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  • Karine LEGEAY

« STOP ! Écoutez-moi ! »

Gestion des toxicités : médecine personnalisée ? Les toxicités de grade 3 et 4 sont-elles les seules à importuner le patient au quotidien ? Une réflexion à poursuivre pour l’amélioration de la qualité de vie de nos patients.
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Une question s’impose : « jusqu’où les patients sont-ils prêts à supporter les toxicités » ? Il a été prouvé, par plusieurs études, que les soignants sous-estiment les toxicités induites par les traitements anti-cancéreux. Et, non seulement, nous restons imprécis sur notre évaluation des toxicités en phase aigüe et à long terme, mais en plus nous les priorisons selon nos critères, qui ne sont pas forcément ceux des patients. L’urgence de la toxicité à traiter pour le patient n’est pas forcément celle qui a le plus haut grade, mais celle qui le plus d’impact négatif sur son quotidien, qu’elle soit physique, psychique ou sociale. Il s’agit de celle qui à terme a plus de risques d’entrainer une rupture de traitement… Pour le moment, il n’existe pas vraiment de recommandations sur la nécessité (ou pas) de diminuer la dose du traitement anti-cancéreux en cas de toxicité de grade 1 et 2. Comment, alors, aider nos patients à mieux vivre avec un traitement anti-cancéreux ? Il suffit de bien les informer sur les risques de toxicités à court et long terme, de les inciter à nous rapporter tous les effets indésirables ressentis, et enfin de leur proposer l’accès aux soins de support.

Finalement, que veulent nos patients ? Vivre avec la meilleure qualité de vie possible c’est-à-dire recevoir un traitement efficace en minimisant les toxicités : ECOUTONS-LES !

 

KL

 

Diapositive1

 

Diapositive2

ESMO 2017 – D’après M. Aapro et S. Kaasa. Are grade III/IV toxicities the only one that matter ? Special Session.

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Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.