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Cancer colorectal : Epidémiologie

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business metaphorD’après une étude de l’Institut de veille sanitaire parue en 2006, évaluant les cancers colorectaux survenus de 2002 à 2004, on recense 36 000 nouveaux cas par an en France. Le nombre de cas de cancers colorectaux est en augmentation, probablement en rapport avec le vieillissement de la population et le dépistage de masse.

Ces chiffres placent le cancer colorectal comme étant en fréquence le premier cancer digestif, le premier cancer, tous sexes confondus (15 à 20 % des cancers), le troisième cancer de l’homme après le cancer bronchique et le cancer de la prostate, le deuxième cancer de la femme après le cancer du sein.

L’incidence (apparition de nouveaux cas par an) augmente significativement avec l’âge, notamment après 50 ans.

Le cancer colorectal, responsable de 16 000 décès par an en France, représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme après le cancer bronchique et la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme après le cancer du sein. La survie est liée en grande partie au stade de la maladie, le taux de survie à 5 ans est de 77 % pour les stades localisés (peu graves) et de 35 % pour des stades évolués (plus graves).

On retrouve une légère prédominance masculine (53 % des nouveaux cas de cancers, sex ratio d’environ 1,5).

Le fait que le nombre de cas de cancers soit plus important dans les pays occidentaux suggère le rôle que joue une alimentation riche en graisse et pauvre en fibres.

On distingue trois niveaux de risque qui permettent d’orienter le dépistage et la surveillance :
– Risque moyen : sujet de plus de 50 ans sans antécédent familial de cancer colique ou favorisant
– Risque élevé : antécédent personnel de tumeur colorectale, antécédent chez un ou plusieurs apparentés d’adénome ou de cancer colorectal, patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comme la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn.
– Risque très élevé : antécédent familial au premier degré de tumeur colorectale avec la polypose adénomateuse familiale (maladie caractérisée par le développement de plusieurs centaines de polypes adénomateux tapissant la muqueuse intestinale) et les cancers colorectaux héréditaires sans polyposes (syndrome de Lynch lié à la mutation de gènes impliqués dans le système de réparation des mésappariements de l’ADN) .

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