Outre l’interrogatoire, l’examen clinique ainsi que les examens de dépistage et d’orientation, trois examens permettent de faire le diagnostic du myélome :
– Le myélogramme : il consiste à l’analyse par un médecin pathologiste (anatomopathologiste) d’un fragment de moelle osseuse obtenu à l’aide d’une aiguille. Ce prélèvement (biopsie) est effectué le plus souvent dans le sternum ou dans la hanche.
– Des radiographies : elles recherchent des anomalies de la structure de l’os (ostéolyse à l’emporte-pièce ou destruction de l’os focalisée)
– Réalisation d’une électrophorèse des protéines à la recherche d’un pic monoclonal : il s’agit d’un examen biologique effectué à partir d’un prélèvement sanguin ou urinaire et qui permet de distinguer les différents types d’anticorps produits par l’organisme. Le pic monoclonal est constitué par la production en excès d’un anticorps identique par les cellules plasmocytaires du myélome.
Le bilan d’extension d’un cancer est constitué par les examens nécessaires à la bonne classification et à la bonne évaluation de la maladie afin de proposer le traitement le plus adapté.
Pour le myélome, en plus des examens de dépistage et de diagnostic, il comprend un certain nombre d’examens qui permettent une classification pronostique :
– Caryotype (arrangement standard de l’ensemble des chromosomes d’une cellule)
– Dosage de la Béta 2 microglobuline (une protéine sanguine)
– Dosage de créatinine (recherche d’une insuffisance rénale)
– Recherche d’un syndrome inflammatoire
– Dosage de la calcémie et de l’hémoglobine
Une IRM peut compléter le bilan radiologique de certaines parties du corps anormales sur les radiographies standard.
En revanche, il est le plus souvent inutile d’effectuer une scintigraphie osseuse.
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