Certains médicaments comme par exemple les traitements hormonaux ou les agents antimitotiques sont susceptibles d’augmenter la fréquence de certains cancers.
Certaines hormones ont un rôle cancérogène par exemple le DISTILBENE qui a été responsable de cancers gynécologiques chez les filles dont les mères avaient reçu ce traitement pendant leur grossesse dans les années 50-60. Aujourd’hui, il n’est plus utilisé.
Le traitement hormonal substitutif qui permet d’améliorer les troubles liés à la ménopause augmente légèrement le risque de cancer du sein notamment en cas d’utilisation prolongée.
L’équilibre bénéfice/risque doit donc être évalué au cas par cas par le gynécologue et sa patiente.
Les antimitotiques qui sont des traitements anticancéreux peuvent également induire d’autre cancers « secondaires ».
Le risque de cancer secondaire augmente avec la dose reçue et la durée du traitement par antimitotique. Ce risque maintenant est bien reconnu, et conduit le médecin à évaluer le bénéfice/risque d’un traitement de chimiothérapie.