Le cancer du testicule est un cancer qui n’est pas fréquent, qui représente 1 à 2 % des cancers urologiques chez l’homme. C’est le premier cancer de l’homme jeune. Il existe très peu de facteurs favorisants mais un est identifié de manière claire, représentant la non descente du testicule pendant la période du fœtus depuis la zone du rein jusque dans la bourse.
On appelle cette pathologie la cryptorchidie qui entraîne un blocage du testicule dans la zone de l’orifice inguinal. Il touche le plus souvent des cellules germinales qui donnent normalement naissance aux spermatozoïdes.
Il n’y a pas de dépistage organisé. Il existe des signes cliniques typiques, notamment l’augmentation du volume de la bourse sans douleur, des sensations de pesanteur mais également une augmentation des seins appelée gynécomastie avec une diminution de la libido chez l’homme due à la sécrétion d’une hormone appelée Béta HCG comparable à l’hormone augmentée lors de la grossesse chez la femme.
Il existe également parfois des signes généraux comme la fatigue (asthénie), la perte de l’appétit (anorexie) ou une perte de poids (amaigrissement).
Ce cancer est très bien traité avec un très bon pronostic en fonction du stade et les traitements sont détaillés dans la partie traitement du cancer du testicule.
Qu’est-ce qu’un testicule et à quoi sert-il ?
Les testicules humains sont situés dans la ou les bourses en arrière et en bas du pénis. Ils sont entourés d’une enveloppe appelée l’albuginée.
A l’intérieur se trouvent des tubes appelés tubes séminifères par lesquels l’évacuation des spermatozoïdes est possible une fois qu’ils sont fabriqués à partir des cellules souches germinales.
Ces tubes rejoignent l’épididyme puis le canal déférent pour déboucher dans l’urètre.
Lors des relations sexuelles, les spermatozoïdes sont évacués par ces tubes et associés au liquide sécrété par la vésicule séminale et éjectés par le pénis, ce mélange est appelé sperme.
Sur le plan physiologique, les testicules font partie de l’appareil reproducteur en tant que gonade mais également il existe une fonction hormonale de type endocrine.
Elle permet la production des spermatozoïdes, spermatogenèse mais également la production d’hormones sexuelles mâles, surtout la testostérone par un type cellulaire particulier appelé cellules de Leydig qui se situent entre les tubes séminifères.
Ces deux fonctions de production des spermatozoïdes et de sécrétion des hormones sexuelles sont régulées sur le plan central au niveau de la base du crâne par l’hypophyse et l’hypothalamus qui contrôlent à distance la production et la fonction des testicules.
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