Il est vrai que des patients signalent l’existence d’un traumatisme précédant le diagnostic d’un cancer. Il ne s’agit, dans la grande majorité des cas, que d’une simple coïncidence. Les patients sont davantage sensibilisés à un auto-examen de la région du fait du traumatisme. Par exemple, un traumatisme au niveau testiculaire, mammaire ou bien osseux (surtout chez l’enfant) conduit à l’inspection d’une zone déformée ou à la palpation d’une masse auparavant ignorée qui peut déboucher sur la découverte d’un cancer.
Aucune étude scientifique à ce jour ne prouve qu’un traumatisme ne puisse être initiateur d’un cancer. Les processus complexes impliqués dans la genèse et la croissance cellulaire des cancers rendent cette hypothèse peu probable. Un traumatisme ne peut donc pas être retenu comme facteur de risque d’un cancer.