24/102019 La détection de l’ADN tumoral circulant en pré-opératoire dans les mélanomes de stade III: facteur de mauvais pronostic. Le risqué évolutif des mélanomes de stade III après le traitement chirurgical est très variable et nous manquons encore de facteurs pronostics clairs. Par analogie avec les mélanomes de stade IV, les auteurs de cet article ont cherché à voir si la détection de l’ADN tumoral circulant en pré-opératoire dans les mélanomes de stade III pouvait être corrélée à la masse tumorale et être un facteur pronostic de rechute ultérieure. 174 patients (1ère cohorte de 119 patients initialement, puis 2ème cohorte de 55 patients dans un second temps pour validation) ont été inclus dans cette étude entre 2010 et 2017 ; il s’agissait de patients porteurs d’un mélanome ayant une mutation [...]
23/102019 Le challenge du Re-challenge Un rechallenge est possible avec les immunothérapies après toxicité de grade 1 à 3, à la condition d’une surveillance étroite. Une fois la toxicité liée à une immunothérapie améliorée, peut se poser la question du re-challenge, une intolérance pouvant être liée à une réponse au traitement. En dehors des endocrinopathies (hypothyroïdies et insuffisance surrénalienne) qui peuvent être assez facilement contrôlées [...]
23/102019 Antibiotiques et inhibiteur de checkpoint immunologiques. L’antibiothérapie précédent une immunothérapie réduit significativement les taux de réponse et de survie globale. Plusieurs études laissent penser que le microbiote influencerait la réponse aux immunothérapies, et que donc la prise d’une antibiothérapie pouvait diminuer la réponse aux inhibiteurs de checkpoints immunologiques (CPI). Une étude rétrospective multicentrique menée de 2015 à 2018 a évalué [...]
23/102019 IrSAE et OS dans les tumeurs urothéliales. Les évènements indésirables sévères immuno-médiés sont liés à une meilleure réponse dans les tumeurs urothéliales. Une cohorte de 1747 patients traités par immunothérapie dans le cadre de 7 essais thérapeutiques contre un cancer urothelial localement avancé ou métastatique, a été analysée sur la relation entre la survenue d’effet indésirable immuno-induit et leur évolution. Dans 5 [...]
23/102019 L’IA c’est plus fort que toi. L’intelligence artificielle a une sensibilité et une spécificité supérieure pour le diagnostic de mélanome en comparaison des dermatologues. L’intelligence artificielle arrive à grand pas dans le monde médical, et cette étude allemande en est la preuve ! Elle a comparé la sensibilité (Se) et la spécificité (Sp) de la classification diagnostique d’une équipe de dermatologues expérimentés à celles d’une [...]
23/102019 Rechallenge sous immunothérapie, oui c’est possible. Le rechallenge après événement indésirable sévère sous immunothérapie est possible avec un risque de survenue d’irAE dans 55% des cas le plus souvent du même type et de la même intennsité que la première fois. La fréquence des toxicités (irAE) des inhibiteurs de checkpoints immunologiques (CPI) varient de < 10% sous anti-PD-1/L1 à 50% sous anti-PD-1 + anti-CTLA4. Leur évolution est le plus souvent favorable lorsqu’elles sont traitées à temps après un traitement spécifique. Se [...]
23/102019 Olanzapine même sans chimio. L’olanzapine pourrait être une ressource thérapeutique chez les patients atteints de cancer avancé non traités par chimio ou radiothérapie mais présentant des nausées-vomissements. L’olanzapine, de la famille des antipsychotiques, a montré une efficacité contre les nausées induites par la chimiothérapie (NVCI) et cible de multiples récepteurs connus pour être impliqués dans l’arcade réflexe émétique. Cette étude observationnelle multicentrique, réalisée par une équipe danoise, [...]
22/102019 Le protocole GA-I vous sourit ! Avec l’avènement des thérapies ciblées, la question est de savoir comment positionner l’immuno-chimiothérapie dans la stratégie thérapeutique. Cet essai donne des idées intéressantes à ce sujet ! Background : L’apport des anti-BTK (l’ibrutinib en chef de file = I) et du GA101 (anti-CD20 de type II) est incontestable dans la leucémie lymphoïde chronique (LLC). Cependant leur impact lorsqu’ils sont combinés reste méconnu. Leur utilisation en combinaison pourrait permettre [...]
