La radiothérapie est le plus souvent délivrée lorsqu’on ne peut pas réaliser une chirurgie ou lorsque le patient ne désire pas être opéré. Il existe maintenant des protocoles qui permettent de conserver la vessie et de traiter de manière médicale avec la radiothérapie et la chimiothérapie.
Ce traitement se fait par les agents physiques avec une délivrance de rayons de 2 grays tous les jours, séance de 3 à 4 minutes du lundi au vendredi pendant environ 5 à 7 semaines de traitement en fonction du patient.
La chimiothérapie est systématiquement délivrée en l’absence de contre-indication et est le plus souvent une perfusion la première semaine et la quatrième semaine de la radiothérapie.
Les effets secondaires sont le plus souvent liés au traitement par les rayons avec une inflammation locale, l’envie d’uriner, quelques brûlures urinaires, mais aussi digestives avec une inflammation parfois au niveau de l’anus et quelques épisodes de diarrhées.
D’autres effets secondaires sont plus liés à la chimiothérapie avec notamment :
– la modification de la numération formule sanguine (globules blancs, globules rouges et plaquettes)
– des troubles digestifs de nausées et de vomissements
– des troubles rénaux notamment avec le produit appelé CISPLATINE qui demande une vigilance particulière sur la fonction du rein mais qui nécessite également une surveillance de l’audition des patients car l’oreille interne est très sensible à ce produit.
En savoir + : Fiches Association Francaise d’Urologie