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Etre impliqué dans le traitement

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unity and strengthLa période des traitements peut être longue, ponctuée de consultations répétées, parfois d’hospitalisations plus ou moins prolongées, de traitements en “hôpital de jour” ou encore à domicile.

Il est important, pour que le dialogue se poursuive, que vous entriez avec le patient dans ce domaine un peu étrange qu’est celui de l’hôpital ou de la clinique :

– demandez-lui qui s’occupe de lui,
– mémorisez-les noms des différents intervenants,
– informez-vous des traitements qu’on lui propose et discutez-en avec lui.
– Soyez vigilant à ses réactions : douleurs, troubles du sommeil, de l’appétit, troubles digestifs, etc…

En aucun cas vous ne vous substituez au médecin, mais vous avez une place privilégiée : celle du proche, qui donne non pas du soin, mais de l’écoute, et, éventuellement, peut être une interface avec le médecin. Il peut arriver que, grâce à une certaine connaissance de la maladie et des traitements votre place privilégiée de « proche » vous permette de remarquer un symptôme qui aidera le médecin dans sa surveillance.

– Certes, au fur et à mesure du temps qui passe, après le choc initial, vous pouvez entrer dans une phase de lassitude, parfois même d’agacement devant cette présence importune qu’est la maladie : ne vous sentez pas coupable, sachez qu’il s’agit là d’une réaction fréquente.
Elle ne justifie toutefois pas que vous vous détourniez ou fuyiez plus ou moins consciemment la personne malade. Accompagner signifie rester présent tout au long du trajet : prendre part à la maladie, tout en essayant de conserver une large place à la vie normale. A l’opposé, évitez d’être “ anxiogène “ en inquiétant plutôt qu’en rassurant, ou par une attitude “ surprotectrice “.

Il ne faut à aucun prix laisser la maladie envahir tout l’espace de vie.
Mais laisser la place aux projets, au rêve, à la vie de famille et de société.

C’est dès ce stade que doit se préparer le retour au travail, afin d’éviter, d’ici quelques mois, des déceptions ultérieures. Il est bon que le malade garde un contact avec son environnement professionnel : collègues de travail, chef de service etc. Ainsi sera facilité le retour à la vie active.
Source : Ligue contre le cancer.