Il existe des familles à risque de cancer de l’ovaire, notamment du fait de la présence du gène BRCA (lire : cancer et hérédité ?) mais ces cas fortement influencés par le terrain génétique ne concernent toutefois pas plus de 5 % des cancers de l’ovaire.
Les situations ayant un fort impact hormonal peuvent favoriser le risque de cancer de l’ovaire ou au contraire le diminuer.
Ainsi :
– la nulliparité (absence de grossesse)
– une première grossesse après 35 ans
– le fait de ne pas allaiter ses enfants
– une ménopause tardive
– la puberté précoce
sont plutôt des facteurs de risque, même si aucun de ces éléments n’est suffisamment important pour justifier un dépistage en population générale.
Néanmoins, on ne peut pas considérer le cancer de l’ovaire comme un cancer hormonosensible.
L’intervention des hormones comme facteur de risque des cancers de l’ovaire n’est liée qu’à leur action sur l’ovulation , ainsi un traitement par inducteur de l’ovulation comme le CLOMID augmente le risque de cancer de l’ovaire.