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Leucémie – Lymphome : Chimiothérapie

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drugsLes leucémies aiguës
Le traitement est adapté en fonction du type de leucémie aiguë et est déterminé par les examens du bilan. L’élément majeur du traitement est la polychimiothérapie associant plusieurs produits. Le traitement comporte quatre phases :
– Induction, rémission : comprend divers agents dont plusieurs antimitotiques (VINCRISTINE, DONORUBICINE, NSPaR kinase) et cortisone, par cures successives, jusqu’à obtention d’une rémission complète c’est-à-dire la normalisation des examens du sang et de la moelle. Celle-ci est le plus souvent obtenue en quelques semaines.
– Prévention de l’atteinte du système nerveux central par des injections dans l’espace méningée de produit chimiothérapeutique associées ou non à une irradiation crânienne à dose modérée.
– Consolidation : poursuite de la chimiothérapie sur un mode moins intense.
– Traitement de maintenance après plusieurs semaines et qui durera plusieurs mois.

Au total, il s’agit d’un traitement d’environ dix-huit mois.

Leucémie lymphoïde chronique
Le traitement dépend du degré d’évolution de la leucémie lymphoïde chronique défini selon trois stades :
– A : asymptomatique (simple excès isolé de lymphocytes sanguins)
– B : moins de trois aires ganglionnaires atteintes
– C : atteinte ganglionnaire diffuse, anémie, chute des plaquettes.

Pour le stade A, le traitement est une simple surveillance.
Pour les stades B et C, le traitement repose sur une chimiothérapie :
En première ligne, le CHLORAMBUCIL ou CHLORAMINOPHENE, médicament donné par voie orale de façon continue durant plusieurs mois.
Ce traitement est généralement bien supporté mais demande une surveillance régulière de la numération sanguine car il peut aussi affecter les autres lignées cellulaires.
Dans les formes plus sévères ou résistantes au CHLORAMINOPHENE, on a recours à d’autres chimiothérapies par voie orale comme la FLUDARABINE (FLUDARA) ou l’association de divers produits par voie veineuse.
Ces traitements freinent la maladie un certain temps mais ne sont pas curatifs.

Leucémie myéloïde chronique
Le traitement est systématique et plus agressif que dans la leucémie lymphoïde chronique.
La chimiothérapie n’est maintenant plus proposée qu’en deuxième ligne, chez les sujets jeunes résistants à l’imatinib plus ou moins à l’Interferon. Elle est alors associée à une greffe de moelle.

puceEn savoir + : www.sillc-asso.org/