16/102018 Syndrome de Richter : prédire plutôt que guérir. Le Syndrome de Richter reste la part d’ombre de la leucémie lymphoïde chronique (LLC), insensible aux nouvelles thérapies ciblées et au pronostic toujours aussi catastrophique. Des marqueurs prédictifs pourraient permettre d’envisager une prise en charge précoce, avec l’espoir d’en améliorer le pronostic. Introduction : A ce jour, aucun marqueur moléculaire permettant de prédire la transformation d’une LLC en DLBCL (Syndrome de Richter) n’a été mis en évidence. L’altération de l’expression de microARN pourrait être un de ces marqueurs. Patients et Méthodes : Les [...]
16/102018 Des lymphocytes T, encore et plus encore. Le rôle du microenvironnement (ME) est maintenant devenu primordial et son interaction avec la cellule lymphomateuse est la pierre angulaire d’importantes innovations thérapeutiques. A travers cette étude, les auteurs apportent une preuve supplémentaire de sa valeur pronostic chez des patients atteints de lymphomes testiculaires primitifs (LTP). Contexte : le LTP est un sous type rare et agressif de LBDGC, avec une certaine appétence pour les localisations extra-nodales, plus difficiles d’accès pour le système immunitaire. L’objectif de l’étude est de caractériser le MET de ces tumeurs et [...]
18/092018 R2-CHOP mieux que R-CHOP pour le traitement du lymphome folliculaire ? Après plus d’une décennie de bons et loyaux services, « le R-CHOP » en 1ère ligne du traitement du lymphome folliculaire (LF) est sérieusement menacé par plusieurs traitements dont l’ajout du lénalidomide (Len) (R2-CHOP) ou des traitements « chemo-free » tel que le R2. Background : R-CHOP suivi d’un traitement d’entretien par rituximab pendant 2 ans constitue le standard pour le traitement du LF en présence de critères de forte masse tumorale (étude PRIMA, Salles G et al. Lancet 2011). Or, le lénalidomide (Len) de [...]
18/092018 Quand le chemo free s’étend… Le groupe LYSA présente ici les premiers résultats de la combinaison obinutuzumab/revlimid de l’essai GALEN, dont l’intérêt dans certains lymphomes a largement été suscité. Reste à savoir si cette activité se confirme et pour quel type histologique. Introduction : La combinaison rituximab/revlimid a déjà montré une activité clinique dans les lymphomes indolents. In-vitro, l’association d’un anticorps anti-CD20 optimisé pour l’ADCC (obinutuzumab) et le revlimid semble montrer une synergie supérieure. Le LYSA présente les résultats d’une phase 1b chez [...]
18/092018 Le mogamulizumab : une option thérapeutique intéressante pour les lymphomes T cutanés étendus. Ces lymphomes T cutanés pâtissent d’une grande hétérogénéité dans leur présentation clinique et d’une multiplicité d’options thérapeutiques avec des rechutes précoces dans la grande majorité des cas. C’est dans ce contexte que le mogamulizumab. est testé. Background : Les lymphomes T cutanés représentent un groupe très hétérogène de lymphomes dont le type le plus fréquents est le mycosis fungoïde (MF) et le syndrome de Sézary (SS). Pour les formes de MF étendues et le SS, les options [...]
18/092018 Quel est le pronostic d’un lymphome de Hodgkin de stade I ou II sous-diaphragmatique ? La prise en charge des lymphomes de Hodgkin (LH) en première ligne n’est uniforme en France. Certains centres ne font pas ou peu de BEACOPPesc, d’autres le font systématiquement pour un patient en stade étendu. Toute nouvelle donnée est bonne à prendre dans ce contexte. Qu’en est-il donc des LH de stade localisé sous-diaphragmatique ? Contexte : L’impact pronostic du caractère sous-diaphragmatique des stades localisés du LH est controversé, et il existe peu de données sur les patients traités par des schémas thérapeutiques récents. Les auteurs ont donc voulu étudier le pronostic particulier des LH localisés [...]
18/092018 Lymphocytose monoclonal B : une moins bonne survie, mais qui est le coupable ? Après avoir rassuré le patient, que faire d’une lymphocytose B monoclonale ? Encore plus si elle est de très faible taux…Peut-elle être associée avec un risque de LLC mais également de décès plus important à moyen terme ? Contexte : Depuis 2016, la LBM (lymphocytose B monoclonal, associée à un risque de progression vers un LLC symptomatique de 1-2%/an), définie par un clone de moins de 5000 cellules/µl, est divisée en LBM de faible taux (LMBlo, <500/µl) et de [...]
