Le diagnostic de maladie cancéreuse peut être vécu comme un véritable choc par le patient, cela change ses rapports à la mort et ses perspectives de vie, c’est un véritable traumatisme auquel succèdent différentes phases comme le déni, l’acceptation, la colère, la révolte… Ce moment de grande détresse psychologique va nécessiter de la part des accompagnants (famille, proches) un soutien psychologique important afin de l’aider à surmonter cette épreuve.
Il s’agit d’écoute, de conseils dans une atmosphère positive et bénéfique au patient, afin de l’aider à accepter la maladie et surtout le rediriger vers une perspective de traitement rapide.
Période des traitements
La période des traitements est une période importante pour le malade. En effet, il est souvent fatigué par l’administration des traitements et la répétition des trajets, et les premiers jours après chirurgie ou chimiothérapie sont souvent difficiles.
Il a du mal à assumer la totalité des tâches quotidiennes (préparation des repas, ménage, s’occuper des proches…), il aura alors besoin de toute l’aide que ses proches peuvent lui apporter tant d’un point de vue logistique que de soutien moral et psychologique.
En effet, cette période est également difficile d’un point de vue moral. Si le malade se sent bien entouré et aidé, l’acceptation des traitements et de leurs effets secondaires sera probablement plus facile et leur prise en compte aidée.
Récidive – Rechute, le sens des mots
Récidive et rechute sont deux mots de sens très proche dans le suivi d’un cancer.
La rechute consiste à la réapparition de la maladie cancéreuse pendant la période de convalescence de cette maladie.
Les symptômes réapparaissent et s’aggravent pendant la surveillance alors que le malade n’est pas considéré comme guéri.
Au contraire, la récidive concerne un malade considéré comme guéri de sa maladie cancéreuse, celle-ci réapparaissant après une période plus ou mois longue de surveillance.
Néanmoins, dans les deux cas, il s’agit d’une réactivation de la maladie qu’il conviendra de traiter de manière adéquate.
La fin de vie
La fin de vie d’un patient est souvent vécue comme un traumatisme par la famille ou les proches de celui-ci, par l’équipe soignante, et parfois par le patient lui-même.
C’est une période pendant laquelle il faut être particulièrement vigilant et sensible aux symptômes ressentis par le patient, soit par l’expression orale de ceux-ci, soit, si le patient ne veut pas les exprimer, par des signes indirects (douleurs, encombrements, nausées…). Il faut essayer de réaliser ou faire réaliser les envies et les volontés du patient, dans la mesure du possible, et de mobiliser les proches et la famille dans l’accompagnement du patient.