Plusieurs registres français régionaux mais également un observatoire en France complètent avec celui des États-Unis (CBTRUS) les informations sur cette pathologie dont l’incidence est en augmentation de 1 à 3%, surtout chez les personnes âgées.
Les causes de ces tumeurs sont peu connues.
Des facteurs de risque font l’objet d’études : s’il a été établi que les radiations ionisantes comme les traumatismes du crâne augmentent le risque de méningiomes quinze à vingt ans après, le rôle des champs magnétiques et électriques en basse fréquence, le risque des téléphones mobiles restent à évaluer. L’exposition à des produits chimiques est étudiée dans l’industrie du caoutchouc, du plomb, de nombreux autres polluants mais également chez les agriculteurs utilisant des pesticides.
Dans les immunodéficiences des patients transplantés ou acquises dans le SIDA, le risque de lymphome cérébral augmente; le rôle du virus Ebstein Barr est connu dans cette pathologie hématologique.
Des prédispositions génétiques documentées depuis longtemps amènent à des surveillances spécifiques chez des patients porteurs de l’affection et asymptomatiques.
La mortalité et la morbidité en font un problème de santé publique.