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Adapter sa vie quotidienne au degré de fatigue

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Stressed manIl faut premièrement se reposer. Les durées de repos doivent varier en fonction du besoin de chaque personne. Dans la mesure du possible, il faut faire des siestes courtes, le plus souvent dans un fauteuil en position assise ou allongée. Dès que possible, il faut reprendre une activité physique, même minime, afin de ne pas rentrer dans un cycle d’alitement prolongé. De plus, plus on dort la journée, moins on a un sommeil important et récupérateur la nuit. Une consultation adaptée avec une équipe spécialisée dans votre centre de traitement est nécessaire pour améliorer le type de repos et le type d’activité que vous pouvez réaliser. Cette activité doit être modérée et adaptée à votre force physique, mais une demi-heure par jour de marche ou de bicyclette peuvent diminuer la fatigue et le stress. Quoi qu’il en soit, le patient ne doit pas se sentir coupable de ne pas être tout de suite capable de fournir un effort surtout au début d’un traitement lourd. Des gestes tout à fait simples peuvent permettre de se sentir bien et mieux dans son corps, retrouver des sensations agréables, redécouvrir une harmonie de son corps et de ses mouvements, retrouver le plaisir de se déplacer seul…

Les relations avec les proches doivent être privilégiées le plus possible. Le plus souvent les malades sont irritables ou présentent une dépression réactionnelle du fait de l’annonce de la maladie et du traitement et le rôle de l’accompagnant est souvent prépondérant dans l’aide qu’il peut apporter au patient (qu’attend de vous une personne malade ?). Une aide psychologique est souvent nécessaire pour le patient et pour la famille. Dernier conseil : continuer ses activités professionnelles si possible, si le patient ne se sent pas trop fatigué et s’il en éprouve un besoin important. Parfois, travailler permet aussi de ne pas toujours penser à la maladie.