Il s’agit d’un examen d’imagerie de type scanner avec des caméras qui détectent des radioéléments émetteurs de particules chargées positivement ou « positons ».
Réalisation : cet examen nécessite tout d’abord l’injection par voie veineuse d’un produit appelé 18 fluorodeoxyglucose ou 18-FDG. C’est un traceur du métabolisme glucidique : c’est l’association de glucose avec un radioélément émetteur de particules chargées positivement ou positon. Le traceur se répartit dans le corps selon l’activité et le fonctionnement des cellules, c’est-à-dire selon la quantité de glucose qu’elles utilisent. Or les cellules cancéreuses sont de grandes consommatrices de glucose. L’injection doit être faite alors que le patient est à jeun et au repos. Après au moins une demi-heure, le patient doit vider sa vessie puis s’allonger sur la table d’examen. Comme pour un scanner standard, ce sont les caméras qui tournent autour du patient. L’examen dure entre un quart d’heure et une heure selon l’indication.
Le résultat est une scintigraphie qui correspond à une cartographie de l’absorption du glucose par l’organisme, couplée à un scanner.
L’examen est rendu sous forme d’images en trois dimensions en couleur, donnant une vision fonctionnelle dynamique.
Les indications : il s’agit d’un outil diagnostic, qui réalise une cartographie tumorale. Il permet le bilan d’extension de la maladie, l’évaluation de la réponse thérapeutique et peut déceler d’éventuelles récidives.
Les effets secondaires et complications : il s’agit d’un examen indolore, qui n’a pas d’effet secondaire. La réalisation nécessite souvent une prémédication chez les patients claustrophobes et un équilibre thérapeutique chez les patients diabétiques.
Avenir : seul cet examen représente un espoir d’évaluation qualitatif et quantitatif d’une tumeur traitée par les nouvelles biothérapies ciblées et le développement de nouveaux traceurs est à l’étude.