22/102019 Avec une TEP-2 négative, peut-on se passer de la RT pour les lymphomes de Hodgkin localisés favorables ? Les excellents taux de survie sans progression dans le lymphome de Hodgkin (LH) de stade I ou II sans critère défavorable permettent de se poser la question du traitement minimal nécessaire pour guérir le patient tout en provoquant la moindre toxicité. Par ailleurs, la valeur prédictive négative de la tomographie par émission de positrons (TEP) est bien excellente dans cette maladie. La TEP après 2 ABVD (TEP-2) pourrait ainsi aider à évaluer le pronostic et guider le traitement. Contexte : Le traitement par ABVD (doxorubicine, bléomycine, vinblastine et dacarbazine) associé à la radiothérapie « involved-field » (RT) est la norme pour les patients atteints de LH au stade localisé favorable, c’est à dire sans aucun des critères suivants : masse médiastinale importante, [...]
22/102019 Traquer le portage du chez les patients avec lymphomes T cutané ? Les lymphomes T cutanés (CTCL) sont caractérisés par un environnement inflammatoire riche, avec des interactions cellules immunitaires – cellules lymphomateuses pouvant être à l’origine de la prolifération et de la progression tumorale. Les colonisations cutanées bactériennes sont fréquentes chez ces patients où la barrière cutanée est altérée et les défenses immunitaires affaiblies. Le staphylocoque aureus (SA) par sa production d’entérotoxine jouant un rôle de « super antigène » pourrait participer à l’activation et la progression du processus de lymphomateux. Cette étude prospective évalue l’intérêt thérapeutique d’une antibiothérapie courte et intensive chez les patients avec CTCL. Patients et Méthodes : Huit patients atteints de CTCL en échec aux traitements habituels et avec colonisation cutanée à SA recevaient une antibiothérapie courte à large spectre (C3G et Flagyl IV 10 jours puis Amoxicilline + Acide clavulanique per os [...]
22/102019 Une nouvelle discipline : le tuning des CAR-T ! En 2019, on veut toujours mieux c’est à dire des CAR-T efficaces, uniquement à visée anti-tumorale sans effet hors tumeur. On voit qu’on s’approche du graal ! Background : L’immunothérapie adoptive basée sur des lymphocytes T portant des récepteurs d’antigène chimériques (CAR) constitue une révolution en particulier dans le cas des lymphomes B diffus à grandes cellules R/R et des LAL R/R. Le principe est de cibler des [...]
22/102019 Manteau : taper plus fort sur TP53 et KMT2D ? Le cocktail aracytine forte dose et autogreffe a transformé la survie des patients atteints de lymphome à cellules du manteau (LCM), cependant 25% des patients vont rechuter dans les 2 ans suivant l’autogreffe. Identifier ces cas dès le diagnostic est un des enjeux majeurs dans la prise en charge et la biologie moléculaire a son rôle à jouer. Contexte : Dans le LCM, des mutations récurrentes affectant les gènes de réparation de l’ADN, régulateurs de l’épigénétique ou impliqués dans la signalisation ont été mise en évidence, avec un rôle pronostic pour les mutations de TP53 notamment. L’objectif du travail [...]
22/102019 Le microenvironnement tumoral utilisé comme indicateur pronostic dans le lymphome diffus à grandes cellules B ! Il paraît logique de s’intéresser d’abord aux cellules tumorales quand il s’agit du pronostic d’un lymphome. Les mutations qu’elles portent dans leur ADN, les modifications épigénétiques, métaboliques etc, expliquent leur profil plus ou moins agressif. On sait maintenant que ce n’est qu’une partie de la réponse, et que les cellules du microenvironnement tumoral, notamment les cellules immunitaires, jouent un rôle important dans l’évolutivité de la maladie. On l’appréhende d’autant mieux depuis l’avènement des « immuno » thérapies. Mais peut-on évaluer la qualité du microenvironnement pour prévoir le pronostic d’un patient donné ? Contexte : Le lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL) est une maladie au pronostique hétérogène. Les « signatures stromales » (qu’on peut définir par « caractéristiques du microenvironnement ») ont été corrélées à la survie dans le DLBCL. Leur utilisation pratique est toutefois entravée [...]
