Aller au contenu

accompagnantLa place de l’accompagnant dans la relation entre le malade et son médecin et de le soutenir psychologiquement pour l’aider à surmonter les difficultés engendrées par la maladie et ses traitements. Il peut s’agir également de conseils et d’aide à la prise de décision : l’accompagnant connaît très bien le malade et peut juger ce qu’il est capable d’accepter et ce qu’il désire réellement. Néanmoins, l’accompagnant ne se substitue pas au patient qui garde le contrôle complet de l’évolution de son traitement.

L’accompagnant n’a qu’un rôle consultatif et de soutien, il peut permettre au patient de poser les bonnes questions que celui-ci n’ose pas poser aux médecins et voit les choses avec une perspective différente qui peut éclairer la situation.

 

Vous faire accompagner

verso la luceLors de la première consultation ou des consultations de suivi, il est peut-être nécessaire, surtout lorsque l’on est angoissé, d’être accompagné par un proche. En effet, la loi du 4 mars 2002 (loi sur les droits des malades) permet à chaque patient de désigner une personne de confiance, un membre de sa famille, un proche, son médecin traitant, pour recevoir l’information le concernant s’il le souhaite. Vous pouvez donc venir accompagné de la personne de votre choix. Ceci vous permettra de mieux retenir toutes les informations que vous aurez peut-être du mal à intégrer, surtout si vous êtes angoissé ou si vous rencontrez des difficultés pour vous concentrer. Ce défaut de mémorisation s’accroît lorsque l’on vous annonce des informations douloureuses et difficiles, comme le fait le médecin lors de la première consultation.

De plus, chaque patient est libre de ne pas informer ses proches de son état de santé. Vous devez le mentionner au médecin ou au personnel soignant en précisant le nom, le prénom et le lien de parenté ou d’amitié de la personne qui ne doit pas être mise au courant des informations concernant votre maladie. Il ne faut pas oublier, lors de la consultation, de signaler le référent médical (le plus souvent votre médecin traitant) aux personnes d’accueil de votre centre de traitement.