La prise en charge des patients au cours du traitement
La difficulté des preuves scientifiques n’a pas empêché les équipes médicales d’associer le Qi Gong comme méthode ressource tant le constat est flagrant que le Qi Gong améliore les patients en traitement, permet de mieux tolérer les thérapeutiques et les déstresse.
Les premiers à le proposer ont été les Chinois, depuis trente ans au moins. C’est ce qu’ils appellent « l’oncologie intégrée », c’est-à-dire médecine occidentale et médecine chinoise combinée, main dans la main, sans oublier l’importance à leurs yeux de la pharmacopée, plantes chinoises traditionnelles.
Puis les Etats-Unis et le Canada ont emboités le pas et ont ouvert un centre pilote d’oncologie intégrée à Chicago et un autre à Vancouver.
Trois cliniques allemandes depuis plus de dix ans, dont une subventionnée par l’Etat, utilisent tous les moyens de la médecine chinoise, y compris le Qi Gong, pour traiter toutes les affections chroniques, au premier rang, le cancer.
En France, depuis peu, environ cinq ans, le Qi Gong est proposé dans certains hôpitaux et centres anti-cancer. L’expérience fait tâche d’huile. Elle est relayée par les réseaux associatifs comme l’association « Ressources » (www.association-ressource.org)
La prise en charge
Soit les séances sont gratuites, délivrées par des bénévoles dans les milieux associatifs, ou les hôpitaux, soit elles sont payantes. Mais le coût n’est jamais excessif.
Il s’agit de séances en groupe, ou individuelles, visant à enseigner des exercices que le patient va pratiquer chez lui le plus régulièrement possible.
En Allemagne, le Qi Gong est remboursé par la Caisse de Sécurité Sociale. C’est elle qui donne l’agrément aux praticiens de Qi Gong.
En Suisse, le Qi Gong est également remboursé par les assurances maladies.
En France il se dessine une tendance par les Mutuelles complémentaires de rembourser le Qi Gong aux affiliés de ces mutuelles, s’ils s’adressent aux praticiens agréés.