La chimiothérapie a énormément évolué depuis plusieurs années et a permis d’obtenir des résultats importants sur l’évolution de la maladie.
Elle peut être indiquée soit après la chirurgie ou même avant la chirurgie afin de diminuer le volume des lésions au niveau du côlon, du rectum ou des métastases.
Elle peut être donnée également pendant très longtemps lorsque des métastases apparaissent. Dans ce cas les résultats obtenus peuvent être très importants avec parfois une régression des volumes qui peut même autoriser des chirurgies pour enlever les zones qui restent visibles au scanner.
Cette chimiothérapie est délivrée soit par la bouche, soit par les veines avec le plus souvent des molécules adaptées comme le 5 Fluorouracil, l’acide folinique, l’oxaliplatine, l’irinotécan.
Des nouvelles thérapeutiques sont de plus en plus utilisées comme les anticorps monoclonaux.
Le plus souvent, on surveille les signes généraux de la chimiothérapie dont les plus importants sont :
– des troubles digestifs avec des nausées et des vomissements
– des troubles au niveau de la peau avec sécheresse de la peau, notamment de la plante des pieds et de l’intérieur des mains.
– des modifications de la sensibilité au niveau des extrémités des orteils et des doigts comme avec l’oxaliplatine mais aussi avec les nouvelles molécules
– des effets secondaires particuliers comme l’hypertension artérielle ou le passage de protéines dans les urines, appelé protéinurie notamment avec la molécule de bévacizumab.
– Il existe des éruptions cutanées avec les nouvelles molécules comme une sorte d’acné qui est traité de manière préventive dès le début du traitement, notamment avec le panitunumab ou avec le cetuximab.
Vidéo – Anus artificiel :