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Cancer du poumon : Surveillance

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kpoumon_suiviAprès un traitement pour un cancer, il est nécessaire d’effectuer une surveillance régulière pour détecter les signes d’une éventuelle rechute, et prendre en charge les effets secondaires qui auraient pu se manifester au décours du traitement.
La fréquence de la surveillance clinique et des examens réalisés est adaptée à chaque patient.
La surveillance est variable selon le type de tumeur, et le traitement réalisé.

L’objectif de la surveillance est la détection précoce d’éventuelles récidives ou de second cancer.
Ce suivi comprend habituellement un examen clinique rapproché tous les 3 mois, les deux premières années, puis tous les 6 mois jusqu’à 5 ans après le traitement et enfin de façon annuelle.
Des examens complémentaires sont également programmés par votre médecin (radiographie pulmonaire, scanner thoracique et/ou abdominal, prise de sang).
agent de sÈcuritÈ de dosIl est indispensable d’avoir une surveillance médicale régulière après le traitement d’un cancer du poumon, à un rythme variable en fonction du type de traitement reçu (généralement tous les trois à six mois pendant les cinq premières années qui suivent le traitement).
Cette surveillance devra de toute façon être poursuivie au long cours car même si le risque diminue au fur et à mesure des années qui passent, il n’est jamais totalement égal à 0.
La surveillance sera à la fois clinique (examen clinique, palpation des ganglions, auscultation pulmonaire…) mais aussi radiologique, voire de la fonction respiratoire.

 

Il existe trois raisons principales à cette surveillance régulière :
– La possibilité par cette surveillance de dépister précocement une récidive de la maladie, avant même qu’elle s’accompagne de symptômes cliniques. Cela permettrait une reprise précoce d’un traitement, augmentant ses chances d’efficacité.
– La surveillance de la fonction respiratoire, après la chirurgie ou la radiothérapie, pour vérifier le degré de récupération et adapter si nécessaire la kinésithérapie ou la rééducation.
– Les traitements à visée pneumologique (adaptation du traitement d’une bronchite chronique, vaccination antigrippale).