacizumab plus chemotherapy: ML18147 study KRAS subgroup findings. Kubicka S, et al. Ann Oncol. 2013 Jul 12. L’étude TML a démontré qu’en cas de progression après une première ligne par chimiothérapie (CT) associée à du bevacizumab, le maintien de la pression anti-angiogénique en seconde ligne est cliniquement pertinente dans le cancer colorectal métastatique (CCRm) (Benounna et al., Lancet Oncol 2012). En effet, l’étude est positive avec une amélioration significative de la survie globale (SG, objectif principal) et de la survie sans progression (SSP) chez les patients poursuivant le bevacizumab ( respectivement, 11,2 mois vs 9,8 mois, HR 0,81 et p=0,0062 et 5,7 mois I 4.1 mois, HR 0,68 et p<0,0001).Existe-t-il un intérêt pour la chirurgie itérative des métastases hépatiques de cancer colorectal ?
Repeat hepatectomy for recurrent colorectal metastases. Wicherts DA et al. Br J Surg. 2013 May;100(6):808-18. Alors que le bénéfice oncologique de la chirurgie itérative pour métastases hépatiques de cancer colorectal (MHCCR) est contorversé, les auteurs ont évalué les résultats de 288 patients ayant bénéficié de 362 hépatectomies itératives (HI) pour récidive de MHCCR. 78,1% ont bénéficié de 2 hépatectomies, 18,1% de 3 hépatectomies, 3,8% de 4 hépatectomies.Résection de métastases pulmonaires pour cancer colorectal : pour quels patients ?
Prognostic factors after pulmonary metastasectomy for colorectal cancer and rationale for determining surgical indications: a retrospective analysis. Iida T et al. Ann Surg. 2013 Jun;257(6):1059-64. A partir d’une base de données de 1030 patients opérés pour métastase(s) pulmonaire(s) entre 1990 et 2008, la survie globale à 5 ans était de 53,5% avec une médiane de 69,5 mois. Les facteurs pronostiques de survie identifiés étaient le nombre de lésions, la taille des lésions, le taux d’ACE préopératoire, l’envahissement ganglionnaire et une résection complète (p<0,0001 pour chaque facteur).Cancers du rectum avec métastases synchrones et résécables – Une option originale !
Evaluation of short-course radiotherapy followed by neoadjuvant bevacizumab, capecitabine, and oxaliplatin and subsequent radical surgical treatment in primary stage IV rectal cancer. Van Dijk TH et al. Ann Oncol. 2013 Jul;24(7):1762-9.L’objectif de l’étude était d’évaluer l’intérêt d’une séquence de traitement comportant une radiothérapie courte (5x5 Gy) puis 6 cycles de chimiothérapie par Xelox + bevacizumab (bevacizumab 7.5 mg/kg, oxaliplatin 130 mg/m2 et capecitabine 1000 mg/m2) et une chirurgie de la tumeur primitive chez les patients présentant un cancer du rectum avec métastases synchrones et à priori résécables