Traitement adjuvant des cancers coliques, et pourquoi pas 3 mois ? Quelle bonne idée !
En 2003 le Pr Sobrero lançait l’idée au sein du groupe PETACC de réduire à 3 mois le temps du traitement adjuvant du cancer colique de stade 3, sous tendue par les résultats d’une petite étude anglaise à base de 5FU semblant montrer une équivalence.

LBA1-3
Raccourcir à 3 mois la durée de traitement pourrait sérieusement diminuer le risque de toxicité neurologique lié au traitement, simplifier la vie des patients et diminuer les dépenses de santé. Quelques années plus tard débutait l’étude italienne TOSCA, puis l’étude [...]

BILCAP : quand la Capécitabine passe le cap sans se faire de bile!
La question de l'intérêt d'une chimiothérapie adjuvante après résection d'un cholangiocarcinome a été explorée pour la première fois dans l'essai randomisé de phase 2 français PRODIGE 12.

Julien_EDELINE 04 juin 2017
  Cet essai, dont les résultats ont été rapportés à l’ASCO GI 2017, n’a pas montré de supériorité du GEMOX par rapport à une simple surveillance en termes de survie sans récidive (Edeline et al. ASCO GI 2017, Abst 225). [...]

Cancers de pancréas : le stroma tumoral ciblé par une hyaluronidase pégylée.
Une des explications du mauvais pronostic des adénocarcinomes pancréatiques est l’importance du stroma tumoral. Un des composants de ce stroma est l’acide hyaluronique (HA) dont un taux élevé est corrélé avec un mauvais pronostic. Une hyaluronidase péguylée (PEGPH20) a été développée pour augmenter l’efficacité de la chimiothérapie et les résultats définitifs de l’étude de phase II randomisée l’ayant testée ont été présentés ce jour.

4008
L’étude randomisait des patients atteints d’adénocarcinome pancréatique métastatique, non traités préalablement, entre une chimiothérapie par gemcitabine + nab-paclitaxel avec ou sans PEGPH20. L’objectif principal était la survie sans progression avec également le taux d’évènements thromboemboliques. En effet l’étude a été [...]

Inhibition de Met dans le CHC : le tivantinib échoue en 2ème ligne
Faisant suite à une étude de phase 2 prometteuse (Santoro et al. Lancet Oncol. 2013), l'essai international de phase 3 METIV-HCC a comparé l'anti-Met Tivantinib au placebo en 2ème ligne des CHC avancés surexprimant c-Met après progression ou intolérance sous sorafenib.

4000_1
Au total, 340 patients Child A avec PS 0-1 ont été randomisés selon un ratio 2:1 pour recevoir le Tivantinib (120 mg X 2/j, n=226) ou un placebo (n=114). Aucun bénéfice en survie globale (objectif principal) ni en survie sans [...]

Cancers de l’œsophage : la place des anti-EGFR revisitée
La place des anti-EGFR dans le traitement des cancers de l’œsophage a déjà été évaluée dans les cancers de l’œsophage traités par radio-chimiothérapie concomitante à visée exclusive avec des résultats clairement négatifs (études SCOPE et RTOG 0436).

4011
Deux situations complémentaires font l’objet d’études présentées ce jour :   En situation métastatique (pour les carcinomes épidermoïdes) : Dans l’étude allemande POWER l’intérêt de l’association du Panitumumab à une chimiothérapie de 1ère ligne par Cisplatine-5FU a été évaluée en phase 3. [...]

Carcinomes Hépato-Cellulaires, le résumé de la session…
La session CHC a exploré de nouvelles options thérapeutiques avec le Lenvatinib un nouveau TKI dans le CHC avancé qui a montré une non infériorité, la radio-embolisation dans les formes localement avancées et l'inhibition de Met par le Tivantinib en 2ème ligne après échec du Sorafenib : pas de quoi modifier pour l'instant nos standards thérapeutiques. Il faudra attendre d'autres résultats sur le ciblage de Met qui parait une piste interessante au regard de sa surexpression dans ces populations ainsi que ceux de deux autres études proposant un séquençage radio-embolisation/Sorafenib différent.

Valérie_BOIGE 04 juin 2017

Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.