Lors d’une session partagée ESMO-IPOS, L. Fallowfield nous a (encore) convaincu de l’intérêt d’avoir une communication adaptée au patient. Les progrès scientifiques, la complexité de la maladie cancéreuse et de sa prise en charge rendent difficile le message à délivrer aux patients afin qu’il puisse avoir accès aux informations médicales nécessaires à la compréhension de ses soins. Ces informations sont nombreuses et doivent rester fiables et accessibles au risque, sinon, de voir le patient se tourner vers de célèbres moteurs de recherche et d’avoir alors accès à une information brute, incompréhensible, sans explications de son oncologue référent, voir erronée. Nombreuses sont les répercussions de la maladie sur le patient dans son quotidien et le patient doit trouver lui-même des stratégies d’adaptation. Il semble donc nécessaire d’être le plus honnête possible avec lui (et nous-même), même si cet exercice n’est pas évident du fait de l’empathie ressentie, ce qui selon plus de la moitié des médecins leur ôteraient une partie de leur objectivité. Nous devons apprendre, en équipe pluridisciplinaire, à tous délivrer le même message et à être moins nihiliste concernant les soins de support.
Et surtout, n’oublions pas d’associer nos collègues psychologues dans cette prise en charge pluriprofessionnelle !
KL
ESMO 2017 – D’après D. L. Fallowfield. ESMO-IPOS: working together to prevent professional burnout and improve patient care. Joint Symposium.
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Attention : ceci est un compte-rendu et/ou résumé des communications de congrès dont l'objectif est de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Ce CR a été réalisé sous la seule responsabilité du coordinateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication.
