CÔLON MÉTASTATIQUE – Un site métastatique déterminé par les altérations génomiques du primitif ?
Chromosome 20p11 gains are associated with liver-specific metastasis in patients with colorectal cancer.
Mekenkamp LJ, et al.
Gut. 2013 Jan;62(1):94-101.
Etude dont l’objectif était de déterminer si les altérations quantitatives au sein de la tumeur primitive étaient associées au risque de survenue de métastases hépatiques chez des patients traités pour un cancer colorectal métastatique.
Deux groupes ont ainsi été constitués, un groupe de patients avec métastases hépatiques isolées (n=85) et un groupe avec des métastases extra-hépatiques (n=54), les 2 groupes ayant été soumis à une analyse pangénomique (Agilent 43180K oligonucleotide arrays (AMADID number 022522; Agilent Technologies, Palo Alto, California, USA). Les résultats ont ensuite été validés sur une cohorte indépendante de 80 patients (45 avec métastases hépatiques exclusives versus 35 avec métastases extra-hépatiques). Un gain de la région 20p11 a été plus fréquemment observé dans le groupe de patients avec métastases hépatiques exclusives (p<0.05), ces observations ayant été confirmées sur la cohorte de validation. Aucune autre région chromosomique n’était discriminante entre les 2 groupes. Parmi les gènes étudiés sur la région 20p11, le gène C20orf3 semblait être celui le plus fréquemment altéré.
Comme l’ont conclu les auteurs, des travaux de confirmation sont nécessaires et ces premiers résultats suggèrent que certaines altérations somatiques de la tumeur primitive pourraient être prédictives du site métastatique dans le CCR.