22/102019 Cibler plusieurs mécanismes épigénétiques : la clé pour le traitement des lymphomes T ? Les mutations de gènes impliqués dans la régulation épigénétique sont un élément clé participant à la lymphomagénèse des lymphomes T. Malgré un signal d’activité certain, l’efficacité de ces molécules en monothérapie reste très modeste, justifiant leur utilisation en combinaison. Une synergie d’action démontrée in vitro et sur des modèles murins entre l’azacytidine et la romidepsine est à l’origine de l’étude présentée dans cet article. Patients et Méthodes : Les patients en rechute ou réfractaire d’un lymphome non Hodgkinien ou Hodgkinien pouvaient être inclus dans cette étude multicentrique de phase 1. Ils étaient traités par azacytidine et romidepsine selon un schéma d’escalade de dose classique 3+3, [...]
22/102019 La RT-MLPA s’attaque aux lymphomes T. Le diagnostic des lymphomes T est particulièrement compliqué avec plus de 30% de cas étiquetés « NOS » (« not otherwise specified »). La RT-MLPA (reverse transcriptase multiplex ligation-dependant probe amplification) est un outil diagnostic permettant d’établir le profil d’expression génique des tumeurs à partir de prélèvement en paraffine. L’objectif des auteurs est de développer un test applicable en routine aux lymphomes T périphériques. Contexte : Différents biomarqueurs moléculaires permettent de redéfinir les critères diagnostics des lymphomes T : entre autres ALK, DUSP22/IRF4 et GATA3 ou encore l’expression de TBX21. L’objectif de la RT-MLPA, est de transférer ces données issues de séquençage haut débit en technique [...]
21/102019 Cancer du rein métastatique : Combinaison atezolizumab-bevacizumab supérieure au sunitinib mais pas suffisant… Résultats de la phase III randomisée IMmotion 151 comparant la combinaison atezolizumab-bevacizumab au sunitinib en 1ère ligne de cancer du rein métastatique. L’étude IMmotion 150, phase II randomisée avait retrouvé une meilleure survie sans progression (SSP) en faveur de l’association atezolizumab-bévacizumab versus atezolizumab versus sunitinib dans le cancer du rein métastatique (mRCC) avec expression de PD-L1, et avait généré beaucoup d’espoirs (1). [...]
21/102019 L’ultra-hypofractionnement très bientôt un standard thérapeutique pour les cancers de prostate phase III comparant une radiothérapie avec un ultra-hypofractionnement à une radiothérapie avec fractionnement standard dans les cancers de prostate. Cette étude scandinave multicentrique (12 centres), randomisée de non-infériorité (sur la survie sans récidive), compare une irradiation avec un ultra-hypofractionnement (42,7 Gy en 7 séances de 6,1 Gy délivrées en 2,5 semaines) à une irradiation standard (78 Gy en 39 [...]
21/102019 Efficacité et tolérance de l’immunothérapie étroitement liées ? L’immunothérapie a révolutionné la prise en charge de nombreux cancers, mais tous les patients ne répondent pas au traitement et l’on manque de marqueurs prédictifs de réponse. Par ailleurs, les effets secondaires, notamment immunologiques, peuvent être difficiles à gérer. Dans une récente étude portant sur 106 patients traités par nivolumab ou pembrolizumab en monothérapie, dans les cancers urothéliaux, les effets secondaires d’ordre immunologique étaient observés dans 37,7% [...]
21/102019 L’ADN tumoral circulant, facteur pronostique et prédictif des cancers de vessie localement avancés Détection précoce des rechutes métastatiques et suivi de l’efficacité du traitement des patients atteints de cancer de vessie grâce au séquençage de l’ADN plasmatique libre Chez les patients atteints de cancers urothéliaux, la détection de la rechute et le suivi de la réponse au traitement en situation métastatique est actuellement réalisé par scanner avec ses limites de détection et sujet à variabilité de mesure inhérentes [...]
21/102019 La néphrectomie différée : quid des complications chirurgicales ? L’essai CARMENA a montré que le sunitinib seul n’était pas inférieur au traitement par néphrectomie puis sunitinib dans le cancer du rein métastatique, notamment pour les groupes de mauvais pronostic et de pronostic intermédiaire. L’essai SURTIME a quant à lui poser la question de la séquence optimale en évaluant la chirurgie avant ou après instauration du traitement systémique par suitinib. Cette étude a été interrompue prématurément après l’inclusion de 99 patients ; l’objectif principal qui [...]