18/092018 Hodgkin localisé : à quand l’abandon de la radiothérapie ? Une nouvelle étude qui essaie d’épargner la radiothérapie - et ses effets secondaires à long terme – chez les patients avec lymphome de Hodgkin ((LH) de stade localisé. Introduction : Le pronostic des patients atteints d’un LH localisé (stade I, II) est excellent après un traitement combinant chimiothérapie et radiothérapie. Pourtant, leur survie est impactée par les conséquences de ce traitement à long terme, avec parfois un retentissement sur [...]
18/092018 La diversité, c’est bien en société. Est-ce bien dans la LLC ? es études génomiques dans les hémopathies sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus complexes. On se demande parfois si elles servent à quelque chose... Celle-ci a le mérite d’utiliser des notions pratiques du début à la fin : patient traité ou non, bon ou mauvais pronostic et risque de progression. Comment la diversité clonale impacte tout cela ? Contexte : Les analyses génomiques de la leucémie lymphoïde chronique (LLC) ont identifié des mutations somatiques ainsi qu’une diversité clonale importante. Cette complexité clonale est classiquement associée à un mauvais pronostic. Les changements à ce niveau tout au long de l’évolution [...]
18/092018 Lymphomes cérébraux primitifs du sujet âgé, ou autant que faire se peut. La moitié des patients atteints de lymphome B cérébral primitif (LbCP) a plus de 60 ans et requière une prise en charge bien spécifique avec une importante iatrogénie reliée aux comorbidités. La décision d’initier ou non un traitement intensif à base de méthotrexate n’est pas chose aisée. Contexte : La faisabilité d’un traitement intensif dans cette population peu étudiée est une question essentielle. Méthode : Dans cette étude rétrospective française (Angers et Le Mans) réalisée entre 2008 et 2015, les sujets de plus de 60 ans ayant reçu au [...]
17/072018 Immuno-chimiothérapie par obinutuzumab ou rituximab dans le lymphome folliculaire en première ligne, quelle est l’influence du choix de la chimiothérapie ? Suite à la publication de l’essai GALLIUM dans le NEJM, nos pratiques ne semblent pas avoir beaucoup changé dans la prise en charge du lymphome folliculaire en première ligne. En effet, cette étude utilisait essentiellement la bendamustine alors que nos habitudes sont plutôt d’utiliser le CHOP dans cette indication. Cette analyse de sous-groupe est donc potentiellement intéressante. Contexte : L’étude GALLIUM (NCT01332968) a montré que l’obinutuzumab (G) prolonge significativement la survie sans progression (PFS) chez les patients atteints d’un lymphome folliculaire non traité précédemment par rapport au rituximab (R) en association avec le CHOP, le CVP ou la [...]
17/072018 CAR T Cell et DLBCL : quels candidats selon l’AMM ? Même s’il n’y a pas dans cet article de scoop sur les CAR-T Cells, ce travail constitut une mise au point sur les indications et le maniement des CAR-T Cells attendus dans plusieurs centres français dans quelques mois. Introduction : On connaît le mauvais pronostic des DLBCL en rechute ou réfractaire (R/R). L’immunothérapie moderne par les CAR T Cells a montré une efficacité certaine avec le développement de nouvelles molécules aux maniements et toxicité bien spécifiques, approuvées en cas [...]
17/072018 Ritux en monothérapie aussi pour les SMZL ? Peu d’études randomisées s’intéressent au traitement du lymphome de la zone marginale splénique (SMZL), où la place du rituximab en monothérapie est bien moins évidente que dans d’autres lymphomes indolents. Introduction : Un update des premiers résultats parus en 2007 sur l’utilisation du rituximab en monothérapie en première ligne des SMZL, en induction puis en maintenance, est présenté dans cette étude, actualisation nécessaire dans le cadre du suivi des lymphomes indolents [...]
17/072018 Une Cohorte de 450 patients avec Waldenström ! La macroglobulinémie de Waldenström (MW) est un lymphome rare pour lequel des études de population sont toujours utiles afin de mieux comprendre les contrastes éventuels entre les guidelines et la vie réelle. Background : Récemment, des Guidelines de traitement ont été publiées pour la prise en charge de la macroglobulinémie de Waldenström (MW). Néanmoins, compte tenu de la rareté de cette entité, aucune étude de population n’a permis d’analyser les traitements prescrits en [...]
