Après traitement d’un cancer de la peau, il est nécessaire de surveiller une éventuelle récidive de la maladie locale ou loco-régionale ou à distance.
Il est à noter que la plupart du temps le mélanome ne récidive pas.
Mais sur ce terrain particulier, il faut bien entendu vérifier l’absence de second cancer de peau.
La surveillance est essentiellement clinique (interrogatoire et examen), en général réalisée par un dermatologue.
En l’absence de symptôme ou d’anomalie lors de l’examen clinique : examen de toute la surface de la peau à chaque consultation, il n’est pas recommandé de réaliser des examens complémentaires.>
Les consultations s’effectuent de manière rapprochée les cinq premières années puis sont espacées à une fois par an par la suite.
– Pour les carcinomes basocellulaires, la surveillance clinique est nécessaire car il existe un risque de récidive important (local ou nouveau carcinome). Il est donc recommandé un suivi semestriel la première année, puis annuel toute la vie.
– Pour les carcinomes épidermoïdes, la surveillance clinique peut être proposée tous les trimestres la première année, semestrielle ensuite à vie.
– Pour les mélanomes, le rythme de surveillance varie en fonction du type et du stade du mélanome. La surveillance clinique doit être régulière compte tenu du risque d’évoluer : elle peut être trimestrielle ou semestrielle les premières années puis annuelle à vie à la recherche de ganglion, ou métastases cutanées en transit.
– L’autosurveillance est également recommandée à vie. La surveillance par des examens paracliniques dépend du stade du mélanome et n’est pas systématique.