17/072018 Qésako PODS ? La tendance de la prise en charge thérapeutique actuelle est d’intégrer une multitude de données (clinque ; bio-mol, anapath…) et tout l’enjeu est de prendre la meilleure décision thérapeutique. Mais comment ? Cette revue nous donne des pistes de réflexion en expliquant ce qu’est un support de décision en oncologie de précision (PODS). Background : La prise de décision en oncologie de précision (POD) se fait à partir d’éléments toujours plus nombreux et perfectionnés. L’utilisation de thérapies ciblées suggère de savoir analyser interpréter et intégrer ces données. Mais connaître les données qui sont décisionnelles [...]
17/072018 Essai Clinique : une bonne nouvelle pour les (im)patients ! L’espérance de vie des patients atteints de lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC) et n’ayant pas eu d’évènement dans les 2 ans suivant un traitement par Rituximab-anthracycline est comparable à celle d’individus sans lymphome du même sexe/âge. Ceci incite donc à changer l’outil permettant d’évaluer l’objectif principal de nos essais cliniques, afin d’obtenir des « réponses » le plus tôt possible. C’est l’objectif du groupe collaboratif international SEAL « Surrogate Endpoint for Agressive Lymphoma ». Contexte : L’objectif de ce travail est de valider le caractère robuste et généralisable d’un endpoint à 24 mois dans un contexte d’essai clinique, en analysant la survie selon la progression ou non à 24 mois de patients incluent dans 14 [...]
17/072018 Double et triple hit, pas de place pour le second rôle. Même si l’entité n’est pas récente, les lymphomes B de haut grade avec un réarrangement de MYC et BCL2 et/ou BCL6, dénommés double ou triple hit, font maintenant parti de la classification OMS permettant d’identifier ces lymphomes comme une entité bien distincte, au sein des autres lymphomes B à grandes cellules. Contexte : Des controverses persistent au sujet de ces lymphomes agressifs et les grandes séries (rétrospectives) ne sont pas si nombreuses. Méthode : Les cas de LBHG double/triple hit selon la classification OMS 2016, issue de la Mayo Clinic, ont été revus [...]
17/072018 Mieux comprendre le déficit immunitaire présenté par les patients présentant une lymphocytose monoclonale B et une LLC. Il est bien connu que les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) présentent une immunodépression significative. On sait moins que cette immunodépression est présente dès le stade de lymphocytose monoclonale B (MBL). Mais quels sont les mécanismes qui expliquent cela ? Connaître son ennemi pour mieux le combattre… Contexte : La LLC est la leucémie la plus fréquente dans les pays occidentaux. Elle se caractérise par l’accumulation de cellules B clonales CD5+/CD20_faible/CD23+ dans le sang périphérique (SP), la moelle osseuse (MO). Actuellement, il est bien établi que la LLC [...]
26/062018 cMCL vs nnMCL : plus de confusion possible. Comme le montre la nouvelle classification OMS 2016, le démembrement des différents lymphomes s’affine de plus en plus, à une époque où le traitement tend à être le plus ciblé possible. Ici, il ne semble plus y avoir de doute quant à la distinction du lymphome du manteau classique (cMCL) et sa variante, la forme leucémisée non ganglionnaire (nnCML). Introduction : La variante « non ganglionnaire » du lymphome du manteau est habituellement caractérisée par une phase sanguine circulante, une absence de syndrome tumoral, et surtout une évolution indolente sans traitement, contrairement à la forme classique (cMCL). Cette étude propose d’identifier et [...]
26/062018 Le résultat le plus SEXY sur les anti-PD-1 ! Les ICB (« immune checkpoint blockers ») font une grande partie de l’actualité en cancérologie. La recherche de biomarqueur prédictif de réponse est aujourd’hui un enjeu majeur. Peut-être que le plus simple serait de considérer des paramètres comme le sexe qui pourrait influencer la réponse… Background : L’idée de comparer l’immunité selon le sexe n’est pas nouvelle. Plusieurs études ont montré que l’immunité (innée et adaptative) était plus forte chez les femmes en termes de clairance des agents pathogènes, de la réponse vaccinale… La contre-partie à [...]